Godspeed ! Le BÖLZER nouveau sera sorti quand j'aurais trouvé le temps d'écrire cette pseudo-bafouille, non sans quelques appréhensions tandis que sa réception semble dors et déjà mitigée, séparant les couples et déchirant les familles (*).

Les oreilles encore vierges de toute note du petit dernier, "Hero" de son prénom, prenons le temps de célébrer, de louer le fait d'armes qui révéla réellement l'aura (ha ha) de BÖLZER au monde avec un des tous meilleurs EP de ces dernières années.

"Aura" c'est certes un peu "Entranced By The Wolfshook", tube blackdeath/deathblack interplanétarotranscosmique mais pas seulement.

"Aura" c'est aussi un organe vocal schizophrène clair-obscur, un rugissement prophétique, incantatoire. Une charge brumeuse, liquide, imposante qui, traversant les astres, s'abat sur nos oreilles. "Aura" c'est le riff qui ne faiblit jamais, implacable, destructeur, dessinant le contour d'une bête terrible, d'un colosse : un monstre de légendes.

"Zeus – Seducer Of Hearts" c'était sur "Roman Acupuncture", premier témoignage d'existence du groupe. Il me semble qu'ici Bölzer – la foudre (**) – revêt le corps de Zeus comme un habit, et qu'en mon cœur, je suis bel et bien séduit.

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(*) Eh bien je l'écoute maintenant il est pas terrible, ça va encore me prendre trois plombes ça.
(**) Le nom Bölzer viendrait de l'Allemand Suisse "Bolzen", "éclair"... et aussi de plein d'autre choses. Je ne vous ferais pas l'affront de recopier ici la page metal-archives.