Recherche avancée       Liste groupes



      
THRASH METAL  |  STUDIO

Commentaires (3)
Lexique thrash metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

1991 Note Mon Nom Sur Ta List...
1993 Le Futur, Que Nous Ré...
1995 L'homicide Volontaire
2000 Touche D'espoir
 

- Style + Membre : Holy Moses

ASSASSIN - The Upcoming Terror (1986)
Par CANARD WC le 19 Janvier 2012          Consultée 3407 fois

J’aime bien le côté horrifique des zombies et l’ambiance « findemondiste » qui va avec. Pour cette raison, quand je vais voir un film du genre, le traitement « fun » du sujet me plait moins (1). Ceci étant, ça m’a pas empêché de courir voir "Bienvenue à Zombieland" quand bien même je savais que les ressorts comiques du film risquaient de m’agacer. Sauf que ça a démarré sur les chapeaux de roues, avec un « ton », juste ce qu’il faut de sang, un rien de légèreté et… et METALLICA en bande son ! Le générique du film s’ouvre avec un "From Whom The Bell Tolls" qui va parfaitement avec le truc et je crois bien avoir fait pipi dans ma culotte de plaisir, tant il est vrai que l’association « zombies + METALLICA » (2) est taillée pour moi. Debout sur mon siège dans la salle de ciné, j’hurlais avec les zombies qui festoyaient :

Make his fight on the hill in the early day
Constant chill deep inside
Shouting gun, on they run through the endless grey
On the fight, for they are right, yes, by who's to say?
For a hill men would kill, why? They do not know
Suffered wounds test there their pride
Men of five, still alive through the raging glow
Gone insane from the pain that they surely know


(Avec le riff qui tue, putain : TIN TIN TIN PAN TIN NIN NIN PAN PAN)
(Y a pas à dire, le METALLICA de la grande époque ça tuait)

J’ai senti que ma Blonde tirait sur mon sweat à capuche, j’ai vu un ou deux mecs dans la salle se marrer et j’ai arrêté mon cirque parce qu’au bout d’un moment hein ça va bien les conneries. Mais bon, ces scènes de massacre « zombiesque » sur fond de METALLICA ont été simplement jouissives car je ne m’y attendais pas. Au final, une super surprise, un super moment avec en plus vers la fin du film Bill MURRAY en second rôle : que du bonheur ! Et j’ai envie de dire que l’intensité de la jouissance est proportionnelle à la fraîcheur de la surprise. Quand on ne s’attend à rien, le plaisir s’en trouve décuplé. Ce long liminaire poussif pour vous introduire rectalement ce "Upcoming Terror" qui pour des raisons similaires à "Bienvenue à Zombieland" m’a procuré un plaisir à la fois exquis et coupable.



Si je me souviens bien, je vous avais casé ma chronique du second album via une anecdote moisie du lycée. Par acquis de conscience et un brin de désœuvrement, j’ai jeté une oreille sur le premier album d’ASSASSIN et je m’attendais tout au plus à un Thrash sédentaire des années 80 (vu la gueule d’"Interstellar").

Une baffe dans ma gueule, ça m’apprendra.

Je ne peux décemment pas décerner un 4/5 « nimien » vu que ça a tout de même pas mal vieilli, que c’est lacunaire et que certaines pistes refoulent méchamment du bec MAIS "The Upcoming Terror" mérite tout de même un tour de piste pour tout amateur de Thrash faisandé. Par ce premier album, ASSASSIN déboule, défonce et fait très mal. Le groupe déploie une intensité bien réelle et une violence qui hisse ce Thrash laborieux un cran au dessus.

Ce Thrash aussi excitant que poussif pourrait se résumer avec son ouverture : "Forbidden Reality". Intro surpuissante en mid tempo, le riff qui gronde et le tempo qui s’emballe sur fond de soli en fusion. En un éclair, le groupe passe de la tension à la sentence et fait le lien entre le "Kill Em All" de Vous-Savez-Qui et un certain "Hell Awaits". Pris dans cette accélération, emporté dans sa vitesse, ASSASSIN perd quelques billes en chemin (le groupe n’a ni le talent de METALLICA ni la surpuissance de SLAYER) et nous inflige rapidement son chanteur. L’une des grandes faiblesses d’ASSASSIN : GONNELLA hurle comme un paumé de la vie et ses lignes de chant sont atroces. Il va falloir le supporter pour profiter du reste. Pour le reste, c’est du tout bon.

Alors les titres se suivent et ne se ressemblent pas tant que ça. "Nemesis" pue le "Show No Mercy" à plein nez sans nous permettre pour autant d’hurler au plagiat (tout comme "Fight" qui nous rappelle vaguement "Metal Storm Face The Slayer"), tandis que "Holy Terror" irait plutôt chercher ses influences du côté d’EXODUS. Bref, ASSASSIN joue du Thrash bien ancré dans l’air de son temps, il ne dépaysera nullement le vieil amateur à poil dur qui a l’habitude de s’enfiler les cadors des années 80.

Puis bon, il y a un titre comme "The Last Man" qui justifie à lui seul l’achat de la galette. Il y a la solennité et le souffle épique qui rebondissent sur un chouette riff et quelques jolies parties de gratte (on en oublierait presque le chanteur qui chlingue). En 1987, les Allemands prévoyaient une fin du monde en 1999 avec de la radioactivité partout, de la guerre sanglante et des gens qui s’entretuent comme des animaux. Bon, se sont ptet un peu plantés dans leur vision post-apocalyptique, mais ça me permet de faire un lien avec mon introduction « zombiesque », comme ça hop je contourne le hors sujet et je suis chat perché pour les admins !

AH AH AH AH



Le fait est que j’avais sorti mon stylo rouge sang pour écrire cette chronique et que j’en suis présentement à zoner sur AMAZON pour acheter cet album et j’envisage même de réécouter "Insterstellar" de peur d’avoir juger ASSASSIN trop vite. Preuve s’il en est qu’il n’y a rien de tel qu’une bonne surprise… surtout quand on s’attendait à recevoir une merde ordinaire sur le coin de la tronche.


Note : 3,5 / 5 (bien tassé)


Morceau préféré : "The Last Man"


(1) Ce qui fait que je prends plus mon pied avec "L’armée des morts" qu’avec "Shaun of the Dead".
(2) Je crois bien avoir évoqué ce fantasme d’un Thrash qui colle aux zombies dans ma kro du premier TANKARD ici même :

http://metal.nightfall.fr/index.php?idchoix=7883

A lire aussi en THRASH METAL par CANARD WC :


ANTHRAX
Worship Music (2011)
En 2011 ANTHRAX a de beaux vieux restes (in peace)

(+ 1 kro-express)



SANITY BURNS
Sanity Burns (self Titled) (2012)
Les anglais ne savent pas thrasher. Enfin presque.


Marquez et partagez




 
   CANARD WC

 
  N/A



- Robert Gonnella (braillements)
- Jürgen 'scholli' Scholz (guitare)
- Dinko Vekic (guitare)
- Markus 'lulle' Ludwig (basse)
- Psycho Danger (batterie)


1. Forbidden Reality
2. Nemesis
3. Fight (to Stop The Tyranny)
4. The Last Man
5. Assassin
6. Holy Terror
7. Bullets
8. Speed Of Light



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod