Le producteur de cet album aurait pu insérer le discours de Churchill en guise de préambule : "Je n’ai rien de plus à vous offrir que du sang et des larmes". Dans les faits, il n’y a vraiment rien de plus sur cette galette. De mon côté, je pourrais réécrire mot pour mot la chronique de Pinpin tellement je ressens exactement la même chose à l’écoute de "Suicide Season". Alors, pourquoi continuer cette chronique ? L’obligation, tout simplement.

Lorsque j’ai posé ma candidature, je n’avais également pas grand-chose à offrir : il faut dire que mon niveau de vocabulaire est très moyen, mes fautes d’orthographe sont nombreuses (parlez-en aux pauvres Jeff Kanji ou Fenryl…). La seule chose que j’avais un peu pour moi était ma volonté de chroniquer des genres peu nombreux sur NIME : Grunge, Post-Grunge, Metalcore, Blackened, etc. Ne vous y méprenez pas, ce ne sont pas seulement ces genres que j’aime, mais j’espérais qu’avec cette proposition, j’avais une possibilité de faire ma place parmi l’équipe. Ceci étant fait, mon "devoir" est maintenant de proposer ces chroniques. Évidemment, BRING ME THE HORIZON fait partie du lot.

Ayant évité le sujet depuis le début de la chronique, profitons de ce dernier paragraphe pour parler de "Suicide Season". Après avoir fait du Deathcore, nos hommes à la subtilité zéro suivent simplement le nouveau mouvement, et quel mouvement merdique c’est. Les gars proposent maintenant du Screamcore, le sous-genre à la mode. Sur le plan structurel, il s’agit ni plus ni moins de la même chanson avec à peine quelques variantes. BRING ME THE HORIZON fait passer les chansons de MOTÖRHEAD comme étant très variées. Que dire de la voix qui est extrêmement pénible : après la dixième écoute (mon minimum avant de chroniquer un album), j’ai immédiatement supprimé le disque sur mon ordinateur : une délivrance pour un chroniqueur aux oreilles ensanglantées.

Morceau préféré : ha ha ha.