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THRASH METAL  |  STUDIO

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ASSASSIN - Interstellar Experience (1988)
Par CANARD WC le 21 Septembre 2010          Consultée 3669 fois

Pendant très longtemps j’ai confondu ASSASSIN, le groupe de Thrash allemand, avec ASSASSIN, le groupe de Rap français (qui cartonnait pas mal quand j’étais au lycée). Ce qui fait que plusieurs fois quand certains potes hardos citaient le nom de ce groupe, je comprenais pas bien le rapport avec DESTRUCTION ou KREATOR. Un peu comme si en plein débat sur SLAYER, un mec faisait une comparaison avec MC SOLAAR qui semblerait pertinente pour tout le monde. Sauf vous évidemment qui faîtes une gueule de figurant pour le feuilleton « La 4ième dimension » en vous demandant ce qui se passe, nom d’un petit bonhomme.

Donc pendant très longtemps j’ai estimé qu’ASSASSIN devait être une espèce de groupe « Fusion – Thrash » à la SUICIDAL TENDENCIES. Et j’étais très étonné de voir pas mal de banlieusards au look idoine portant des T-Shirts et Sweats à capuche à l’effigie d’ASSASSIN. Dès fois, on est très con mais on le sait pas.

Puis un jour, en farfouillant sur le Net, j’apprends qu’au début des années 90, SODOM avait fait une grosse tournée en Allemagne (spécial Thrash teuton) avec TANKARD et … ASSASSIN ! Et là, le déclic, la lumière fut, eurêka et tutti quanti. Je capte avec 10 ans de retard l’homonymie du groupe et voilà c’était sans doute l’anecdote la plus intéressante du monde, mais qui me permet toutefois d’introduire une énième chronique « canardienne » sur un album de Thrash qui pue.

Alors, ASSASSIN.

ASSASSIN porte bien son nom. Commençons par là. Ce groupe veut vous meurtrir les oreilles, vous étrangler avec ses petits bras musclés. Alors on pousse des tas de petits cris d’énervés (rehaussés de quelques chœurs discrets), on balance plein de petits soli hystériques et plein de petits riffs hargneux. J’ai volontairement répété l’adjectif « petit » pour décrire rapidement le Thrash d’ASSASSIN, car ce côté « étriqué » est une caractéristique prégnante du groupe. Eh oui, leur « expérience interstellaire » manque d’envergure, même si on sent un certain potentiel et que l’album nous donne bien des occasions de secouer la tête sauvagement dans le métro quitte à assommer ses congénères. Mais c’est un détail.

ASSASSIN est de la race des grands nerveux du Thrash, sa vélocité rappelle les premiers MEGADETH (en moins bien), tandis que la complexité des riffs et la structure des morceaux font penser à SABBAT (en moins bien aussi). Robert GONNELLA (j’ai été chercher son nom sur Internet) avec son timbre criard et péniblement aigu donne à l’ensemble un arrière goût de MORBID SAINT (ce qui n’est pas pour vous rassurer j’en conviens). Le résultat de cette mayonnaise Thrash louche du côté de NUCLEAR ASSAULT – voire de DARK ANGEL – mais un cran en dessous quand même. Soit un Speed Thrash bien teigneux, malheureusement dénué de mélodies, de riffs marquants et de passages suffisamment accrocheurs (même si reconnaissons-le "A Message to Survive" déchire sa mère).

C’est évidemment « plaisant » pour tout Thrasheur en manque de combustible et qui maîtrise l’ensemble des groupes référencés ci-dessus. Puis bon, tant qu’on y est, faut aussi être conciliant ou un peu nostalgique pour apprécier ce "Interstellar Experience" - voire les deux.

Finalement, ça fait pas mal de conditions quand même pour apprécier un album de Thrash.

Rendons-nous à l’évidence : cet album d’ASSASSIN est assez mauvais. Musicalement parlant. A tous ceux qui voudraient contester mon assertion, je vous défie de me soutenir le contraire en écoutant le titre éponyme (et son passage « atmo » complètement navrant) ou sur fond de "Baka" qui bourrine sans une once d’idées, juste pour se défouler. Tout cela est tristement pénible pour n’importe quel amateur de Rock. Alors oui, c’est du Thrash. Mais c’est pas une raison. Et "Peace Sells" c’en est pas ? Et ça donne pas envie à votre propre mère de faire de l'Air Guitare avec l’aspirateur ? Et "Mandatory Suicide" ? Et "Room For One More" ? Hein hein ? Merde à la fin. C’est par parce qu’on écoute du Thrash qu’on peut pas avoir une vision un peu plus « haute » du genre. Manquerait plus que je me laisse aller à surnoter parce qu’ASSASSIN est typiquement le genre de groupe considéré comme « culte » (scène allemande, underground gnagna) et dont le millésime (1988) impose un certain respect.

Ca l’empêche pas d’être plutôt médiocre et pénible. Na !


Note : 2/5 (ferme et intransigeant)


Morceau préféré : vous z’avez pas autre chose de mieux à écouter ? Sinon pour répondre à votre question et s’il FAUT vraiment citer un morceau je dirais "A Message To Survive".

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   CANARD WC

 
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- Frank Nellen (mini batterie)
- Markus 'lulle' Ludwig (basse)
- Michael Hoffman (petite gratte n°2)
- Dinko Vekic (petite gratte n°1)
- Robert Gonnella (petits cris aigus)


1. Abstract War
2. Agd
3. A Message To Survive
4. Pipeline
5. Resolution 588
6. Junk Food
7. Interstellar Experience
8. Baka



             



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