Mon avis a beaucoup évolué sur cet opus.
Car cet album avait le bon goût du passé.
Un passé RHAPSODYque que Luca fait sien en convoquant sa carrière solo du bon temps où elle n’était pas tombée dans les projets foireux (oui non, moi, LUCA TURILLI’S DREAMQUEST, ça m’a à peine amusé). Inutile de rentrer dans les détails, c’est de la grande pompe comme je l’aime, avec des soli de guitares dans tous les sens, un retour des soli de claviers (qui, il me semble, venaient à manquer dans les derniers RHAPSODY), et même quelques bonnes surprises comme cet hymne Pavarottien tout en Italien, que ma mère a beaucoup aimé, oui merci pour elle.

D’ailleurs, bon choix que l’Italien, l’Anglais, moi, ça m’emmerde dans le speed.

Et puis vint alors le problème, c’est que cet album n’avait que le goût du passé.

Déjà, il y a ce choix de chanteur craillard à la Olaf Hayer (non, en fait, exactement comme lui), qui pourtant a les mêmes capacités que Lione au chant lyrique, mais n’en fait guère un usage intéressant. Et puis il y a des compositions qui finalement ne sont ‘que’ de l’ancien TURILLI. Que certes, j’ai beaucoup apprécié à l’époque (ma mère un peu moins, mais merci de demander), mais là, il aurait fallu autre chose.

Pareil, mais avec autre chose.

Maintenant, je dis ça je dis rien. Avec toutes ces compositions là, et juste avec Fabio en plus dans le line-up, je me serai branlé avec des yeux globuleux pendant de longs mois.
Ce n’est donc finalement pas tant l’absence d’Alex que celle de Fabio the Fucking Lione qui me dérange.

Et aussi, j’aime bien certains refrains mais pas tous.
Et c’est très important, les refrains.