Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY METAL  |  STUDIO

Commentaires (6)
Questions / Réponses (1 / 5)
Lexique heavy metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

1980 Wild Cat
1981 1 Spellbound
Crazy Nights
1982 The Cage
2019 Ritual
2023 1 Bloodlines
 

1981 Spellbound
2023 Bloodlines
 

- Style : Blizzen, Katana, Tanith
- Membre : Thin Lizzy, Whitesnake, Blue Murder

TYGERS OF PAN TANG - Spellbound (1981)
Par DARK SCHNEIDER le 10 Mai 2007          Consultée 12263 fois

S’il ne fallait retenir qu’un seul album des TYGERS OF PAN TANG, c’est sans aucun doute ce Spellbound. En effet, pour ce second opus les changements sont de taille. Exit Jesse Cox, place à l’excellent John Deverill (ex-PERSIAN RISK). Un chanteur de très grande classe, à mon avis la plus belle voix de la NWOBHM après Bruce Dickinson ! Autre changement décisif : l’arrivée du fameux guitare héro John Sykes, qui signe ici ses débuts vinylique. Les Anglais ont vraiment eut le nez creux en recrutant ces deux excellents musiciens. Evidemment la musique s’en ressent énormément, John Sykes durcit le ton, c’est qu’il n’est pas là pour rigoler. Terminé le heavy rock somme toute gentillet de Wild cat, place au heavy metal qui fait headbanguer!

Les hostilités démarrent avec un « Gangland » qui ne fait pas de quartier, une grosse baffe de heavy metal au riff simple, rapide et incisif, le genre de titre qui n’a pas pris une ride. John Deverill se montre impeccable dans un registre agressif mais bourré de classe. Spellbound contient ainsi plusieurs morceaux de heavy metal sans concession. « Hellbound », « Tyger bay », « Black jack » et « Silver and gold » sont des titres dans la même veine. Simple, direct, ultra efficace, refrain vindicatif, du heavy metal rondement mené et exécuté dans les règles de l’art. Désormais, TYGERS OF PAN TANG est du niveau d’un SAXON ou d’un IRON MAIDEN. Et ce notamment grâce à un guitariste soliste qui est certainement le meilleur de tous ceux qui ont pu évoluer dans un groupe issu de la NWOBHM.

John Sykes a un son qui lui est bien caractéristique, à ma connaissance aucun guitariste aux influences bluesy aussi prégnantes n’a réussi à sonner aussi heavy. Son jeu illumine l’album, sans lui Spellbound n’aurait pu être aussi bon. Sur « Take it », le duel de guitare entre Sykes et Weir est assez amusant tant on sent que les deux guitaristes ne jouent pas dans la même cour, d’ailleurs Weir ne tente pas de prendre Sykes à son jeu, la différence de niveau est assez saisissante. C’est peut-être d’ailleurs là que se situe le seul défaut de Spellbound : John Sykes n’est pas encore totalement libre de s’exprimer, j’aurais préféré que Robb Weir lui cède tous ses soli !

Mais Spellbound ne se contente pas de donner que dans le heavy metal pur jus. Certains titres semblent viser un public plus large. La ballade « Mirror » est magnifique, la voix très claire de John Deverill éclate dans toute sa splendeur, un chanteur à ranger dans la même catégorie qu’un Joey Tempest d’EUROPE. Et John Sykes laisse parler son feeling dans un solo tout en retenue. Le très mélodique « The story so far » aurait pu figurer sur un album de hard FM, pas de clavier dessus mais une ligne mélodique imparable qui donne envie de chanter sous la douche. Le titre le plus marquant est peut-être le sublime « Don’t stop by », au style plus atypique, difficile à décrire, avec son riff en palm mute, et un John Deverill plus magistral que jamais.

Spellbound est le meilleur album que pouvait faire TYGERS OF PAN TANG, le succès fut d’ailleurs largement au rendez-vous. Ce qui explique pourquoi il est encore aisé de trouver cet album dans les bacs à vynil. Ce dernier a été réédité une fois en 1997 en édition limitée avec des bonus tracks, cette réédition est enfin de nouveau disponible.
Si TYGERS OF PAN TANG avait su se maintenir à un tel niveau, il est évident qu’ils auraient eu une carrière au moins égale à celle d’un SAXON, ce ne fut malheureusement pas le cas. Reste que Spellbound est un de ces albums qui ont bercé mon adolescence (pas en 1981, je ne suis pas si vieux que ça) et pour lequel j’ai donc une affection toute particulière (ce qui se ressent sur ma notation finale, vous l’aurez compris). Sans aucun doute un indispensable du heavy metal 80’s, qui a superbement bien traversé l’épreuve du temps.

A lire aussi en HEAVY METAL par DARK SCHNEIDER :


DIAMOND HEAD
Lightning To The Nations 2020 (2020)
Les bons remakes, ça existe




LOUDNESS
Disillusion (1984)
LOUDNESS à la conquête de l'occident


Marquez et partagez




 
   DARK SCHNEIDER

 
   LATIMUS

 
   (2 chroniques)



- Jon Deverill (chant)
- Robb Weir (guitare)
- John Sykes (guitare)
- Rocky (basse)
- Brian Dick (batterie)


1. Gangland
2. Take It
3. Minotaur
4. Hellbound
5. Mirror
6. Silver And Gold
7. Blackjack
8. Story So Far
9. Tyger Bay
10. Don´t Stop By
11. All Or Nothing (bonus Track)
12. Don't Give A Damn (bonus Track)
13. Bad Times (bonus Track)
14. It Ain't Easy (bonus Track)
15. Don't Take Nothing (bonus Track)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod