Découvert par Steve Harris et lancé sur son label personnel, Beast Records, Dirty Deeds a assuré de nombreuses fois la première partie d'Iron MAIDEN lors des tournées pour X-Factor, Virtual XI et Brave new world.

Le coup de coeur de Steve Harris ne s'y est pas trompé; l'énergie du groupe rappelle celle que MAIDEN dégageait à l'époque de Paul Di'Anno, même si, il faut bien l'avouer, Dirty Deeds ne possède pas la classe du MAIDEN de cette époque. Mais il faut replacer les choses dans leurs contextes, et à notre époque où le true-metal est roi, un tel album est une aubaine et relève du miracle !
Les chansons peuvent paraître un peu répétitive et linéaire par leur construction, mais c'est normal car on peut sentir une influence Ac/dc (d'où le nom du groupe d'ailleurs !!!), avec la recherche d'une efficacité optimale, surtout dans les refrains (Never give in). Le style est toutefois plus heavy et mélodique que celui d'Ac/dc.

Heureusement, la personnalité du groupe est très forte (chose de plus en plus rare de nos jours !), même si on sent également une influence MAIDEN évidente par moments. Car comme pour Iron MAIDEN, les parties instrumentales de Dirty Deeds représentent souvent le meilleur moment de la chanson.. On peut citer comme exemple les quelques harmonies double à la guitare dignes d'un Fear of the dark (sur Long way down) et à un arpège très sombre de toute beauté, digne des ballades époque Di'Anno (Judgement day). 

Evidemment, le groupe ne joue pas dans la même catégorie qu'Iron MAIDEN, mais ce disque reste une révélation pour tous les fans de heavy-Rock burné typé 80's. Et par les temps qui courent, où le speed mélodique et le black-metal "mélodique" régnent en maître, ça fait du bien !