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LABΫRINTH - Return To Live (2018)
Par DARK BEAGLE le 14 Mai 2018          Consultée 2040 fois

LABŸRINTH s’était fendu d’un très bon album studio, "Architecture Of A God", en 2017, cependant le Live paru en ce début d’année 2018 reprend une date de 2016, au Live Club – Trezzo Sull’Adda de Milan, un soir d’octobre. Les Italiens, qui évoluaient à domicile, avaient livré une prestation un peu particulière vu qu’ils reprenaient en intégralité et dans l’ordre leur album "Return To Heaven Denied", leur formidable second album, paru en 1998. Il est donc légitime que la maison de disques, Frontiers, capitalise un peu sur cela, vu que cet opus majeur dans la carrière des Tifosi fête cette année ses vingt ans. Ce qui est évidemment une mauvaise nouvelle pour plein de fans qui viennent là de se prendre un coup de vieux.

Inutile de se le cacher. La plupart des personnes qui écoutent encore LABŸRINTH aujourd’hui ont souvent connu "Return To Heaven Denied" à sa sortie l’année où la France s’est adjugée sa première coupe du monde du football. L’Italie, elle, s’offrait là une belle consolation musicale avec ce disque soigné et ambitieux. Je vous invite à relire la chronique de notre regretté Bast (naaaaaan, il n’est pas mort, mais son regard et ses textes manquent un peu sur le site et je pense qu’il ne trouvera pas la blague à son goût). Il en parle très bien. Et si vous êtes toujours un peu sceptique après cela, allez tout simplement l’écouter, vous passerez un bon moment.

La pochette, ici, n’est pas géniale. Celle de l’album non plus n’était pas terrible (en même temps, quand tu nommes ton groupe LABŸRINTH, tu sais que tu vas être un peu limité graphiquement parlant). En revanche, l’ambiance qui se dégage est vraiment très bonne. Déjà, le fait que les musiciens jouent dans leur pays d’origine (et finalement, Milan n’est pas si éloignée que ça de Massa, la ville qui a vu la formation naître à la base) joue énormément. Roberto Tiranti s’adresse directement à la foule dans sa langue maternelle (ce qui fait que personnellement, je ne comprends rien à ce qu’il baragouine) et le public lui répond avec beaucoup d’enthousiasme. Il se montrera d’ailleurs très présent et très réceptif à la musique délivrée.

LABŸRINTH joue bien. Les morceaux s’enchaînent bien et on se rend rapidement compte qu’hormis une batterie peut-être un brin trop mixée en avant, l’ensemble sonne de façon très propre, peut-être un peu trop pour être entièrement honnête. En revanche, on remarque aussi que parfois, Tiranti s’avère un peu à la peine ("Falling Rain", ou encore certains cris, comme à la fin de "Moonlight", où on a juste envie de lui dire d’arrêter de se faire du mal). Il manque parfois d’un peu de coffre, chose qui lui a souvent été reprochée, mais au final, la prestation reste relativement convaincante, même si imparfaite.

Musicalement, comme dit, c’est très propre. Les guitares se marient bien avec le clavier, cet ensemble sonne de façon bien équilibrée, par de larsen intempestif, aucune nuisance sonore de ce genre. C’est donc un plaisir de retrouver ces vieux morceaux qui ont illuminé la jeunesse de certains d’entre nous et qui, nostalgie aidant, s’avèrent toujours aussi plaisants aujourd’hui. Même si le genre Power Metal est un peu nécrosé à force de répétitions, ces titres ont su conserver leur fraîcheur. On retrouve la frénésie d’un "Moonlight" ou d’un "Die For Freedom", on continuera à s’interroger encore sur l’aspect Technoïde de "Feel", qui passe l’épreuve de la scène avec une décontraction effarante, on se surprendra à fredonner des refrains que l’on croyait avoir oublié.

En guise de rappels, le groupe nous gratifie de deux autres vieilleries, "Chapter One" (attention, que sur la version vidéo de ce concert !) et du plus rare "In The Shade", tiré de l’EP "Timeless Crime" de 1999. LABYRINTH joue vraiment à fond la carte de la nostalgie et cela fonctionne à merveille. On peut bien sûr grincer des dents par rapport à la durée de ce Live, assez court (environ 80 minutes) en définitive, on pourra reprocher l’ensemble trop lisse qui nous donne presque l’impression d’écouter un « live in studio » par moments. Heureusement que le mix accorde une bonne place au public sinon on pourrait vraiment se poser des questions avec la version CD.

"Return To Live" vient donc marquer le coup. Il n’a pas la prétention de s’inscrire comme un Live d’anthologie, ni de devenir une référence moderne du genre. Il est juste là pour fêter les vingt ans d’un disque qui n’avait pas révolutionné le genre déjà à sa sortie et dont ce n’était clairement pas l’objectif non plus. Mais en plein revival True Metal, LABYRINTH avait fait office d’élève studieux et appliqué, qui cherchait à proposer une formule plus délicate qu’un simple bourrinage en règle avec des structures limite Progressives par moments. Et aujourd’hui, le groupe est toujours là quand de nombreux autres ont disparu des bacs des disquaires comme de nos mémoires. Un chouette petit Live pour les nostalgiques de cette époque.

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- Roberto Tiranti (chant)
- Andrea Cantarelli (guitare)
- Olaf Thörsen (guitare)
- Nik Mazzucconi (basse)
- John Macaluso (batterie)
- Oleg Smirnoff (claviers)


1. Moonlight
2. New Horizons
3. The Night Of Dreams
4. Lady Lost In Time
5. State Of Grace
6. Heaven Denied
7. Thunder
8. Feel
9. Time After Time
10. Falling Rain
11. Die For Freedom
12. In The Shade



             



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