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BLACK METAL  |  STUDIO

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Lexique black metal
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2003 2 Salvation
2009 Maranatha
2018 2 Hekatomb
2021 Deiform
 

- Style : Ondskapt, Blaze Of Perdition
- Membre : Marduk, Thyrfing, Dark Funeral

FUNERAL MIST - Deiform (2021)
Par DODO DILDO le 28 Novembre 2022          Consultée 1444 fois

Tournant en rond dans ma discographie Black Metal depuis trop d’années, la découverte simultanée de "Salvation" et "Maranantha" m’avait sacrément bousculé. Poussé dans mes retranchements, le chemin n’avait pas été facile. Pas mal de temps et d’écoutes prolongées avaient été nécessaires pour bien appréhender les œuvres malsaines de ce sataniste émérite. Plus grande encore fut ma surprise quand j’ai appris qu’Arioch, le maître à penser du projet, est en fait Mortuus de MARDUK et qu’il fait tout lui-même (composition et instruments) sauf la batterie. Et puis 2018 arriva, et l’album "Hekatomb" fut mis à disposition du bas-peuple. Des riffs complètement barrés, rapides, saccadés, et Arioch qui nous montre toute l’étendue de son spectre de vociférations. Si votre mémoire flanche, réécoutez "Shedding Skin" et "Cockatrice". Vous m’en direz des nouvelles.
Mais comment faire mieux ? Ne serait-ce qu’égaler "Hekatomb"? À part remplacer les deux morceaux mid-tempo, pas indispensables, par deux nouvelles tueries, je ne vois pas. Le sentiment d’impossible et l’anticipation d’une déception sont présents au moment d’attaquer "Deiform".

Ça commence mal avec "Twilight Of The Flesh" et sa trop longue intro. Ce passage n’est pas mauvais, et la sauce monte tout de même un peu. Pas sûr que lors des prochaines écoutes l’envie de se taper quatre minutes de guitares molles et de chant grégorien reste intacte. Pas vraiment lumineuse serait l’idée de séparer en deux pistes distinctes ce genre de morceau. Au bout d’un moment, enfin, les hostilités sont lancées. Tout de suite on comprend que la recette n’a pas changé, tant mieux a priori. Mais quelque chose cloche, il y a un truc bizarre.

"Apokalyptikon" confirme que les riffs sont toujours pêchus et originaux. Dans "In Here", la basse vrombissante sonne vraiment mal à certains moments. Dommage, le reste du morceau tabasse bien. Cependant, Arioch aurait pu s’arrêter plus tôt et nous épargner les 2 min 30 de répétition vocale de la fin. Les chants de jeunes filles sur "Children Of The Urn" sont plutôt rigolos. La suite du morceau est efficace mais le son des grosses caisses confirme ma déception. On dirait que le batteur tape dans deux vieux coussins troués. Ça sonne sec, plat, sans profondeur. Certains adeptes de naturalisme auditif rétorqueront sûrement que "ça sonne comme ça une batterie non trafiquée pauvre inculte !". Peut-être. Mais ça sonne quand même comme du caca. C’est d’ailleurs assez flagrant sur le titre "Deiform".

Les deux morceaux restants, "Hooks Of Hunger" et "Into Ashes" sont sans concession. C’est rapide mais la batterie sonne mal. Les riffs sont excellents, mais la batterie sonne toujours mal. Le jeu des cymbales est quand même assez génial sur le dernier morceau. La sensation qu’un serpent à sonnette vous tourne autour des oreilles est vraiment réussie. Dommage que ce soit trop présent dans le mix global du morceau parce qu’en fait, la batterie sonne vraiment mal.

Finalement, à froid, l’album n'est quand même pas mauvais. Mais à l’heure où beaucoup de groupes (surtout du Death/Brutal Death) sortent des productions super puissantes, ce disque sonne fade. Pour celles et ceux qui connaissent déjà FUNERAL MIST, ne vous attendez pas naïvement, comme moi, à vous faire méchamment claquer le beignet une nouvelle fois. Pour les autres, commencez par le dernier opus (petite claquounette sympatoche), et faites-vous kiffer la race en écoutant "Hekatomb" à fond la caisse.

Élevé au rang de héros après trois superbes opus, j’avais préparé un petit meuble à la gloire d’Arioch.
Figurines diverses à son effigie, pentagrammes et autres croix renversées remplissaient les différents étages. J’étais enfin prêt à allumer les bougies sataniques disposées au sommet pour fêter une nouvelle tuerie… La déception est là, la grande cérémonie attendra.

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   DODO DILDO

 
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- Daniel Rostén (presque tout)
- Lars B (batterie)


1. Twilight Of The Flesh
2. Apokalyptikon
3. In Here
4. Children Of The Urn
5. Hooks Of Hunger
6. Deiform
7. Into Ashes



             



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