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METAL MELODIQUE  |  STUDIO

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1983 1 Steeler
 

- Membre : Alcatrazz, Yngwie Malmsteen, Badlands, Michael Schenker, Red Dragon Cartel, Lita Ford
- Style + Membre : Keel

STEELER - Steeler (1983)
Par THE MARGINAL le 12 Janvier 2007          Consultée 4829 fois

Les Malmsteen-addicts le savent très bien: avant que le talentueux guitar-hero suèdois ne vole de ses propres ailes pour accomplir la carrière que l'on sait, il a officié au sein de 2 combos: Alcatrazz et Steeler. Pour cette chronique, c'est le cas Steeler qui nous intéresse.

Tout d'abord, il ne faut pas confondre ce Steeler-là, qui est americain, avec le groupe du même nom qui officiait lui aussi dans les 80's, venait d'Allemagne et comptait dans ses rangs un certain Axel Rudi Pell. Non, le Steeler américain est le fruit de l'association entre Yngwie Malmsteen, le chanteur Ron Keel(qui montera son propre groupe plus tard), ainsi que le bassiste Rik Fox et le batteur Mark Edwards(qui jouera dans Lion, Riot et Kuni plus tard). Musicalement parlant, Steeler évolue dans les sphères du metal mélodique, tout en y incorporant quelques éléments hard rock.

Le premier album éponyme de Steeler voit le jour en 1983 sur le label Schrapnel Records et c'est Mike Varney, le fondateur de ce label, qui produit ce disque. Cet album commence sur des bases prometteuses, d'ailleurs. En effet, le mid-tempo "Cold day in hell" est efficace gràce au refrain qui transcende le morceau et peut prétendre à un classique dans ce style. "Backseat driver", plus rude du riff, lorgne davantage du côté du heavy-rock et se distingue également par un gros refrain, mais surtout gràce à un final accéléré, complètement fou. Ensuite, l'album connait une baisse de régime en terme d'inspiration. Par exemple, le titre "No way out", servi par une longue intro instrumentale(sur laquelle Malmsteen en rajoute des tonnes), est dans la moyenne et ne décolle pas vraiment, l'instrumental "Abduction" est peu travaillé et on n'en retient pas grand chose au final, le heavy et hargneux "On the rox" est lui aussi dans la moyenne et suscite un véritable ras-le-bol en raison de son refrain trop répétitif. Ceci dit, l'honneur reste sauf grâce à une fin de meilleure tenue. "Born to rock" est une compo heavy-rock musclée, punchy et convaincante, entrainante (en passant, ce titre a dû servir d'inspiration à Ron Keel au moment où il a écrit "The right to rock" avec Keel). Puis la ballade acoustique "Serenade" est de bonne facture avec ses côtés reposants, mélancoliques, par moments poignants.

Enfin, il y a un titre qui ne laisse pas indifférent sur cet album: c'est "Hot on your heels". Ce titre est en 3 parties: la première est instrumentale, orientée flamenco, tandis que la seconde, toujours instrumentale, fait la part belle aux influences néo-classiques. Malmsteen ne se prive pas de dévoiler tout son talent, l'étendue de ses capacités (et pour en faire trop, aussi). Puis au bout de plus de 3'48, la chanson démarre vraiment. Ce titre, assurèment la curiosité de l'album, est assez déroutant.

Alors, que peut-on dire de cet album éponyme de Steeler ? Tout d'abord, que celui-ci est tout à fait ancré dans son époque, même si le groupe tente parfois de sortir des sentiers battus. Ensuite, qu'il ravivera probablement des souvenirs chez les nostalgiques des Highway Chile, Culprit, Wild Dogs et consorts.

Sur le plan qualitatif, on peut trouver cet album sympa sur le coup, mais il ne laisse pas de trace indélébile à terme. Cet album contient de bonnes choses, mais il y a aussi quelques "fillers". On remarque que Yngwie Malmsteen, qui n'était pas impliqué dans le songwriting en passant(hormis sur un titre), faisait déjà étalage de son savoir-faire et se livrait sans retenue sur les solos. Il se met même nettement plus en avant que ses compères. Quand à la voix de Ron Keel, parfois criarde, aigue, elle n'est pas vraiment parfaite. Finalement, l'aventure de Steeler n'ira pas plus loin que cet album et chaque membre poursuivra sa route de son côté. Ce disque est tout de même là pour rappeler que Yngwie Malmsteen et Ron Keel ont évolué ensembles en 1983.

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   (2 chroniques)



- Ron Keel (chant, guitare)
- Yngwie Malmsteen (guitare)
- Rik Fox (basse)
- Mark Edwards (batterie)


1. Cold Day In Hell
2. Backseat Driver
3. No Way Out
4. Hot On Your Heels
5. Abduction
6. On The Rox
7. Down To The Wire
8. Born To Rock
9. Serenade



             



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