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DEATH METAL  |  STUDIO

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1991 Mindloss
1992 False
2007 Rise To Ruin
 

- Style : Morgoth, Death, Cancer, Benediction
- Membre : Star One, The 11th Hour, Vuur, Ayreon
- Style + Membre : Hail Of Bullets, Demiurg

GOREFEST - Rise To Ruin (2007)
Par POWERSYLV le 26 Juillet 2007          Consultée 7165 fois

Le nom de GOREFEST dit-il encore quelquechose à quelqu'un ? Oui ? Non ? Y en a 2 ou 3 qui lèvent la main dans les rangs du fond ... comme quoi, ceux qui sont au fond près dun radiateurs ne sont pas toujours les plus dissipés. GOREFEST était un des fleurons du death metal "Made in Hollande" dans les années 90. S'ils furent peut-être un peu éclipsés en terme de succès par les légendaires PESTILENCE et leur death avant-gardiste, GOREFEST tout comme ASPHYX également pouvaient se targuer à l'époque où le death metal perçait ses premiers boutons d'acnée (au début des années 90 quoi) de rivaliser avec par exemple la scène suédoise des ENTOMBED, DISMEMBER, GRAVE et autres. Car avant d'être le berceau du metal goth/atmo/sympho/chaispasquoi à chanteuse, la Hollande savait aussi faire parler la poudre du metal extrême.

Toujours assez discret, GOREFEST faisait des apparitions régulières dans les années 90 avec des opus audacieux et bien musclés comme Soul Survivor en 1996 ou Chapter 13 en 1998. C'est avec ce dernier que je suis entré en contact avec GOREFEST, plus particulièrement avec le titre éponyme qui était pas mal dans le style death "boombastik" mastodonte. Mais bon, j'avais pas investi davantage. Après un split en 1998, GOREFEST se reforme dans les années 2000 sous l'égide des imparables Nuclear Blast et délivre La Muerte (2005) qui a permis de prouver que finalement ils étaient pas si morts que ça.

Et nous voici avec Rise To Ruin (en gros, revenu pour nous défoncer tous ... et dans les ténèbres nous lier), avec sa pochette à la fois macabre et humoristique mais jolie et délirante. GOREFEST a toujours porté bien haut l'étendard d'un death aux racines old-school évidentes, mais maniant avec brio un aspect mélodique assez personnel à côté de la fureur dont il peut faire preuve, n'hésitant pas à exploiter à tatons quelques expérimentations bienvenues, psychés par exemple. Rise To Ruin ne déroge pas à la règle et nous montre un combo en pleine forme et maître de son art. La mise au point est d'ailleurs immédiate et sans appel avec un "Revolt" où l'on retrouve le style décrit ci-dessus, avec cette envie de varier les plaisirs (gros death rentre-dedans de prime abord, puis break un peu psyché en plein milieu avant un passage bien lourd surmonté d'un solo superbe, mélodique et aérien). Une envie de surprendre que l’on retrouve avec la grosse pièce du disque "Babylon's Whores" (presque 10 minutes) où s’entrecroisent blasts vigoureux et riffs d’acier, et où un break cool et un monstrueux passage lourd et mordbide sont pris en sandwich dans cette fureur death.

Toujours les pieds ancrés dans le death, on retrouve avec plaisir la voix si caractéristique du chanteur/bassiste Jan Chris de Koeijer : pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit plutôt d'un timbre très caverneux et ample, et non des sempiternels growls propres au death. Ce qui fait que GOREFEST reste à mon sens un combo death qui pourrait plaire aux amateurs de heavy musclé et vigoureux. On a donc des titres (ou des passages) bien baston (arggg cette intro impériale avant l'attaque sur "The War On Stupidity", ce bon gros refrain cadencé, le rugueux et frostien "A Question Of Terror", l’irrésistible "Speak When Spoken To" …), et à côté des moments plus amples et enlevés, à l'image du titre phare "Rise To Ruin" : puissant, lourd voire écrasant dans sa première partie, on lorgne vers le death à ambiance à la HYPOCRISY ... avant une ultime accélération qu'on ne voit pas venir. Ou encore la première partie de "A Grim Charade". On notera les interventions judicieuses des guitares et les soli de toute beauté et inspirés, avec parfois une tonalité un peu mélancolique comme ceux de "A Grim Charade" et "Murder Brigade". "The End Of It All" et ses guitars râpeuses se chargent de finir de manière orgiaque cet opus de toute beauté et bien acrocheur.

Quelques informations supplémentaires si vous avez envie d’en connaître un peu plus sur GOREFEST ou sur cet album. Le mix est signé du fameux Tue Madsen (Antfarm studios, Danemark) qui assure à ce nouveau brulôt un son moderne et percutant. GOREFEST est prévu « normalement » à partir de Septembre sur l'affiche d'une tournée européenne avec les pas tendres de ONE MAN ARMY AND THE UNDEAD QUARTET et BEFORE THE FALL. Enjoy !

Quelques titres sont en écoute sur le MySpace du groupe :
http://www.myspace.com/gorefestofficial

Site officiel de GOREFEST :
http://www.gorefest.nl

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   POWERSYLV

 
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- Jan Chris De Koeijer (chant, basse)
- Frank Hrthoorn (guitare)
- Boudewijn Bonebakker (guitare)
- Ed Warby (batterie)


1. Revolt
2. Rise To Ruin
3. The War On Stupidity
4. A Question Of Terror
5. Babylon's Whores
6. Speak When Spoken To
7. A Grim Charade
8. Murder Brigade
9. The End Of It All



             



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