Gros foutoir indescriptible, loin d'être linéaire, "Tetragrammaton" m'a soufflé. Oui, y'a des moments plus calmes et redondants, mais pris en un seul bloc, cet album défonce. Il fait sourire aussi.

Les deux pièces des extrémités permettent de colmater les fuites, ça débute et finit avec brio. Au centre, on a "Drugs" qui nous fait voyager le poing levé, "Human" avec son refrain qui nous donne envie de faire sauter le Moyen-Orient et après, du bon sans plus.

C'est suffisant pour me satisfaire et me surprendre !

Et ce que j'aime de ce groupe est qu'il fait différent chaque fois. Il joue gros, expérimente, prend des risques et n'a pas peur de tanguer sur une ligne invisible entre le « trop » et le « très limite ».

« Kill by the hatred of the ayatollah ! »