Album de l'année !

Écoutez, ce disque est tout simplement unique. Profond, riche, intarissable. Une œuvre majeure que tout métalleux doit connaître. Et là, je m'adresse aux nouveaux, aux jeunes metalheads de 16-17 ans qui surfent à la recherche d'albums qui leur feront choisir le Metal plutôt que la pop comme point d'ancrage ! Il y a peut-être une cinquantaine d'incontournables comme ça dans l'univers du riff démoniaque. En frais de Black avant-gardiste, celui-ci est un digne représentant, peut-être le souverain.

Oui, "At The Heart Of Winter" est le plus culte et admiré des albums d'IMMORTAL, car il marquait avec une magie noire un changement souhaité par tous. Cependant, dans mon cœur de serviteur du Diable, "Sons Of Northern Darkness" remporte la palme de leur discographie. Pourquoi ? Parce que les germes plantés sur "ATHOW" et sur "Damned In Black" donnent les résultats escomptés à un niveau de maîtrise insurpassable. "SOND", c'est IMMORTAL dans toute sa « splendeur », c'est le Black polaire parfait sans les gimmicks de "ATHOW", c'est le Black scandinave violent et mélodique fusionnant avec génie la violence et les atmosphères glaciales si chères à la formation. En gros, on voyage un chouia moins, mais on voyage mieux.

Cet opus renferme tout ce que le Speed Mélo peut offrir de mieux : des pièces rapides, joyeuses (si ça c'est pas la joie mes amis, je sais pas !), des refrains accrocheurs et rose bonbon (y a que FREEDOM CALL pour parler si bien de guerriers avec un accent à l'eau de rose !)... Des riffs directs et variés, de la tendresse ("My Bleeding Heart", une de mes balades préférées, tous styles confondus, un slow parfait), des chœurs en quantité industrielle, de l'espoir et du positivisme en notes (ce que plusieurs qualifient de "White Metal"), des soli aériens, des breaks subtils, un brin d'airs épiques, mais surtout de l'énergie bienfaisante qui donne envie de vivre mes amis.

Chaque pièce de cet album est une décharge électrique, un roulement de tambour, une invitation à tirer de l'obus... Cette violence à peine dissimulée s'était fait sentir sur "Mercenary", mais le tank meurtrier a revêtu une coque double épaisseur sur "HVP". Appelons ça de la maturité, autant technique que musicale.

Un disque qui s'écoute tout seul, non pas des suites d'un laisser-aller dans la production, mais à cause de l'impeccable création des pièces de ce "Shadowland". NOCTURNAL RITES est un groupe à découvrir, ne serait-ce que pour l'authenticité et la simplicité de leur recherche musicale. Les Scandinaves ne réinventent pas le genre, bien qu'ils aient pondu quelques albums marquants, dont ce "Shadowland", accrocheur au max.

Ce "Delivrance", de par son artwork et ses atmosphères nostalgiques, nous plonge dans cette atmosphère de campagne scandinave si attirante et épeurante à la fois que cultive OPETH depuis ses débuts. Les morceaux sont merveilleusement construits comme toujours, mais ce qui retient l'attention avant tout est cette signature si hypnotique, près du rêve. On s'imagine sans peine dans un vieux film muet, dans une ferme en noir et blanc où la misère et la vie simple des cultivateurs nous évoquent des ombres fantomatiques d'un passé si laid et joli à la fois.

MOONSORROW, bien que jeune, démontre déjà des qualités harmonieuses exceptionnelles, réussissant sur ce deuxième album à mélanger agressivité viking, plaisir folk et atmosphères pagan.

Regardez-moi cette setlist ; il y a de tout pour absolument tous les goûts !

Noir, suintant, mélancolique, brutal, mélodique, folklorique... NEGURA est une perle d'eau trouble.

Quand NILE arrivait à mettre tout le monde d'accord. C'est aussi simple ça.

SHINING atteint sa majorité en 2002 avec "Angst". Il a trouvé simultanément sa personnalité, la sonorité spécifique qu’il nous servira sur les albums à venir et un alignement de musiciens ultra talentueux. La majorité d’entre eux demeureront d’ailleurs sur "IV".