Recherche avancée       Liste groupes



      
SLUDGE  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

- Membre : Kingdom Of Sorrow, Rex Brown , Pantera, Goatwhore, Eyehategod, Corrosion Of Conformity, Black Label Society, Acid Bath, Kirk Windstein
- Style + Membre : Down
 

 Site Officiel (916)

CROWBAR - Time Heals Nothing (1995)
Par ENENRA le 21 Février 2012          Consultée 3532 fois

La bande à Windstein n'est pas du genre à se reposer. A peine après avoir enregistré un album, elle part en tournée. A peine je suis rentré de tournée, et vas-y que je t'enregistre un nouveau disque. Cette productivité accrue est assez représentative d'un temps révolu. Aujourd'hui, il nous faut attendre 3 longues années en moyenne (et encore je suis optimiste) pour voir fleurir la nouvelle offrande de nos petits groupes chéris. Cependant, comme nous l'auront prouvé moult groupes avant eux, cette productivité élevée n'entache en rien la qualité des albums délivrés par le groupe, même si elle n'aide pas au renouvellement de la musique. Mais bon vous savez... Comme disait le père Jean-Jacques "Quand la musique est bonne. Quand la musique donne. Quand la musique sonne. Quand elle ne triche pas" et bien... c'est cool ! (Il finissait pas ses phrases l'ami J.J donc bon... j'improvise)

Donc CROWBAR ne varie pas vraiment la recette encore une fois, il fallait (presque) s'y attendre. Mais, il y a un "mais", il sait injecter un peu de nouveautés, modifier un peu la tournure des morceaux par rapport aux précédents opus. Comme une volonté de les rendre plus chargés en émotions et d'accentuer la facette triste et désespérée du groupe. Sans délaisser pour autant le côté Hardcore qu'ils savent si bien donner à certains passages de leurs albums, la voix dure et désespérée à la fois de Windstein à la clef.

Il faut dire que CROWBAR est un poil lunatique, et encore plus sur cet album. Changeant du tout au tout au fil de l'album, passant des acharnées "The Only Factor" et "No More Can We Crawl" (au riff final DOWNien) à la chanson éponyme totalement désespérée, garnie de ces déclamations du frontman résonnant encore dans ma tête... Le désespoir du grizzly solitaire.
Désespoir chargé de groove cela dit grâce au travail qu'on imagine soigné de Windstein et Thomas sur leur instrument, faisant "tourner" les riffs à l'infini et sachant avec une habileté assez particulière, pour un groupe de Sludge j'entends, insérer quelques changements dans leur jeu le temps de quelques secondes afin de donner plus d'impact au tout (cf. le petit lead de guitare vers la fin de "Lack Of Tolerance", simple sûrement mais ultime). Là où le batteur n'apporte pas grand chose à la musique (qui de toute façon n'a pas vraiment besoin de lui mise à part pour la plomberie et le soutien des troupes au front) et où le bassiste est encore une fois assez camouflé par une production proche de celle de leur galette éponyme.

Cela dit, Ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas prévoir la corde et le nœud coulant à proximité. Car "Through A Wall Of Tears" et "Embracing Emptiness" aux noms évocateurs savent aussi nous attraper les tripes et plomber l'atmosphère générale pas si "bayou" que ça de l'album. Dans la rubrique "J'entretiens ma dépression" ça se pose bien. Surtout la seconde où le frontman nous gratifie de sa voix claire que je trouve tout à fait respectable et prenante. Tout ceci en total contraste avec des moments totalement furieux et, pour le moins, déchaînés. J'en veux pour preuve le final de "Sill I Reach" qui n'était déjà pas à la base une des plus gentilles.

CROWBAR, toujours chargé de ce feeling gras et lent qui le caractérise, est donc de retour parmi nous. Délivrant un disque plus homogène en terme de qualité, il sait toujours autant capter l'attention de l'auditeur avec ses paroles rudes et pleines de tristesse. En 1995, si les 3 albums de CROWBAR avaient été des cartes et que vous les possédiez vous auriez pu dire que vous aviez une tierce belotée à l'atout. Vous savez ce qu'il vous reste à faire, gentlemen.


Learn from all this. Learn to be a man.

A lire aussi en SLUDGE par ENENRA :


IRON MONKEY
Iron Monkey (1997)
La référence Sludge




DYSTOPIA
Human = Garbage (1994)
I call it torture, you call it life


Marquez et partagez




 
   ENENRA

 
  N/A



- Kirk Windstein (chant, guitare)
- Matt Thomas (guitare)
- Todd 'sexy T.' Strange (basse)
- Craig Nunenmacher (batterie)


1. The Only Factor
2. No More Can We Crawl
3. Time Heals Nothing
4. Leave It Behind
5. Through A Wall Of Tears
6. Lack Of Tolerance
7. Still I Reach
8. Embracing Emptiness
9. A Perpetual Need
10. Numb Sensitive



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod