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BRUTAL DEATH TECH  |  E.P

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2016 Monumental Massacre
 

- Style : Cytotoxin, Nile, Shokran
 

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BLADE OF HORUS - Monumental Massacre (2016)
Par REMISSA le 5 Avril 2025          Consultée 144 fois

Des cendres d’EVISCERATOR, groupe de Death dont la flopée d’homonymes ne nous permet pas d’étudier précisément la genèse du groupe sous nos yeux même en resserrant la recherche géographique à l’Australie, naît BLADE OF HORUS (BoH), engeance impie issue de l’esprit du guitariste Ivan Ellis. C’est donc équipé de sa six cordes, tel Horus au bras armé (sic) chassant les ombres de Râ, qu’Ellis va faire rempiler ses deux compères de son ancien groupe, en enrôler deux autres, et livrer l’EP "Monumental Massacre", d’une maturité et d’une propreté impressionnante pour un premier jet.

Aux prémices d’un Death Tech qui s'affirmera avec le temps, BLADE OF HORUS s’enthousiasme ainsi à expérimenter du riffing trop clean pour être Brutal, mais trop incisif pour n’être "que" Death, sans pour autant omettre un saupoudrage de syncopage Djenty du meilleur effet ("Succumb To The Overwhelming Stench Of Necrophagia"). Oui, ça tend méchamment vers du Deathcore sans réellement le nommer cette affaire. Le chant de Jenkins est remarquablement polyvalent, car malgré une prédominance au growl gras (qui caractérisera également à l’avenir BoH sous l’égide immuable de Brutal Tech), ce dernier n’hésite pas à pousser la chansonnette vers du hi-scream, du shriek ou encore du pig squeal sans trembler, donnant un relief impressionnant aux titres.

Sans transition, mais il faut le mentionner : lorsque l’on s’attaque à la thématique orientale, de surcroît égyptienne, il serait aisé, pour ne pas dire tentant, de tomber dans des clichés de composition en phrygien entendus maintes et maintes fois, à la limite du stéréotype. BLADE OF HORUS l’évite dans les grandes lignes, quelques licks sentant le hiéroglyphe de profil à plein nez, mais toutes proportions gardées. Les licks les plus marquants seront les plus techniques, sweepant comme des dératés et qui raviront les individus possédant un Q.I. à deux chiffres comme moi, avec comme parangon annonçant l’apocalypse à venir l’introduction de l’éponyme, vaporisant tout sur son passage.

Côté similitudes, et on pourra en trouver sans trop se torturer l'esprit tant "Monumental Massacre" évolue en terrain connu (lisez ça à voix haute, ou le schmilblick n'aura pas bougé d'un pouce), les plus frappantes sont le côté futuristico-cybernétique à la The FACELESS période "Planetary Duality" sur "Descent Into The Cosmic Realm Of Everlasting Madness"(*) (dont l'artwork n'est pas avare en référence), ajusté d'un son compressé et menaçant à la The RITUAL AURA, formation ô combien complexe de laquelle se rapprocher.

Cette espèce de côté touche-à-tout, option "regardez ce qu'on sait faire", tout en restant dans une forme de zone de confort laisse défiler les titres avec aisance, sans en propulser concrètement un au-dessus des autres. Parmi les titres les plus bas de plafond (sans perdre pour autant la brutalité et l'impact), nous aurons même "Inhumane Experimentations", sorte d'hybride entre du CANNIBAL CORPSE qui aurait croisé du Jazz. Oui, ça n’a aucun sens. La surprise viendrait peut-être de façon surprenante de la bonus track "Return Of The Dark Gods", absolument redoutable, comme libérant toute la hargne à coups de riffs tueurs et la verve qui auraient pu rester sous le coude de cette formation décidément pleine de ressources.

Sans donc être totalement un coup d'essai, il n'aura fallu que vingt-deux minutes pour convaincre l'auditoire que BLADE OF HORUS n'était pas là pour déconner. Disons que si le premier EP est une bonne occasion de se mettre dans le bain, "Monumental Massacre" est déjà perché sur le tremplin de 7 mètres 50.

Morceaux préférés : "Return Of The Dark Gods", "Monumental Massacre", "Inhumane Experimentations".

- - -

(*)Quand je vous parlais de clichés, côté "égyptiannisant", on se croirait sur un album de NILE avec ces titres à rallonge, il y a un business fructifiant sur les adjectifs dans le milieu, qui sait ?

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   REMISSA

 
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- James Buckman (guitare)
- Ivan Ellis (guitare)
- Jordan Watts (basse)
- Sebastian Su (batterie)
- Eric Jenkins (chant)


1. Intro
2. Monumental Massacre
3. Succumb To The Overwhelming Stench Of Necrophagia
4. Inhumane Experimentations
5. Death Of A Spartan King
6. Descent Into The Cosmic Realm Of Everlasting Madne
7. Return Of The Dark Gods (bonus Track)



             



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