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HEAVY ROCK DÉCALÉ  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1985 1 To Mega Therion
1987 1 Into The Pandemonium
1988 1 Cold Lake
1990 1 Vanity/Nemesis
2006 7 Monotheist

E.P

1984 2 Morbid Tales
1985 1 Emperor's Return

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1992 Parched With Thirst Am I And D...
 

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CELTIC FROST - Cold Lake (1988)
Par POSSOPO le 26 Décembre 2006          Consultée 15163 fois

Pour le fan de CELTIC FROST, "Cold Lake" est Le disque. Le disque dont les bandes n’auraient jamais du quitter le studio d’enregistrement, Le disque qui fit rire au tragique ceux qui ne reconnaissaient plus leur idole après son écoute, Le disque qui continue de polluer la réputation d’un groupe qui vient tout juste de revenir sur le devant de la scène, Le disque responsable de certains cauchemars de Thomas Gabriel Fischer.
Ils sont nombreux, les bons groupes à avoir composé de mauvais albums. Il existe même quelques groupes géniaux qui ont posé un ou deux étrons dans leur discographie par simple goût du changement, pour faire un peu d’humour ou je ne sais quoi d’autre. Mais le cas de CELTIC FROST est plus grave. CELTIC FROST fait partie de ces combos dits cultes, au following dévoué. CELTIC FROST fai(sai)t partie de ces groupes à la discographie sans failles. CELTIC FROST fait même partie de ces rares artistes à pouvoir se targuer d’avoir contribué à la naissance d’un genre musical.

Et un jour, peu de temps après la sortie de l’expérimental "Into The Pandemonium", le ventre de CELTIC FROST se remet à grossir. Malheureusement, les quelques jours qui suivent l’accouchement laissent pantois les visages de ceux qui ont assisté aux premiers balbutiements du bébé. Et assez vite, l’étiquette tombe, "Cold Lake" est un disque de glam ! Tout de suite, les questions se posent de cette mutation contre-nature. La gestation fut difficile, Thomas Gabriel Fischer (à l’époque toujours Warrior) ayant décidé, apparemment sur les conseils d’un certain Oliver Amberg, ancien guitariste de CORONER, de faire renaître l’orchestre après une séparation douloureuse à la fin de la tournée américaine montée pour supporter Into The Pandemonium. Le line-up nouveau ne conserve rien du précédent sinon monsieur Warrior Fischer. Mais CELTIC FROST est coutumier des changements de personnel. Le retour de Stephen Priestly, qui avait martelé les fûts lors de l’enregistrement de Morbid Tales, l’adjonction de ce fameux ex-CORONER, rien ne présageait du pire. Le pire est pourtant bel et bien arrivé. Et je dis cela, pour une fois, sans exagération aucune. Demandez au grand manitou ce qu’il pense du disque qui n’est aujourd’hui, fait exceptionnel, même plus édité à la demande expresse du groupe lui-même. Il suffit de visiter quelques sites marchands pour se rendre compte des prix insensés demandés pour l’acquisition de cet ovni dont Thomas Gabriel Fischer nierait l’existence si les preuves de son existence étaient moins voyantes.

L’homme n’a d’ailleurs que vaguement supervisé l’élaboration d’une galette sacrément étonnante, sur laquelle on retrouve tout de même quelques poussières d’idées frostiennes (ne serait-ce que cette intro à l’esprit très RUN D-MC), un climat général très sleaze rock et une production entre la chèvre et le chou, mi-femme mi-cochonne, mangez la banane par les deux bouts. Le son présente son petit intérêt puisqu’une véritable noirceur reste présente sous les paillettes, comme si des corbeaux essayaient de s’intégrer à la pire des ferias. Le look adopté par les musiciens peut d’ailleurs doucement faire sourire comme il peut attrister devant le pathétique du décalage.

Difficile de ne pas détester ce qui est sans aucun doute une erreur magistrale, sinon un ratage absolu. Du strict point de vue musical, "Cold Lake" ne s’en sort pourtant pas si mal…à condition d’apprécier le glitter, le glam, le sleaze, le heavy rock ou je ne sais quoi d’autre car cet enregistrement vit dans un monde parallèle, parallèle à plein d’univers totalement contradictoires. Et voilà évidemment le problème. Les fans de CELTIC FROST ne peuvent ici éprouver que de la tristesse, un grand malaise, de la rage et une désorientation inimaginable. Ce disque fait tâche comme il n’est pas permis. Associé à un autre nom, certains auraient peut-être compris mais le passé royal du génie helvète appelle à une unique conclusion, un tel sabordage trouve sa place dans les livres d’histoire. Impossible de juger ce suicide objectivement, l’ovni ne possède que des détracteurs.

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Par DARK BEAGLE




 
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   (2 chroniques)



- Tom Warrior (voix)
- Curt Bryant (guitare)
- Oliver Amberg (guitare)
- Martin Ain (basse)
- Steve Priestly (batterie)


1. Human (intro)
2. Seduce Me Tonight
3. Petty Obsession
4. (once) They Were Eagles
5. Cherry Orchards
6. Juices Like Wine
7. Little Velvet
8. Blood On Kisses
9. Downtown Hanoi
10. Dance Sleazy
11. Roses Without Thorns



             



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