Salut la cantonade.
Je m’appelle Alexandre. Mes amis m’appellent Alex, mon meilleur ami m’appelle Al et ma copine ne veut plus m’appeler. Elle dit que depuis que j’écoute REINXEED, je la néglige. En même temps, elle a pas complètement tort : c’est vrai que je la néglige. Mais c’est pas tant à cause de ce groupe (REINXEED, je parle), c’est parce que sa physionomie globale me pousse à changer de pièce quand elle arrive.
Gentille, rigolarde, des cadeaux pleins les mains, la Saint Valentin tous les jours ou presque, mais du genre caniche, c'est-à-dire que quand tu l’embrasses, t’as peur qu’elle te pète au nez. Exciter les sensations avec elle, ça peut arriver quand même (mes parents m’ont pas fabriqué avec de la gélatine, tu vois). La plupart du temps, c’est quand j’ai la prostate comme un melon charentais. Quand ça arrive, je suis capable de déclarer mon flambeau à une chèvre. Je dis pas ça pour rien car j’ai un oncle qu’est berger et qui m’a bien dépanné quand fallait. Vous, le tarif c’est trois mois de parlote sur votre Meetique de merde pour un coup sans assurance satisfait ou remboursé. Moi j’ai un troupeau à dix positions. Mais bon il est pas à la porte d’à côté mon oncle, alors parfois c’est ma copine qui s’y colle et c’est moi qui l’a décolle.

Si je raconte ma vie dont je suis pas peu fier c’est pour faire bien. Les recruteurs de NIME m’ont dit que nous on aime bien les chroniqueurs qui mettent des phrases sans rapport salut avec l’album. Ils m’ont dit, tu sais Alex, petit homme, le moment le plus mémorable, c’est quand le chroniqueur il raconte sa vie. Parce que la vie c’est personnel : on a la sienne qui nous appartient (un peu comme les empreintes dix gitanes). Et les autres c’est pareil mais avec la nuance ci-jointe : ils ont aussi une vie qui leur appartient sauf que c’est pas la même. Raconter sa vie c’est donc la certitude de clouter sur le papier des choses que jamais les autres ils en ont fait la rédaction.
Ils sont forts chez NIME.

Ma vie à moi, un lampadaire géant l’a éclairée quand j’ai rencontré REINXEED sur la route des surprises. J’oublierai jamais.
REINXEED, c’est des musiciens nés en Suède. Moi au début je croyais qu’ils arrivaient d’Italie, vous savez la santiag qui sent des pieds à cause de son PDG Berlusconi. Lui, il faudrait vraiment que les gens du cabinet milice théière lui offre un voyage dans une navette spartiate. Sans billet retour. Pour être sûr qu’il reste là-haut. Qu’il revienne pas, quoi. Eh ! Oh ! Berlusconi ? T’as la berlue ma parole. Arrête tes sconneries ! Ton pays il est au bord du gouffre financier ! A cause de toi, on sera bientôt obligé de bouffer des pizzas Leader Price tellement ton pays il aura plus d’argent pour en faire des gourmandises comme chez Hut ou Domino’s ! Ah les soirées Wordof Wacraft vont être cotons, tiens !
Enfin bon, REINXEED c’est de la Suède qu’ils proviennent. Je connais pas la Suède, je peux pas en dire grand-chose. C’est dans l’Europe et c’est un pays qui se tient tranquille. Il fait sa vie, c’est tout. L’Europe, à cause un peu de l’Italie, elle part à vélo. Mais REINXEED il s’en fout, il préfère avoir une pensée pour le Japon. Le Japon souffre, mais lui c’est pas à cause des crédits Cetelem que tous les ménages ils ont contactés pour acheter plus de télés que c’est misère, c’est à cause des ferlantes mandatés par Poséidon qui ont cassé la côte de Fouillishima.
Et REINXEED a eu une pensée pour les victimes, les mal logés et les déçus du sounami. Ils ont fait une chanson avec des paroles hyper touchantes. Ils leur ont dit qu’il fallait garder le S à poire, pour eux et toute leur famille, qu’il y aurait, demain ou peut-être un peu plus tard, des lendemains chantants. La chanson s’appelle "Pray For Japan Bonus Track", c’est un bonus pour le Japon et c’est beau. Je la passe et la repasse et souvent les mélodies font jaillir des fontaines de larmes de mes yeux, même que quand je garde les paupières fermées, elles gonflent. D’ailleurs, j’ai eu l’idée d’un jeu pas simple : garder le plus longtemps les paupières fermées quand on pleure. Vous me croyez ou pas, à force qu’on s’entraine, la peau devient plus souple. Résultat, quand je cligne des yeux ça me décoiffe.

Pour en revenir à l’album "1912", faudrait pas le résumer qu’à une ballade de type bonus track. Il y a aussi plein de bons titres speed méthodiques. "Final Hour", j’aime le coup de pinceau FM que le peintre de la composition a déposé dessus, un peu partout mais surtout sur le refrain. Le riff de "Terror Has begun" est tout con mais il est bon et comme après il y a un refrain avec de la nostalgie dedans, c’est une belle attention pour nous autres qu’on préfère comment c’était avant. "Spirit Lives On" est fabriqué avec des accélérations à la Ayrton Senna sauf qu’on peut pas accuser un mur de les arrêter, "The Fall Of Man" c’est encore un bon riff (on dirait un couperet pour air) et "The Voyage" c’est le meilleur refrain de l’album. Le groupe a eu le nez creusé d’appeler ce titre comme ça. Il lui correspond parfaitement, un peu comme une écharpe qui va bien au teint, car on a vraiment l’impression de grimper dans un bateau et de s’envoler vers des aventures à chanter. "Challenge The Storm" ressemble à un cheval lancé au galop (c’est le riff qui donne ça comme idée) et les couplets montent dans les degrés de la puissance jusqu’au refrain épique. Sérieux, j’adore. Et puis il y a "Farewell" aussi, car ce titre fait l’épreuve de belles qualités avec ce refrain qu’on veut danser dessus et la manière douce des couplets pour nous pousser sur la piste de danse où nous attend le refrain. Et son solo épique et mélancolique colle des frissons à l’épiderme.

Voila.
Moi et REINXEED, c’était pas l’éclate avant. Ses deux premiers albums ils m’avaient emmerdé au point que je m’étais mis au tricot pour m’occuper pendant les auditions. Le troisième montrait du mieux. C’était sans compter jusqu’à 10 sur la production pas encore black et decker. Mais là, LA, c’est fort de café. REINXEED est ZE surprise Speed Nesquik de l’année car la production le met, enfin c’est pas trop tôt, en valeur. Si on me demande de carrer "1912" dans une échelle de la qualité que j’aurais fabriquée de mes mains, je choisirai la place qui reste entre le barreau du très bon et celui du dessus. C’est pas demain la veille que je vais fabriquer une échelle mais c’est pour vous donner une bonne idée de c’est comment qu’il faut qu’on sidérait cet album de haute tenue, de haute voltige et surtout de haute qualité.

Alors bon, ma copine et ses récrés mini réactions, elle peut se rhabiller. Enfin façon de parler parce que je lui interdis de se déshabiller en ma présence. REINXEED a fait une bonne sortie et c’était pas du tout cuit. Bravo REINXEED, je vous trouve toutézicos au top de la forme et c’est mérité si cet album se hisse loin dans les charts nationaux du monde en fer forgé.

Bon, voila, on dirait bien que c’est fini pour aujourd’hui. Je me dois de préciser que mon frère, mon père, mon oncle Bast a salué cette chronique. Il est tout frais d’accord avec ce que j’aispliqué. Par contre, après ses compliments, il a ajouté que je devais pas rester là, que mon histoire avec NIME était impossible, volée à l’échec et que j’allai finir par souffrir et tout.
C’est les larmes aux cieux que je vous quitte. Adieu. (j’essayerai de revenir mais ça va être chaud du bouillon je crois).