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MANTICORA - The Black Circus - Part 2 - Disclosure (2007)
Par BAST le 19 Novembre 2007          Consultée 7052 fois

A chaque écoute, la même interrogation. Pourquoi ce second volet des péripéties ésotériques du Cirque Noir inventé par les Danois de MANTICORA se refuse ainsi à moi ? Sortie trop rapprochée de la première moitié et ne laissant pas le temps nécessaire à digérer un « Letters » ample et complexe ? C’est l’option qui s’est d’abord vu concéder la primauté, rallongeant ma patience d’un laps de temps additionnel. En attendant que « Disclosure » éclate d’un seul coup. Aucune raison de douter du contraire. « Beauty Will Fade », entre ferveur aliénée et puissance dévastatrice puis « Gypsies' Dance Part 2 » et sa révolte qui prend à la gorge débutent formidablement l’album. Au point, remarquez, que d’occulter pernicieusement la suite. Comme un signe. Le temps a passé et au moment de rédiger tardivement ma chronique, je sais faire la lumière sur la grosse lacune de « Disclosure ». L’album s’articule autour d’une structure étrangement déséquilibrée.

Un simple décompte suffit pour s’apercevoir que les titres de durée honorable (disons plus de 4 minutes) sont peu nombreux : cinq sur dix. Et en constatant que les plus longs figurent en seconde et troisième position, on comprend les difficultés rencontrées par « Disclosure » à convaincre sur la longueur. Après avoir évoqué « Beauty Will Fade » et « Gypsies' Dance Part 2 », il ne reste plus grand chose à passer en revue de ces cinq titres : « When The Soulreapers Cry » au désespoir communicatif, « All That Remain » plus libéré ou l’épique « Of Madness In Its Purity » aux senteurs d’azote suffocantes. Rien à redire, MANTICORA a sorti le grand jeu. Des morceaux qui auraient pu figurer fièrement sur « Letters » sans une seule seconde le tirer vers le bas. Technique de composition identique où la puissance, la rage, le désespoir et les mélodies se rencontrent idéalement. Production de Tommy Hansen au Jailhouse Studios similaire où la rythmique jette une ombre écrasante. Indéniablement, « Letters » et « Disclosure » ont été pensés au même moment et composés magistralement. Hélas, cinq titres, dans le sens structurel du terme, aussi parfaitement calibrés soient-ils, demeurent à mon sens insuffisants à élaborer dignement un seul album. En dépit de leurs qualités «( Haita Di Lupi », les cordes d’« Intuneric VI »), les cinq autres compositions tiennent plus la chandelle qu’autre chose en leur position indélicate. Titres courts ou longs interludes ? Vous l’aurez compris, je penche pour la seconde option.

La chronique peut s’arrêter là. A part le manque de substance manifeste, il n’y a pas grand-chose à rajouter. MANTICORA a déroulé son concept sur deux albums qui se suivent directement et n’a visiblement pas songé que la séparation, immédiatement dépendante de l’histoire, pouvait produire un tel déséquilibre, entre une mise en place haletante (« Letters ») et un final nettement plus clairsemé. « Disclosure » aurait probablement pu faire jeu égal avec « Letters » si au moins deux compositions supplémentaires l’avaient complété.

« Disclosure » ne prend donc tout son sens qu’accompagné de « Letters ». Autrement dit, il ne vaut que si vous consentez à payer le prix fort de deux albums. Il aurait été préférable que la sortie du diptyque s’effectue simultanément, à l’instar du « Sirius B » / « Lemuria » de THERION. Le changement de label déjà programmé avant la sortie de « Letters » (de Massacre Records vers Locomotive Music) en aura certainement empêché le groupe. Un bon album, qui rate pourtant le coche d’un double incontournable.

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- Lars F. Larsen (chant)
- Kristian Larsen (guitare)
- Mads Volf (batterie)
- Kasper Gram (basse)
- Martin Arendal (guitare)


1. Entrance
2. Beauty Will Fade
3. Gypsies' Dance Part 2
4. Intuneric V
5. Haita Di Lupi
6. When The Soulreapers Cry
7. Intuneric Vi
8. All That Remain
9. Intuneric Vii
10. Of Madness In Its Purity



             



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