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2007 Dopesnake

HOLLYWOOD ROSES - Dopesnake (2007)
Par THE MARGINAL le 6 Juillet 2007          Consultée 3310 fois

Hollywood Roses... Avec un nom pareil, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec Guns N' Roses, voire même Hollywood Rose(sans le s à la fin de Rose), l'un des groupes gré-GN'R où officiaient Axl Rose et Izzy Stradlin'. D'ailleurs, quand on regarde la pochette de ce premier album du groupe("Dopesnake"), on constate que le logo de Hollywood Rose(la rose et le serpent) est en très gros plan et monopolise toute la pochette.

En ce qui concerne Hollywood Roses, il s'agit d'un quintette américain qui, au départ, était un tribute-band à Guns N' Roses(d'ailleurs, le chanteur Colby Veil ressemble comme 2 gouttes de Jack Daniels à Axl Rose période 80's et les autres musiciens ont un look très proches des membres de GN'R). Le but des 5 musiciens est alors de remettre au goût du jour la rage, la rébellion, l'état d'esprit rock n'roll et authentique qui animaient Guns N' Roses durant ses premières années.

Puis, Hollywood Roses s'est affranchi de son statut de tribute-band au point d'avoir enregistré son premier album studio("Dopesnake") composé de 12 chansons originales et de 3 reprises. Le quintette américain, pour son premier album, a bénéficié de la présence de quelques guests de choix sur certains titres: Mick Taylor(Rolling Stones), Gilby Clarke(ex-Guns N' Roses, entre autres), Fred Coury(Cinderella), Teddy "Zig Zag" Andreadis(musicien qui accompagnait GN'R durant la tournée "Use your illusion"), Phil Lewis et Tracii Guns(L.A.Guns).

Alors, qu'en est-il exactement de ce "Dopesnake", premier forfait de Hollywood Roses ? Et bien, si on reconnait bien par moments l'influence de Guns N' Roses, ce quintette n'en est pas pour autant une copie carbone. En effet, à travers son hard rock/sleaze, on retrouve également des influences de Mötley Crüe, Ratt, Bang Tango, Faster Pussycat. Comme influence plus récente, on peut ajouter Beautiful Creatures(dont l'un des membres, Michael Thomas, a fait un bref passage, d'ailleurs), ce qui démontre que le groupe, bien qu'axé sur le revival 80's, n'oublie pas pour autant qu'on est en 2007. Et sur cette galette, on trouve de très bonnes choses qui laissent à penser que Hollywood Roses est capable de rivaliser avec les ténors du genre. Les compos les plus marquantes, les plus accrocheuses, celles qui ont le plus de chance de laisser des traces chez les amateurs du genre sont "Hell yeah !", un mid-tempo Hard US tendance sleaze, à la fois venimeux et entêtant, qui fait son effet avec le chant modulable de Colby Veil à mi-chemin entre Axl Rose et Joe Leste et ce petit pont mélodique(juste avant le solo) super bien trouvé, le rythmé et percutant "Turbosheen", qui fait taper du pied et qu'on remarque avec ce chant tantôt schizophrène, tantôt criard, ainsi que ce son de guitare brut, incisif, "I lied", une compo hard rock multicarte proche de Beautiful Creatures qui alterne passages calmes et moments plus incisifs, avec en prime un refrain explosif, hurlant, furibard, ce qui en fait un des moments les plus forts de l'album, la speederie sleaze "Cry" avec ses relents punkisants et "motorhead-esques" jouissifs avec, pour contrebalancer, un refrain plus léger, plus glam, plus joyeux, et même "Come down", un morceau rythmé, pêchu et entrainant.

Dans une moindre mesure, et dans un registre un tantinet plus varié, on peut ajouter comme autres bons titres le bouillonnant "My deceit" qui oscille entre le sleaze et le glam et sur lequel le batteur(Chad Stewart) s'éclate sur ce titre graisseux à souhait, la ballade bluesy "Last cigarette", plutôt sympa(sans toutefois être géniale), avec quelques notes de piano gaies en guise d'accompagnement, ainsi que des titres plus sombres comme les mid-tempos "Skill of the kill", dont le refrain a le don d'hypnotiser, et "Suicide(is much too slow)" qui flanque la chair de poule tellement son ambiance est lugubre, inquiétante, voire subversive(en plus, on ajoutera que quelques chœurs glammisants légers contrastent avec l'ambiance générale de ce titre).

Ceci dit, tout n'est pas parfait sur ce disque. On trouve quelques compos globalement moins bonnes, moins inspirées. Dans ce cas de figure, celles qui viennent immédiatement à l'esprit sont ""S.C.E", du sous-Mötley Crüe laborieux avec un refrain trop simpliste, "Spoiled", une compo hard rock binaire dans l'esprit de Cinderella ou Britny Fox, mais sans l'éclat d'un de ces 2 groupes, la ballade au piano "Richer or poorer", agaçante, prise de tête.

On ajoutera également que 3 reprises sont présentes sur "Dopesnake". Des 3, la plus convaincante me semble être "Ice cream man", de John Brim(et surtout, immortalisé par la version de Van Halen sur son premier opus), avec son début acoustique, soft, puis son enchainement électrique, remuant, swinguant, terriblement rock n'roll et qui voit Colby Veil imiter Axl Rose à la perfection dans le final. Quand aux versions de Jailbreak" et de "Lights out", par contre, je ne les trouve pas indispensables et l'on préférera les versions originales(même si reprendre un titre de Thin Lizzy et de UFO est une preuve de bon goût).

Au final, "Dopesnake" est un album suffisamment varié pour qu'on évite de tomber dans l'ennui et regorge de bons moments appréciables grâce, surtout, à certains titres de haut de gamme. Il est juste dommage que d'autres titres moins inspirés, ou juste dans la moyenne, viennent contrebalancer un peu tout cela. On peut aussi ajouter que le chant de Colby Veil, s'il n'est pas désagréable, reste quand même perfectible. Bref, Hollywood Roses est un bon élève volontaire, appliqué, mais pour tutoyer les maitres en la matière, il doit réaliser encore quelques progrès. Cela dit, ce disque peut constituer un bon palliatif pour ceux qui trouvent l'attente de "Chinese democracy" insupportable.

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- Colby Veil (chant)
- Marc Diamond (guitare)
- Michael Thomas (guitare)
- Danny Nordahl (basse)
- Chad Stewart (batterie)


1. Jailbreak
2. Hell Yeah!
3. Turbosheen
4. Skill Of The Kill
5. S.c.e.
6. My Deceit
7. Lights Out
8. Last Cigarette
9. I Lied
10. Spoiled
11. Come Down
12. Cry
13. Suicide (is Much Too Slow)
14. Richer Or Poorer
15. Ice Cream Man



             



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