Recherche avancée       Liste groupes



      
JAZZ / MATH / TECH  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

2008 Starke Stücke
2015 Breaking Brain
 

- Membre : Obscura

PANZERBALLETT - Breaking Brain (2015)
Par POSITRON le 14 Janvier 2017          Consultée 1539 fois

Lorsque l'on candidate pour entrer dans cette merveilleuse famille qu'est Naitefolle on doit à un moment réfléchir aux disques que l'on envisage de traiter au moins à court terme. Parce qu'être sympa, cultivé et beau (comme moi donc) c'est bien, mais il faut aussi être utile. "Breaking Brain" figurait dans la section des Nouveautés dont j’envisageais discutailler, me disant bien que j'aurais le temps de boucler la chronique avant que le délai de six mois soit dépassé ou même que je tirerais un peu sur la ficelle, alleye admin soit pas mauvais bougre, tu sais que je t'aime, tout ça.

Vous le retrouverez avec joie dans la catégorie des Archives pour la raison suivante : je me suis fait grave chier mais d'une force.

Envolée la légèreté et l'insouciance de "Starke Stücke", PANZERBALLETT montre ses muscles pour affirmer son identité Metal au lieu de simplement la parsemer tout au long du jazz rock de "Starke Stücke". C'est-à-dire que l'on sort les huit cordes et le bon son limite djent, le groove gras et qu'on l'utilise pour en sortir des riffs irréguliers ou pour rejouer les thèmes des morceaux, et s'attribuer une place dans le spectre sonore que je ne m'explique que par l'amour sincère et fou du son d'une guitare sous-accordée. Duuuun duuun chug chug etc.

But can PANZERBALLETT djent ? Let's find out.

Par un coup du sort ma bibliothèque fit s’enchaîner lors d'un coup du sort le "Pink Panther" terminant "Breaking Brain" et le "Pink Panther" ouvrant "Starke Stücke". Vous pouvez arrêter la chronique maintenant et écouter les deux à la suite, cela vous expliquera tout ce que je n'aime pas dans le premier et tout ce que j'aime dans le second.

"Breaking Brain", un disque cérébral et un disque beauf tout à la fois ?

Un disque cérébral car évidemment démesurément technique, à en faire pâlir les masturbateurs les plus fous , un disque qui enchaîne les prouesses et les jeux rythmiques et notamment abuse des effets de "chacun son tour", chaque instrument jouant une très courte phrase – quelques notes... chacun son tour. Un disque cérébral car se pavanant de son instruction jazzeuse, et se permettant de manipuler ses concepts harmoniques et mélodiques. Un disque qui ose le contrepoint par endroits ce qui me fait bien plaisir. Citons les premières minutes des deux premières pistes qui passent plutôt bien.

Un disque beauf car n'ayant retenu du Metal que ses côtés les plus vulgaires du Jazz que ses côtés les plus stériles. Un disque où l'inspiration sonne forcée et sans vie, un disque où nombres de riff sont emmerdants, un disque où chaque prouesse technique semble exister pour elle-même et non pas comme élément nécessaire à la musique proposée – ce qui fait la gloire d'un SPAWN OF POSSESSION comme d'un Charles MINGUS.(*) Un disque qui propose des breakdowns laids et du scat ridicule sur "Shunyai" au lieu de respirer un batteur encore une fois exemplaire (3:05 sur la même piste).

Un disque qui mérite sans doute deux, à ceci près que si vous allez vérifier les critères de notation de ce beau site (mâtin !) vous y trouverez à côté de l'unique étoile la mention "décevant" et ses huit lettres assassines. Quel surprenant hasard : c'est justement mon sentiment ! Et pour finir sur une douce ironie, n'est-ce pas risible que sur un site de Metal, un chroniqueur dévoile son incompatibilité avec un disque hybride non pas à cause des éléments qui lui sont supposés étrangers mais bien par son fonds de commerce ? C'est que selon moi il aurait peut-être été plus judicieux pour PANZERBALLETT de rester véritablement un groupe de... Jazz.

______

(*)Plutôt que d'approcher le Jazz en tentant le Jazz Metal allez plutôt vous frotter direct à "Blues & Roots" et en particulier à "Moanin", ça vous apprendra la vie.

A lire aussi en DIVERS par POSITRON :


SHINING [NOR]
Grindstone (2007)
Weird is the new catchy




PROPHECY PRODUCTIONS
Whom The Moon A Nightsong Sings (2010)
Une compilation enrichie en automne véritable.


Marquez et partagez




 
   POSITRON

 
  N/A



- Heiko Jung (basse)
- Sebastian Lanser (batterie)
- Trilok Gurtu (tabla, scat sur 7, 8)
- Joe Doblhofer (guitare)
- Jan Zehrfeld (guitare, production, arrangements)
- Alexander Von Hagke (saxophone ténor)


1. Euroblast
2. Typewriter Ii
3. Der Saxdiktator
4. Mahna Mahna
5. Smoochy Borg Funk
6. Frantik Nervesaw Massacre
7. Shunyai/intro
8. Shunyai
9. Pink Panther



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod