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WINDRIDER - Muspelheim (2009)
Par MEFISTO le 27 Juillet 2009          Consultée 3365 fois

WINDRIDER est le projet solo du talentueux Anglais Elliot Vernon, un jeune Viking de 18 ans plein de promesses qui a troqué sa hache et son Drakkar pour un studio et une panoplie d’instruments lui permettant d’éructer une passion volcanique : l’imagerie des guerriers scandinaves disparus. Fan de MOONSORROW, FALKENBACH, AMON AMARTH, WINTERSUN, Vernon partage enfin son indéfectible ferveur avec le monde entier.

Son premier EP, "Muspelheim" se promène actuellement gratuitement sur la Toile et suscite de vibrantes réactions. Seul à la barre de son vaisseau, Elliot Vernon se donne corps et âme dans cette carte postale nous faisant apprécier les côtes de sa patrie et celles, évanouies, des contrées nordiques où massacres et souffrances étaient légion. En passant, s’il se farcit un trip solo entre quatre murs, il peut compter sur deux pirates d’ALESTORM (Chris Bowes aux claviers et Gazz Murdock à la basse) pour l’épauler en show. Ah, la nouvelle vague anglaise est forte, elle se serre les coudes !

"Muspelheim" débute avec une magnifique intro à la flûte et au clavier. Cette lamentation est une vraie ode aux rois et chevaliers disparus, s’éloignant au fil de l’eau sur un bateau ou un radeau enflammé par un archer habile. Un départ vers le repos éternel entonné avec grande sensibilité, un excellent fer de lance à cet EP.

"By The Light Of Two Trees" suit avec son clavier envahissant, instrument à la base de la démarche musicale de WINDRIDER. C’est lui que vous entendrez surtout sur ce long titre de près de neuf minutes, la guitare se faisant discrète la plupart du temps, venant en renfort aux hymnes grandiloquents frôlant la majesté des chœurs. Bien entendu, la batterie est programmée, elle sonne affreusement « Rock Band », mais les grattes de Vernon et son jeu au clavier compensent pour ce manque flagrant au niveau de l’osmose instrumentale. Il y a un large fossé entre plusieurs d’entre eux, c’est indéniable, mais le charisme et la dévotion du jeune musicien est « touchante » dira-t-on. Et sa voix de chef sanguinaire est agréable à entendre à travers son tintamarre épique.

"Fimbulvetr" offre ensuite une intro digne de tout bon film chevaleresque, avant que Vernon surprenne avec une double pédale et, encore une fois, un clavier ensorcelant. Sa gorge permute cette fois vers la clarté, alors qu’il se transforme en barde racontant les aléas des combats ayant mené au cortège en lever de rideau. Mais le guerrier n’est jamais loin et donne sa version des faits dans cette ambiance à mi-chemin entre la tristesse et la gloire homérique. Oui, Vernon est doué. De la simplicité et la pertinence de son jeu naît une graine de renouveau d’un style longtemps rabâché. Ce Viking « retour aux sources » sans prétention a un potentiel immense.

Ça se confirme sur la pièce-titre, qui enfonce le bouchon « musique mielleuse nostalgique » un peu plus loin. Tous les instruments se réveillent alors pour former un gigantesque tube avec nappe de clavier rondelette, riffs carrés et soli, fûts moins sur la défensive. Ce morceau est sans doute le plus réussi de par la fusion tant souhaitée de ses armes, même si tous les titres se valent et que le clavier répétitif risque d’énerver à la longue. Vernon est un être sensible, ça ne fait aucun doute : il préfère sublimer les sentiments d’après-guerre que la rage des belliqueux durant leur danse mortelle sur l’herbe de la plaine.

"Muspelheim" se termine logiquement avec une antithèse de l’intro : "Let Death Be Our Pride" n’est pas une ode aux dieux afin que les portes du Valhalla s’ouvrent aux frères d’armes, mais bien un chant guerrier empli de fierté et de courage. Vernon lance une mélodie processionnelle avec chœurs virils et voix grasse pour achever sa courte fresque Viking. Il désire que l’on se rappelle que la beauté des batailles et l’honneur des trancheurs de jambe prédominaient sur l’espérance de vie, que les légendes naissaient grâce à ces hommes valeureux à l’intelligence parfois limitée, mais aux tripes forgées à même le métal de leur épée.

WINDRIDER, autrement dit Elliot Vernon, est membre légitime de l’Association des sauveurs du Viking Metal. Espérons qu’il se donnera les moyens de ses ambitions et conquerra le plus de terres possibles.

Vous pouvez vous procurer gratuitement le EP sur divers sites en « googlelisant » WINDRIDER. Bonne découverte.

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- Elliot Vernon (chant, claviers, guitare, basse flûte, batterie, samples)


1. Lament
2. By The Light Of Two Trees
3. Fimbulvetr
4. Muspelheim
5. Let Death Be Our Pride



             



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