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METAL SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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2018 Lost Love Symphony
2021 The Missing Stone
 

- Style : Edenbridge, Epica, Visions Of Atlantis, Xandria
 

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DREAM OCEAN - Lost Love Symphony (2018)
Par JEFF KANJI le 23 Novembre 2018          Consultée 1571 fois

J'aime bien aller chercher des formations Metal dans des endroits où on ne les attend pas forcément. Prenez la Turquie par exemple : cette contrée à l'Histoire si ancienne et si riche et qui nous a déjà livré les trésors de MEZARKABUL ou du NEVERLAND d'Iris Mavraki et de DREAMTONE. Et j'ai vu passer le Metal Symphonique de DREAM OCEAN qui sort son premier album, après un EP digital réalisé dans son pays natal en 2012.

Depuis ça a bougé car la formation n'est plus exclusivement turque, puisque rejointe par deux Allemands, qui constituent la nouvelle section rythmique à l'œuvre sur "Lost Love Symphony". La formation, à l'image d'INQUISITION dans un autre genre, s'est relocalisée à l'étranger, à Cologne plus précisément. Jolie pochette mais pas très originale, formation a priori un peu exotique, que donne donc ce premier effort de DREAM OCEAN ?

Je confesse que c'est la déception qui l'emporte… Nous sommes face à une nouvelle formation Metal Sympho à chanteuse qui va venir grossir le rang des XANDRIA, EDENBRIDGE et consorts. La beauté orientale de Başak Ylva ne laisse certes pas insensible, surtout qu'elle chante drôlement bien, même si, à l'image du groupe, son chant manque singulièrement de personnalité. On sent l'influence qu'ont pu avoir Tarja Turunen et surtout Simone Simons sur elle. Ou encore une Marcela Bovio sur les passages plus mélancoliques. Par ailleurs, la musique de DREAM OCEAN est assez fortement marquée par EPICA dont on retrouve le mélange d'orchestrations du même type agrémentées de ces riffs sous-accordés et parfois plus modernes ainsi que les mélodies. Par ailleurs c'est assez amusant que le groupe trouve moyen d'inviter Mark Jansen en personne sur son titre "Never Enough" qui, non, n'est pas une reprise des Bataves.

Et il ne compte pas non plus parmi les titres les plus marquants de la galette. Ce que l'ouverture "Beyond The Greed", présentée en lyric video plusieurs mois avant la sortie de l'album, ne vient pas contrebalancer. Un sérieux manque d'originalité et d'inspiration générale se fait sentir. Et pourtant, comme très souvent il y a du travail derrière, tant en termes d'écriture que d'arrangements (même s'ils sont le plus souvent téléphonés), j'en veux pour preuve ce contrepoint vocal chiadé mais peu mis en valeur en final de "Beyond The Greed" ou encore ce travail particulièrement bien troussé sur les parties de piano.

Deux types de morceaux tirent l'auditeur du bruit de fond constituant l'album : "Forever" qui voit l'intervention de Jake E d'AMARANTHE (assez anecdotique) pour son côté speed, "Divine Light" et "The Last Dance", soit deux titres sur lesquels la symphonie de pacotille et la repompe d'un style qui a écrit ses tables de la loi depuis bientôt vingt ans est mise en veilleuse pour mettre en avant la finesse de jeu et d'interprétation. Ne rêvez pas, nulle trace de couleurs turques ici, mais des ambiances plus travaillées sur les deux dernières, là où la première avec son côté NIGHTWISH époque "Wishmaster", s'écoute sans déplaisir. Mais la pièce finale "Island Of Dreams" et ses dix minutes s'en sort étonnamment bien, et on est presque surpris de voir les Turcs se débrouiller aussi bien dans l'exercice de la pièce-fleuve.

DREAM OCEAN a un potentiel j'en suis à peu près convaincu, mais il a du pain sur la planche pour se faire une place sur le circuit. Il reste encore à bonne distance de la concurrence des EDENBRIDGE et autres VISIONS OF ATLANTIS qui disposent d'une écriture plus maîtrisée mais surtout de chanteuses hors-pair (en particulier notre Clémentine Delauney nationale). "Divine Light" est certes récupéré du premier EP, mais il est très certainement pour moi le titre à retenir de ce "Lost Love Symphony" qui malgré sa mise en son bombastique ne tient pas ses promesses. À titre de comparaison, les Toscans de KALIDIA s'en sortent mieux avec leur "Frozen Throne", les deux formations ayant inauguré leur carrière discographique en même temps.

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   JEFF KANJI

 
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- Oz Khan (guitare)
- Başak Ylva (chant)
- Sebastian Heuckmann (basse)
- Nils Kessen (batterie)
- Borna Matosic (guitare)
- Sebastian Plück (claviers)
- -
- Jake E (chant sur 5)
- Mark Jansen (grunts sur 10)


1. Inception
2. Beyond The Greed
3. Hain
4. Everstorm
5. Forever
6. Divine Light
7. The Last Dance
8. Somewhere Untouched
9. Wolfheart
10. Never Enough
11. Song To The Aurora
12. Island Of Dreams



             



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