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THRASH OLD SCHOOL  |  STUDIO

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TOXIC HOLOCAUST - Evil Never Dies (2003)
Par ONCLEGUUD le 8 Août 2008          Consultée 4416 fois

TOXIC HOLOCAUST fait partie de cette nouvelle génération de Thrashers jouant à l'ancienne – et qui le font bien. D'ailleurs, TOXIC HOLOCAUST, que je réduirais aux initiales, a sacrément tapé dans les oreilles de ses comparses de l'extrême pour plusieurs raisons, au point d'être devenue une nouvelle référence dans ce revival – du moins, une formation dont on parle désormais. Comme à moi aussi T.H me botte le cul sérieusement, à tel point que je vais tâcher mon jean un de ces quatre, j'ai décidé de vous causer quelque peu des skeuds que le bonhomme a sorti. Quoi, j'ai dis LE bonhomme ? Eh ouais mes aminches, T.H c'est un seul mec pour tous les instruments – l'hyperactif et hyper-perroxydé Joel Grind – et des gus sur tous les continents pour l'aider sur les live. Carrément, notre garçon de Seattle a une véritable bande de potes aux quatre coins de notre terre ronde prêts à en découdre quand le label du monsieur lui donne l'ordre d'aller sur le front. En somme, Grind a des couilles, un putain de feeling et il sait Thrasher.

TOXIC HOLOCAUST est né en 1999. Outre le fait que notre monsieur participe à au moins une dizaine de formations diverses et variées – du Thrash, du Death, du Black – il a donc sorti un sacré paquet de toutes sortes de formats, ainsi que ce premier full-lenght, Evil Never Dies en 2003 et un second, Hell on Earth en 2005. Un petit dernier devrait bientôt voir le jour à l'heure où j'écris ces lignes. Y'a donc du boulot et du Thrash là-dedans ! Bon, inutile de tourner autour du pot plus longtemps, ce que vous devez vous demander le doigt sur les lèvres et les yeux au ciel, c'est « à quoi peut bien ressembler T.H ? ». T.H a séduit une bonne partie des auditeurs de l'extrême et des amoureux du Thrash old school parce qu'il met directement les pieds dans le plat du Black-Thrash comme BATHORY, HELLHAMMER/CELTIC FROST et SODOM à ses débuts savaient le faire dans les 80's, avec des relents de MOTÖRHEAD et de Punk par-ci par-là en plus. Aller, je vous l'accord, y'a tout de même quelques relents de la Bay Area dans T.H : mais pas trop. Joel Grind a bien plus d'affinités avec les Européens qu'avec les Thrashsers étasuniens. Les maniacs du Thrash trop propre seront déçus. Car TOXIC HOLOCAUST est gras et ne cherche pas midi à quatorze heures.

C'est pas pour autant que notre bonhomme ne sait pas tenir ses baguettes ni pondre des breaks de malades. Non, j'ai dis qu'il savait thrasher et c'est pas un manchot, c'est certain. C'est déjà un sacré batteur, carré et efficace. Ensuite un gratteux inspiré, qui sait comment déboiter des cervicales. Ça groove un max ici. Pas le temps de se reposer. T. H fracasse sec et vous prend par tous les trous avec moults poignées de graviers en rab. Seulement, notre metalhead connait la musique et les airs qu'il aime ne sont plus de notre époque... Enfin : lui vous dira tout le contraire et d'ailleurs, ça marche. Evil Nevers Dies (sorti chez Witches Brew Records) a été réédité plusieurs fois par d'autres et sur tous formats. D'ailleurs, il est chez Relapse aujourd'hui. Totalement revival, notre petit Grind a choisi un nom de groupe en rapport avec les thèmes qui préoccupaient les formations des 80's : on le sait, outre la politique et le social de temps à autre, l'holocauste nucléaire, les armes bactériologiques et le danger du chimique hantaient les esprits des types en jeans-baskets.

Avec sa voix réverbérée – putain qu'est-ce que j'aime cet effet en metal; il me rappelle aussi Charon du LORD français – qui fait inévitablement appel à son idôle Tom Angelripper, Grind remue la poussière et nous la fait respirer avec plaisir (notre étasunien a plusieurs reprises de SODOM à tableau de chasse...). Le Thrash Metal de TOXIC HOLOCAUST est loin d'être complexe, mais les ambiances un peu crades sont là et ça bouge un maximum. Comme je l'ai dis pas besoin d'en faire de trop pour que ça marche du feu de dieu. La technique c'est important mais ce n'est pas une fin en soi. Trente-deux minutes de pur bonheur. Comme ses compères de VIOLATOR, TOXIC HOLOCAUST n'apporte rien de neuf au Thrash, mais son hommage/revival est assez bien fichu pour mériter son 4. Un groupe à ne pas louper ! Je recommande !

http://www.myspace.com/toxicholocaust
http://www.witches-brew.org/

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- Joël Grind (tout)


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5. Exxxecutioner
6. 666
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