Souvenez-vous : les débuts d'ANATHEMA (2 E.P. & 1 album) et de THE BLOOD DIVINE (2 albums)... Souvenez-vous du chanteur, Darren WHITE. Hé bien, sans trop savoir ce qu'il végétait depuis belle lurette, je le retrouve par hasard dans les bacs au Centre Leclerc de Vallet (Nantes) à la suite du Hellfest 2010 !!!

En effet, d'un sticker, avec le logo du premier groupe cité, surgit une pochette sépia étrange : un tronc humain tout en chemise (camisole ?) coiffé d'un... (d'une ?) "truc" faisant penser à une banane de rocker ou à la tête d'un oiseau - je n'arrive toujours pas à savoir - bref, ce logo additionné à son nom en toute lettre ne font ni une, ni deux, hop, je m'l'achète ! Puis, je découvre...

Oh joie, il chante vraiment ! Nous reconnaissons d'emblée ses intonations graves. Et pour la musique qui l'accompagne, me demanderez-vous ? Une petite bouffée de Metal frais, sans prétention mais à nouveau, nous sentons la passion qui habite ce musicien et son univers musical.

Si c'est du Doom atmo dans son ensemble, faut bien saisir qu'il y a un Metal "moderne" qui l'habille - tendance Rock, suggèrerais-je. Mais l'horizon musical est multiple et le florilège d'ambiances - principalement la mélancolie et la rage (voire la frustration) - confère à cet album un chouette univers varié. Un peu comme si THE BLOOD DIVINE s'était calmé et qu'il avait retiré le style 70's - voir chronique de "M.y.s.t.i.c.a".

Attention, si ce n'est pas un album expérimental, il nous emmène quand même dans plein de directions différentes. C'est bien simple, si vous aviez accroché à la voix de Darren, alors vous aimerez ce "Monumental..." car il n'y a pas de linéarité ; beaucoup de break, de relances, de mélodies et de rythmes différents.

Alors les riffs sont simples, facile d'accès - pas de réel solo - et, vu leur variété, nous ne nous lassons pas à son écoute. Très atmosphérique (et Doom léger, donc), SEROTONAL se distingue à nouveau en ne ressemblant à personne. Du moins, au premières écoutes. Parce qu'à un moment, il nous semble manquer un petit quelque chose pour que ce groupe ait une personnalité forte, foncièrement attirante.

Ce n'est pas un album à bouder mais reconnaissons que peu d'entre-vous tomberont dessus, l'achèteront et l'aimerons comme votre serviteur. Sachez néanmoins qu'il existe et qu'en concert, j'ai ouï dire que ses musiciens étaient bons...

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Après renseignements récoltés, j'appris que ce groupe avait débuté en 2004 avec une démo "The End Of Everything" puis qu'un E.P. suivit en 2005 ("The Futility Of Trying To Avoid The Unavoidable") et qu'enfin un "single" (avec "Self Seisure" & "Chaosmind" ici présents) débarque avant ce fameux 1er album de SEROTONAL.