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Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 23 Avril 2009 par CHARLIE

Tout d'abord bonjour,

Je ne poste pas souvent de commentaire sur votre excellent site, justement parce que je n'y trouve rien à ajouter. Cet édito est puissant car sous ces airs de fausse dénonciation gentillette, on touche un vrai problème de fond. Pour moi, le sujet internet tout gratos, est bel et bien un problème. A commencer par l'industrie artistique. Je n'ai que 25 piges, je connaîs sans doute moins de choses que beaucoup d'entre vous mais certains commentaires pro bittorent, emule et tout caca d'oie confondu m'ennuient profondément, dans le vrai sens du terme.

J'omets volontairement la partie "business" major & co de mon commentaire, ça évitera à tous les pseudos anarchistes de s'envoler sur le sujet.

Je me mets dans l'optique du demandeur de musique. Internet donne tout. Magnifique. Enfin comme diraient certains "l'époque où on cherchait le disque c'était bien bandant". Eh oui, pas comme aujourd'hui : on a tout, sans se défoncer, on apprécie donc moins.
Plusieurs commentaires annoncent que la recherche, d'un disque voulu, d'un son que l'on cherche, bref la recherche du style de musique auquel on va se trouver est "chiante". Et c'est là tout le coté passionnant. Avant il y avait le "mon cousin m'a fait écouter", "mon pote", "un vieux culture rock de mon père", même une affiche genre percutante pouvait embrayer sur une recherche.
La magie de la passation du pouvoir. Ze power of the music ! L'émotion du son, de l'imagerie, de toute l'idolâtrie que l'on pouvait connaître autour d'un groupe se faisait. Les mythes se créaient, s'ancraient dans l'histoire.
On regardaient ensuite qui le groupe remerciaient à la fin du bookleg et on se renseignait sur les noms qui nous faisaient vibrer.

Je vais enfin faire mon petit encart business, oui j'ai menti précédemment. Donc, disais je, les membres des groupes devenaient de véritables star à nos yeux. On lisait plusieurs biographie du même groupe, on achetait des posters et surtout on acheter leur disques. Car avec vos denier de l'époque, Lars Ulrich s'est peut être offert une bonne bière pendant une répète, Luca Turilli s'est peut être acheté un jeu de cordes.... Raisonnement d'enfant face au monde réel, mais nous sommes tous enfants devant nos idoles non? Bref, on se sent participer à leur œuvre.

Quand Sammet a sorti ses Avantasia, je me suis senti vraiment impliqué en me disant que d'avoir fait une vente de plus pour EDGUY l'avait peut être aidé à faire d'autres trucs. On s'en fiche si c'est vrai ou non. C'est magique...
Avec "internet tout arrive en un clique", c'est fini ça ! On est loin face à l'artiste.

J'ai quasiment fini mon commentaire "bisounours le monde est génial", mais j'ajouterai rapidement et sans trop de détails qu'internet et en particulier Youtube et consorts rendent la musique accessoire, car souvent couplé à autre chose. A la base, la musique c'est sans écran. On ne cherche pas un autre titre alors qu'on en écoute un autre. Un album s'écoute de A à Z avec ses hits et ses bouses. C'est très important ! Ensuite pour répondre aux idées genre "internet a fait que l'on a pas besoin d'être fortuné pour être mélomanes", je n'ai jamais roulé sur l'or et j'ai beaucoup de CD. Seulement j'ai évité les fringues attirent minettes qui coûtent bonbon, les bouteilles en boites de nuit, les pots custom des scooters etc. J'avoue être sans doute passé à coté de bon films au ciné ou de bons matches de foot pour me payer des disques. C'est un choix. No Regret, No remorse. Enfin internet = perte de la pochette. Horrible. Je n'imagine même pas comment aurait été ma vie si je n'avait pas lus et vu les photos des livret du "Dawn of victory" ou les photos des membres dans le premier SECRET SPHERE.

Internet : cliqué, c'est zappé....

Allez comme dirais SONATA ARCTICA "blank file in their memory" et surtout comme dirais Schwarzy : "vous êtes effacé"......

Stay Metal and keep the fighting spirit.

Charlie.



Quel(s) futur(s) méga-groupe(s) dans le Metal ?
Par THE MARGINAL
Le 17/03/2009
Le 20 Avril 2009 par NONO75

Ah!! Qui sera capable de Maiden et Metallica la sempiternelle question qui revient, qui fera mieux que Slayer sur Reign in Blood ...

Eh bien moi je vais vous le dire, il y a deux groupes qui comme le fut Maiden et Metallica, sont les leaders d'un style en plein essor en ce moment des groupes qui produisent de très bons album; ces groupes portent les noms de DARK TRANQUILLITY et IN FLAMES.

Mais voilà ils manquent d'une reconnaissance qu'ils méritent car c'est une musique peu accessible à la 1ère écoute car trop agressive et puis on vit une époque où il faut faire partie de la "communauté métal" pour apprécier ces groupes ce qui n'est pas le cas de Metallica par exemple.

Par ailleurs les groupes ayant une grande audience (Maiden et Metallica tjs eux !!) ne font absolument pas profiter de leur aura à ces groupes qui ont fait des reprises remarquables d'eux préférant prendre des brêles exceptés pour Machine Head cette année un scoop !!!

bref, la vraie question c'est : Quand est-ce que les metalleux seront vraiment solidaires les uns envers les autres ???
On en Crêve !!!!



Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 20 Avril 2009 par LOVISOL

J’ai un peu les mêmes problèmes que Blacksheep : le stockage, la poussière, les héritiers, la poubelle, etc. (déménager ? un cauchemar !) Mais j’ai aussi certainement le même plaisir à ressortir les petites rondelles et à m’extasier béatement en écoutant notre musique favorite.

Alors pro-Internet ou anti-Internet ? Cette question ne se pose pas. Pro, évidemment. Pour plusieurs raisons :

- Possibilité d’écouter avant d’acheter. Ça a l’air de rien, mais c’est un pas en avant énorme. Oui, il y a eu une époque où on achetait des albums sans en connaître le contenu. Souvent sans en avoir entendu une seule note. On se fiait à une bonne critique dans un magazine spécialisé, on emportait nos piécettes à la Fnac, on achetait l’objet du désir, on rentrait aussi vite que possible, on essayait de se ménager une grosse demi-heure de tranquillité, on insérait la cassette, on priait ou plutôt on espérait très fort, on retenait notre souffle puis on appuyait sur Play. Et on écoutait les premières notes, le cœur battant la chamade. Parce qu’il ne fallait pas se tromper souvent. C’était un sport plutôt onéreux. Et on avait une petite larme d’émotion à l’œil quand la musique était bonne (non, pas fan de JJG). Ou alors une petite larme de déception. C’est dingue, le nombre d’albums que j’ai acheté en aveugle sans rien connaître du groupe en question. Led Zep, Aerosmith, The Angles, Cinderella, Queensryche, Pretty Maids, Tesla, Jane’s Addiction, Alice in Chains, Dream Theater et plein d’autres (je ne mentionne ici que des bonnes surprises). L’autre possibilité était d’écouter d’abord chez un pote, chez celui qui s’était lancé. C’était un peu à chacun son tour de prendre des risques... Donc, oui, c’est chouette de pouvoir écouter (au moins un peu) avant d’acheter !

- Possibilité de découvrir des groupes. Les magazines spécialisés étaient bien, mais Internet est forcément plus complet. Facile : qui ici n’a pas découvert un groupe sur Nime ?

- L’accès à l’information. Ouah ! A une époque, il n’était pas très simple de se procurer la discographie d’un groupe, surtout si on avait un peu raté le début de leur carrière. Je me souviens avoir galérer pour celle d’UFO par exemple. Il y avait encore et toujours les copains, les copains des copains et les magazines spécialisés avec le courrier et les questions des lecteurs. Bonjour monsieur Rock & folk (ou Best, ou Enfer Magazine, ou Métal Attack, ou HRM...), pourriez-vous m’indiquer la discographie d’Untel ? C’est quand même plus simple de pianoter un peu sur son clavier et d’avoir l’info quasi instantanément.

- L’accès à la musique, tout simplement. Ben oui, pour celui qui habitait au fin fonds de la province, il n’était pas évident (mais alors pas évident du tout) d’acheter ce qu’il avait envie d’acheter (sans parler du coût). Certains albums étaient introuvables, ou presque. Alors quand on arrivait à mettre la main dessus. Ppfffff.... L’extase ! (ou pas loin...).

Alors Canard est un vieux con qui ne sait pas s’adapter à son époque ? Que nenni ! Il rappelle aux plus anciens des moments de fébrilité, d’immenses plaisirs, d’émotion à l’état pur, des montées d’adrénaline, des joies simples. Une bonne vieille séance nostalgie, merci ! Et pour les moins anciens, il essaye d’expliquer ce que c’était que d’acquérir un putain de bon album à une époque pas si lointaine que çà. Il essaye d’expliquer la passion du collectionneur mélomane comparée à la société de consommation actuelle où le jetable est roi. Certains comprendront, d’autres pas. Ce n’est pas si important que ça finalement. Ça ne changera pas la face du monde.

L’autre question : pro-téléchargement, anti-téléchargement ? Pro pour ce qui est introuvable. Pro pour découvrir. Anti si ça ne sert qu’à faire monter un compteur de Go. Après, il ne faut évidemment pas oublier les artistes. C’est trop facile de dire qu’ils ne touchent pas grand-chose sur la vente d’un CD. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne touche rien sur un CD non acheté.

Et puis il y a aussi ce problème de prix des CDs. C’est vrai, c’est cher. Mais comme le fait remarquer Nabomouette, il est judicieux de comparer avant d’acheter. Certains sites en ligne proposent énormément de bons albums (neufs) entre 6 et 11 euros...

Pour finir, le métal survivra-t-il à cette nouvelle ère technologique ? Tant qu’il y aura des passionnés, sans aucun doute. Et après ? Après, les passionnés que nous sommes seront tous morts...

Je vous remercie d’avoir lu jusque là et je vous souhaite bien du plaisir musical à venir, hard & heavy & autres évidemment (ce serait dommage de se limiter au métal) !

(vieux con ? quand on a la chance de vivre suffisamment longtemps, on finit tous par devenir le vieux con de quelqu’un...)


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par BLACKSHEEP

Salut Nightfall, salut Canard.

J’ai 40 balais, donc je suis de la génération ou on dépensait un gros budget pour les disques, mais il y a 20 ans je n’avais pas d’ordi donc je ne dépensais rien pour l’informatique. Sauf erreur de ma part, une machine moderne et performante avec un accès Internet, ce n’est pas gratuit. Pour ma part, jusqu'à présent, je ne télécharge pas, je ne connais même pas la procédure. Mais à moins d’utiliser les moyens prêtés par votre employeur, amis ou parent, d’une certaine manière vous payez toujours pour la musique, mais différemment. En ce qui me concerne j’aime le disque en tant qu’objet, mais une vraie collec de vieux métalleux, ça fait vite des centaines de rondelles de plastoc, il faut pouvoir stocker tout ce bazar, parfois quand je dois faire la poussière ou en cas de travaux ou déménagement, je me dis que ceux qui préfèrent le virtuel n’ont pas tout à fait tort.

Mais au jour de mes funérailles mes héritiers qui n’ont que faire de ma funeste passion pour le gros son qui tâche, seront bien embêtés et ne sauront quoi faire de ces encombrants. Ca partira peut-être à la poubelle, mais ça ne sera plus mon problème, mon destin sera accompli. Et ces fameuses rondelles et ces concerts de Metal, ils auront rendu mon séjour sur terre plus agréable.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par NABOMOUETTE

@ Heptagram

En effet, le CD est cher. Très cher. Surtout en magasin (et encore, pas les boutiques d'occaz type Gibert, OCD et quelques indé, mais je comprends tout à fait qu'on puisse vouloir acheter seulement du neuf, et donc éviter ces endroits).
Cela dit, ça ne veut pas dire que le monde entier se calque sur les prix (exorbitants) de la FNAC ! Tu achètes un peu sur internet ? Parce que sur Amazon par exemple (neuf, rapide, sérieux, bref jamais rien eu à redire sur eux), tu trouves énormément d'albums à des prix très abordables. Pour te donner une idée mon Drudenhaus (puisque tu m'as l'air d'être toi aussi fan d'ANOREXIA) je l'ai pas payé plus de 10 euros, je crois. Et aujourd'hui j'achète quasiment plus en boutique, tellement les différences sont énormes !

Cela dit, ce commentaire n'est pas simplement de la publicité subliminale, alors je vais tenter d'étayer un peu mon propos...

Oui, les prix montent, et oui c'est la crise (quoique, cette histoire de crise c'est plus psychologique qu'autre chose, enfin...). Disons qu'on a réussi à nous faire intérioriser l'idée que c'était la crise.
Simplement, ça irait beaucoup mieux si les consommateurs étaient un peu moins débiles ! On nous fait croire que le prix normal d'un CD est de 20 euros et paf ! Le tour est joué ! Comme ça on peut même faire une fleur au client en lui disant "Cette nouveauté est à PRIX CASSE, une OCCASION EXCEPTIONNELLE à saisir, je vous la fait à 18 EUROS !!!" Quand on voit quelle part touchent les artistes, ça me fait doucement rigoler...

Sérieusement, vous exercez votre esprit critique parfois ? Améliorer son "pouvoir d'achat" (ce mot est à la mode, c'est pas ma faute), ça passe aussi par réaliser qu'on se fait flouer. C'est tellement devenu pavlovien d'aller à la FNAC pour ses achats multimédia qu'on pense que leurs prix sont normaux, et ça leur permet de les augmenter à leur guise (vous vous rappelez, le lancement de la chaîne FNAC, comme les disques étaient bon marché ? C'était quasiment révolutionnaire à l'époque !). De toute façon, les clients (qui sont débiles, rappelons-le) suivront.

Bref, aujourd'hui le pouvoir du consommateur, c'est le pouvoir d'exercer son libre arbitre, le pouvoir de ne pas acheter. Avec une conséquence toute simple (et utopique, oui, je sais...) : si tout le monde s'y met, téléchargement ou pas, ça ira beaucoup mieux.

J'ai un peu dévié, mais ton commentaire Heptagram m'a un peu fait réagir.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par AES

Notes, Ptitebelette, que j'ai volontairement mis "falses" entre guillemets, j'ai horreur de ce terme comme de son opposé. Le Metal a besoin de vivre, et ce n'est pas en téléchargeant 300 gigas comme un sauvage qu'on prouve son respect : pour moi, c'est cela l'aliénation : l'égoïsme à son paroxysme. Il faut faire la part des choses, la passion et le respect vont de pairs. Question d'éducation.

Je suis d'accord avec toi pour une forme de gratuité nécessaire de la culture, je te suis complètement. Je ne te suis cependant pas dans ta définition de l'aliénation vis-à-vis de la musique, elle serait plus de l'apanage des fétichistes monomaniaques à tendance obsessionnelle que d'amateurs de musique. L'objet certes, le cd certes, mais je ne connais personne qui s'enorgueillisse de la stricte possession d'œuvres musicales : à la rigueur, un collectionneur, mais je doute qu'un collectionneur collectionne des cd's sans les avoirs écoutés ou sans s'intéresser à leur contenu. Je ne pense pas que cela existe. Par ailleurs, entre un type qui achète le cd et l'autre qui télécharge un mp3, il y a toujours "consommation" de musique à la clé, seul le support change - et à la clé, la rémunération (ou pas) de l'artiste.

Dans la musique, il y a les notes. Mais aussi et surtout, il y a les artistes. Quand on télécharge massivement et abusivement, ce ne sont pas les termes "passionné", "intègre" qui me vienne l'esprit, si tu vois ce que je veux dire.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par LABBé

Voici le lien vers un article trèèès intéressant de Philippe Axel (auteur de "La Révolution musicale"), sur la loi "Hadopi" et la "licence globale".
=http://www.philaxel.com/2009/04/13/blog-musical/pourquoi-la-licence-globale-fait-elle-si-peur/
Ça donne de la matière pour penser...

Qu'on le veuille ou no, le marché de la musique est transformé à jamais. Il n'est plus du tout contrôlé par la production. Fini, donc, la rareté d'une œuvre, l'album jamais réédité. Fini aussi les trous de catalogue et les skeud jamais présents dans les bacs. Fini… Enfin tout est relatif car trouver une musique très peu connue demande de la recherche pointue et de la patience.

Faut-il rappeler que les distributeurs, les revendeurs et les producteurs ne daignent rendre accessible un produit culturel que si celui-ci rapporte assez d'argent.
Ainsi vers 1995-1996, en France, dans une Fnac d'une grande ville de province, il était impossible de trouver un disque de Black Metal, et donc de connaître l'existence de ce style et de ces groupes, et la presse spécialisée n'en parlait pas. Il fallait lire la presse underground amateur et donc déjà faire partie des initiés. Certains des dits initiés ont d'ailleurs fort regretté la sortie de l'underground et l'explosion commerciale.
Combien de skeuds médiocres ais-je acheté, faute d'écoute préalable, n'ayant pour seuls repères que les descriptions approximatives des catalogues Holy Records ? Combien de bons groupes ais-je raté à l'époque (et ça je peux le quantifier tant j'ai découvert des vieilles pépites grâce à NIME, grâce à Myspace, grâce à Soulseek, etc.) ?

Et vive les groupes auto-produits qui vendent directement leurs galettes sans passer par les distributeurs rapaces. Acheter des disques ? OUI ! A conditions que tout l'argent aille dans la poche du groupe et pas dans celle des labels. Et oui, il y a pleins de petits labels qui font du bon boulot, mais ce ne sont pas les tous petits groupes des tous petits labels qui sont les plus téléchargés, ce sont les gros pleins de fric enrichis depuis des décennies sur notre petit dos.

N'oublions pas que ce qui n'ont pas d'argent pour acheter des disques à 20 euros à la Fnac, soit ils téléchargent et ont plus de chance de sélectionner ce qu'ils écoutent, soit ils subissent le matraquage de la télé et de la radio et ils ont d'autant plus de chance d'écouter de la grosse merde (plutôt que du Metal, ou autre chose).


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par DANTèS

hum...; à mon tour de publier un petit mot sur ce sujet.

D'abord, je n'ai pas le nain ternet.
Mon ordinateur familial, un vieux 98 qui n'a jamais été retouché, ne dispose même pas d'une sortie usb et ne dispose que de 3.8 GO de mémoire totale.
Autant vous dire que pour télécharger... Même si j'avais accès au nain ternet, ça irait pas très fort...

D'un autre côté, je roule pas sur l'or, à part ma bourse d'études, je n'ai pas de ressources, ce qui fait pas une somme immense, alors, comment que je fais ? J'écoute pas de musique ? J'attaque la fnac avec un pistolet à eau pour repartir avec des bacs pleins de nouveautés ? J'écoute fun radio (ironie) ?

Nan !
En fait, j'ai beau n'avoir que 19 ans, je suis un peu un vieux con je crois...

Moi je pense que l'amour de la musique passe par l'effort, par la recherche, le combat, ce genre de choses... Un ami à moi me disait : "Moi, s'il y a une chanson d'un groupe qui me plait, je télécharge toute la discographie", un autre m'avouait même qu'il découvrait parfois des choses étranges dans son PC qu'il avait même oublié...

Je ne comprends pas trop cela... J'ai l'impression que c'est une immense tartuferie : "moi vois, moi prends" parfois, en matant le lecteur windows média de mes amis, il me faut des longues et douloureuses minutes pour en faire le tour... Parfois, il n'y a même pas un lecteur cd ou une platine dans un appartement, tout passe par l'ordinateur...

Je n'ai jamais connu cette époque de gloire dont parle Canard, de toutes manières, quand j'étais enfant, jusqu'au lycée, je n'écoutais pas de musique, personne n'écoutait de musique (ce qui est, par ailleurs, fort triste)...

Mais bon, j'ai évolué, et maintenant, j'écoute tout ce que je peux : je passe mes journées à écumer les médiathèques et emprunter le maximum de skeud possibles, je garde un œil sur les magazines et leurs inconditionnels sampleurs, quand le destin m'octroie un accès internet, je mate les chros de Nightfall et essaie péniblement de chercher du son sur last fm, youtube ou deezer... Mais le plus drôle, c'est que je me suis aperçu que la manière la moins onéreuse de trouver de la bonne musique c'était de passer par les vieux formats, cassettes et vinyles.
Au secours populaire, catholique, mormon, je ne sais quoi, aux puces, aux foires aux touailles, à la fête des couleurs, que de trésors ! pour une ou deux piécettes, des bouts de la légende... Pourquoi acheter 9 euros un cd de DEEP PURPLE à la fnac quand, pour le même prix, on peut s'en choper 4 ou 5 en vinyles ? (bon, ok, il faut avoir du cul, mais le cul, ça fait parti du talent).

Et quelle joie immense de suer pour arriver à trouver son bonheur ! Quelle extase d'obtenir quelque chose qui ne vous est pas servi sur un plateau d'argent ! si j'avais pu télécharger, j'aurais certainement pu obtenir toute la disco d'EMPEROR depuis des lustres, mais je crois que je n'aurais certainement pas été aussi heureux que ce samedi pluvieux, où, à ocd, j'ai découvert Anthems dans le bac des occazes...

Et je pourrais répéter cela des millions de fois (légère exagération)... Chiner, encore et toujours, et trouver enfin ce que l'on cherchait... Je ne sais pas trop, mais cette société qui nous fait croire qu'on peut tout avoir tout de suite et sans fournir le moindre effort, je trouve que ça craint un max...
Et puis, il ne faut pas oublier que certains maniaques (comme moi) aiment un peu les objets, et aiment à contempler des artefacts physiques n'étant pas entièrement constitués de 0 et de 1...

P.S : n'empêche, je téléchargerais bien Nehemah vu que c'est plus trouvable.
P.S.S : et puis se balader en ville avec In Rock sous le bras en 33 tours, ça le fait je trouve !


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par PTITEBELETTE

"qu'est ce qu'on en a à faire que les "falses" écoutent notre musique massivement ? Le temps fera le tri"

C'est intéressant , que l'on puisse considérer des gens comme ayant un droit supérieur par rapport aux autres, seulement par l'acte de consommation et d'appropriation finale du produit. Serait-ce le degré suprême de l'aliénation ? C'est drôle en tout cas, que toutes les personnes qui téléchargent illégalement en hardcore ou en touristes soient considérer comme des parias de la société, ou du moins comme des consommateurs sans aucune morale. Comme ci le simple fait de consommer, rendait inévitablement le consommateur plus apte à comprendre, a voir et à ressentir les sentiments attendus face à une musique...
A moins que la chose importante soit bel et bien le fait de se définir par rapport à son achat... J'achète un disque de Maiden, je fais donc partie donc implicitement d'une certaine intelligentsia, je suis un amateur avisé et moralement acceptable puisque ça y est j'ai dépensé mon argent à ce seul fait : Être définis comme un consommateur d'un produit...

Je ne fais pas partie des puristes qui pensent qu'on devrait tous revenir à un mode d'écoute digne des années vinyles sous brejnev.

Toute forme de cultures doit avoir une certaine forme de gratuité, d'accessibilité, pour tenter de continuer à existe et faire venir à eux des gens qui ne serait pas forcement intéressé à ce genre de musique...
Sinon je ne vois pas la peine d'en faire étalage si ce n'est pour une petite élite trop imbus d'eux même, se qualifiant eux même de "véritables " et à se complaire dans la délectation de possession matérielle, tout aussi éphémère et obsolète que la possession en masse de MP3, qui en fin de compte finit par perdre toute signification. Posséder un objet pour le simple plaisir de le posséder, j'appelle ça de l'aliénation..



Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 19 Avril 2009 par HEPTAGRAM

Effectivement, le téléchargement est devenu le principal moyen d'accès à la musique. Personnellement je suis contre l'idée de télécharger pour écouter alors que des choses très intéressantes ont été faites pour ça (Deezer ou Myspace voire même Youtube). Cependant quand on voit le prix du CD actuellement, il faut se rendre à l'évidence : certains ne peuvent pas acheter la musique et donc téléchargent.

C'est mon cas. Je prends un exemple, le mois dernier je passais dans une boutique de CD, DVD et autres choses bien connue en me disant "tiens, je vais me payer un de ces CD que j'aime tant : Drudenhaus d'ANOREXIA NERVOSA. Et finalement, après l'avoir trouvé, je refuse de l'acheter parce que payer 21 euros pour un CD sorti y'a une paille, d'un groupe séparé, ça me fout un peu les nerfs. Je suis donc reparti bredouille. Tous les CD à 12 voire 14 euros ça serait le top.

Je me souviens encore des larmouillettes que j'ai sorti en recevant L'Hymne A La Joie" du CNK à Noël, emballé dans du papier cadeau multicolore.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 18 Avril 2009 par AKRON

J'ai plutôt l'impression que le CANARD n'est pas si amer que ça (moins en tout cas que certains ont eu l'air de le comprendre), j'en veux pour preuve sa conclusion : "C’est très certainement de cette profusion informative et de cette luxuriance artistique que le Metal pourra renaître. "

Au delà de ça, l'internet a apporté du bon comme du mauvais, j'en suis un utilisateur intensif malgré une collection honnête d'originaux, et je rejoins à 100% l'avis de RAUM posté plus bas (excepté sur le MP3 qui malgré sa qualité discutable offre une plus grande flexibilité d'usage, disons que c'est un compromis...).

Pas tout blanc pas tout noir, c'est comme à peu près tout (CF. les controverses sur les jeux vidéos, les armes etc...), ça ne sert à rien de blâmer bêtement le support, la seule chose qui compte c'est le discernement de l'utilisateur.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 18 Avril 2009 par GROOLIVIER

En ce qui me concerne, je ne pense pas être un "vieux con" (encore que mon avis est subjectif), mais je pense que le téléchargement offre une écoute moins qualitative. En effet, quand on n'a qu'un nouvel album à écouter dans la semaine par exemple, on va se la passer souvent, chose que quand on a dix nouveaux albums par jours, on ne peut pas tout écouter, ou sinon rapidement et distraitement...

De plus, avec la numérisation de la musique on se passe des clefs MP3, des GO de fichiers que l'on va survoler chacun dans son coin alors qu'il serait si bon de faire une soirée entre potes à se faire découvrir des albums en prenant quelques bières...

En revanche, Internet permet un accès à une multitude d'informations sur les groupes, dates de concerts, les albums, il est possible d'écouter ce que l'on veut acheter histoire d'éviter les mauvaises surprises, ce qui est très bénéfique. Au final, selon moi le problème n'est pas véritablement l'outil, mais plutôt l'utilisation qui en est faîte.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 18 Avril 2009 par AES

Complètement d'accord avec nabo : sauf sur un point, pourquoi culpabilises-tu de ne pas avoir connu "cette" période ? Honnêtement, je trouve ça un peu étrange. La prise de recul de nos jours est globalement plus grande, et l'ouverture vers de nouvelles brèches, de nouveaux "absolus" est toujours plus active, plus foisonnante. Ce n'est pas pour dire, mais quand on connaît certains groupes dit cultes, ben y a souvent rien d'extraordinaire musicalement parlant sous le rocher. Bathory ...

Ceci dit, il FAUT comprendre les tenants et aboutissants de ce comportement consommateur de "téléchargement hardcore" qui aliène notre rapport à la musique. Mais, de toute manière ... qu'est ce qu'on en a à faire que les "falses" écoutent notre musique massivement ? Le temps fera le tri ... toujours : les passionnés eux, achèteront le plus souvent qu'ils peuvent, ceux-là continueront pendant 20 ans, et ceux-là peuvent le devenir complètement via Internet. Lorsque je suis tombé la première fois sur le "Toxicity" de System dans une distro de merde par chez moi, ça a été la grande claque, le détonateur : seulement voilà, par là où j'habite, il n'y a RIEN de metal sur tout le territoire, ou si peu ... si peu. Internet m'a permis de continuer à cultiver cette passion, cette flamme dévorante ... via le téléchargement, oui, obligé, mais aussi, par scrupules, par amour et par respect, via l'achat de disques, de tee-shirt. Je veux dire qu'on peut être aussi un passionné, reclus dans une île vide de fans purs et durs de metal (bon ok, on doit bien être 4 clampins sérieux en tout), et télécharger faute de structures proposant le minimum vital.

Tout le problème est dans l'auto-régulation, et surtout, le respect, l'amour que l'on porte à ses chers artistes ... certains ne comprendront jamais cela. Mais de ceux-là, on sait déjà ce qu'ils écouteront 10 ans plus tard. Et ce ne sera certainement pas du metal.


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 17 Avril 2009 par NABOMOUETTE

Oui, on ne peut pas refuser la modernité. Il faut vivre avec son temps, blablabla.

Enfin quand même, quand on voit le rapport qu'entretiennent certaines personnes (de plus en plus nombreuses, et aussi de plus en plus jeunes, ça promet pour les générations à venir) à la musique, c'est un peu inquiétant. On télécharge ; on écoute une fois ; on oublie ; on télécharge un autre truc ; etc.
Comment peut-on approfondir la musique qu'on écoute si, en une nuit, on télécharge dix fois plus que ce qu'on pourrait physiquement (c'est-à-dire en ne faisant que ça de sa vie) écouter en une semaine ?! Et je peux en parler, j'ai eu ma période, mais un jour je me suis rendu compte de la débilité de cette démarche.
Internet, on ne peut pas le renier, il faut l'accepter. Mais c'est quand même un peu dommage de voir à quel point ça nivelle par le bas et tue la création musicale vraiment originale.

"Moi, j'kiffe grave la zik. 'Garde ça, j'ai 85 Go sur mon DD ! Toute la disco de Maiden, ça tue grave. Oué."
Oh putain ! Alors c'est devenu ça, l'amour de la musique ?

Oui, internet permet de découvrir, pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, des centaines de bons groupes qu'ils iront peut-être même voir en concert. Et s'ils ont une illumination d'ici là, ils achèterons leurs disques. Mais voilà le problème, c'est qu'il faut une démarche de l'utilisateur (parfois, j'aime pas parler d'auditeur pour certains cas...) : je découvre ; j'écoute attentivement ; j'aime ; je me régularise en achetant les disques. Sauf que cette démarche, de moins en moins de personnes la pratiquent. C'est là où le bât blesse. Or, les artistes, eux, méritent d'être payés ! Voilà le seul point où tout le monde sera à peu près d'accord, personne n'aimerait qu'on lui refuse la rémunération de son travail sous prétexte que tout le monde l'a piraté. Sauf que beaucoup ne sont pas sensibilisés à cette problématique : de la bouffe, c'est pas (encore) numérique, ça se pirate pas. Une voiture non plus. Et un fichier informatique n'a jamais soigné personne ni éduqué des enfants. De la musique : ça se pirate !!! Formidable, non ? Le voilà, le fléau de notre époque : l'égoïsme.
C'est vrai, quoi ! Après tout, pourquoi payer pour un truc qu'on a déjà en mp3 ?
Certes, les CD sont chers de nos jours, et personnellement je n'accepte pas de payer le prix fort. Si je trouve pas un truc à prix acceptable ? J'attends de le trouver, je prends mon mal en patience. C'est là que se développe l'envie, et donc le plaisir. Quel jouissance que d'écouter enfin quelque chose qu'on a cherché pendant longtemps ! Ce plaisir-là est inaliénable.
Et pour ceux qui ont pas d'argent, où autre chose à fait de celui qu'ils ont, je vais leur donner une technique : internet. Sincèrement, pour découvrir les groupes et tout, on a suffisamment de moyens. Deezer, YouTube, MusicMe, MySpace et d'autres, des sites de ce genre, y en a plus que d'heures de jeu sur le compte WoW d'un geek de 15 ans. Alors prétexter qu'on est obligé de télécharger pour écouter la musique qu'on aime, quelle hypocrisie...

Alors merci Canard ! Moi, je te dis bravo !
On pourra te taxer de vieux con. Oui, sûrement. Mais forcément quand on a vécu les deux époques, on doit avoir un peu de nostalgie et un goût amer dans la bouche.
A chaque fois que je lis ce genre de texte, j'ai toujours un pincement au cœur : au fond, je regrette un peu de n'avoir pas connu ce temps-là, d'être né trop tard. Pour moi qui n'ai que 17 ans (et paf, décrédibilisation totale de tout ce que je viens de dire !), entendre ce genre de parole, ça me fait toujours un petit quelque chose. Merci beaucoup !


Internet, c'est de la balle !
Par CANARD WC
Le 15/04/2009
Le 17 Avril 2009 par ZEJACK

Je pense pas qu'on puisse considérer que se forger la disco complète d'un groupe en CD (ou cassette à l'époque) en achetant patiemment tous les albums et la télécharger ait la même "valeur". On télécharge (à mon sens) souvent pour tester mais si on veux avoir l'intégralité de la disco d'un groupe, c'est qu'on est fan... donc on télécharge pas (trop).

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