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- Style : Bullet For My Valentine

ATREYU - Suicide Notes And Butterfly Kisses (2002)
Par FENRYL le 5 Octobre 2015          Consultée 2898 fois

"Lancés en 1998 sous le nom de RETRIBUTION, les californiens changent de nom pour ATREYU…"…

Blablabla, énième intro chronologique chez NIME… Sauf que pour une fois, je bloque sur ce nom. Forcément, pour les plus anciens, ce nom doit vous causer un poil. "L'Histoire Sans Fin", Bastien et Atreyu chevauchant Falkor (délire réalisé personnellement dans la banlieue de Munich il y a quelques années dans les studios de cinéma où le film a été en grande partie tournée)…. Bref, un film culte pour bien des gamins des années 80 ! Les plus vieux pourront y voir également un hommage à feu PANTERA période "The Great Southern Trendkill"... Mais je m'égare...

Le combo signe chez le label Victory Records en 2001 après une période d'auto-production (le schéma ultra classique donc !) et entre en studio pour délivrer son premier L.P. Et une fois encore, pour ne pas déroger à la règle, propose 3 morceaux tirés de leur précédent E.P ("Fractures In The Facade Of Your Porcelain Beauty" (2001), reproduit pour la peine avec des moyens techniques plus conséquents, que l'on imagine plus propice à convaincre un auditoire plus large. ATREYU déboule donc dans les bacs quelques mois plus tard, tout droit venu de leur ville d'Orange County…

Plus sérieusement, ATREYU ainsi rebaptisé œuvre dans un Metalcore aux multiples influences : Pop, Rock, Emo et Hardcore.
On trouve un chanteur énergique et somme toute classique en la personne de Alex Varkatzas (chant screamé et mélodique) épaulé par moment par le batteur Brandon Saller qui impose sa patte mélodique sur le chant clair et les chœurs.
Aucune surprise : c'est du Metalcore avec tous les codes du genre donc. Murs de guitares sur des riffs mélodieux teintés d'influences Death mélodique parfois (qui a dit IN FLAMES ?) et toute les références du genre.
NORMA JEAN, UNEARTH ou STILL REMAINS par là, un peu d'HATEBREED par moment, des relents de DOWNSET, ATREYU ratisse large et n'offre que des morceaux sympathiques, sans plus.
Difficile de mettre en avant un peu d'originalité : peu de soli (encore moins de techniques si vous recherchez du TRIVIUM par exemple), un côté beaucoup plus en rupture dans les rythmes, assez loin d'un SILENT CIVILIAN.
Dès "A Song For The Optimists" qui porte bien son nom, on est fixé. Classique mais efficace.

Il faut toutefois remettre ce "Suicide Notes And Butterfly Kisses" dans le contexte de l'époque. Nous sommes en 2002 et c'est sans doute l'âge d'or du Metalcore et de ces groupes qui vont au final s'attirer les foudres des puristes (on peut voir fleurir les "groupes à mèches" et autres sympathiques qualificatifs) et désormais composer l'âge dort (ok, je sors). Bref, dans le paysage de l'époque, ATREYU a fait son petit effet.
Loin d'être formaté FM ou je ne sais trop quoi ici, on peut donc profiter d'un album honnête, direct et proposant quelques tracks bien plaisantes lorsque la voix de Varkatzas se pose sans difficulté sur les frappes de Saller à la batterie et du duo de gratteux aux riffs !
On peut retrouver ainsi certains ingrédients de la construction de morceaux postcore (chant en chœur mode "foule" lancé tel un slogan comme sur "Lipp Gloss And Black" avec quelques nappes de clavier mode "boys band" !).

Une production plaisante, des compositions pas si niaiseuses que cela car bonifiées par un frontman efficace secondé par un batteur à la voix claire correcte, voilà ce que vous propose ATREYU.
Vu de loin, on peut rester sur sa faim, mais au fil des écoutes, on se laisse prendre par la douceur mélancolique ("Dilated" proche d'un SUCH A SURGE à l'époque de mes années collège !) et une dose d'énergie pas mal distillée.
A titre perso j'apprécie les efforts de chant hurlé ("Tulips Are Better"), moins la voix claire sur "At Last I Know I'm A Sinner".
Une chose est certaine par contre : le groupe sait titrer ses compositions !

La suite (assez) vite pour se faire une idée plus définitive de ce groupe très/trop standard.

Note réelle : 2,5/5.

Haut du panier : "A Vampire's Lament".

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   FENRYL

 
   METALINGUS

 
   (2 chroniques)



- Dan Jacobs (guitare)
- Travis Miguel (guitare)
- Brandon Saller (batterie, chant)
- Chris Thompson (basse)
- Alex Varkatzas (chant)


1. A Song For The Optimists
2. Dilated
3. Ain't Love Grand
4. Living Each Day Like You're Already Dead
5. Deanne The Arsonist
6. Someone's Standing On My Chest
7. At Least I Know I'm A Sinner
8. Tulips Are Better
9. A Vampire's Lament
10. Lip Gloss And Black



             



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