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GWAR - Scumdogs Of The Universe (1990)
Par CHAPOUK le 13 Septembre 2014          Consultée 3059 fois

Décidément ce groupe sera toujours classé comme une bizarrerie venue d’ailleurs. Suite à un premier album bien typé Punk Rock, "Scumdogs Of The Universe" emprunte une passerelle Punk Hardcore pour aller rejoindre le Thrash. Seulement vu que GWAR ne fait jamais les choses comme tout le monde, le groupe reste entre les deux styles sans vraiment en choisir un en particulier. On a donc droit à du riffing bien Thrashy et des parties rythmiques plus Hardcore. Tout le long de cet album le groupe s’est transformé en hybride entre PANTERA, METALLICA et les MISFITS.

Ce n’est pas vraiment un problème en soit, en fait, les compositions n’en sont qu’un peu plus entrainantes. Il suffit d’écouter "The Years Without Light" où l’on ne comprend pas vraiment ce qui est joué par le batteur : ça groove, en même temps ça tabasse, et on sent les influences keuponnes revenir de temps en temps par à-coups, de manière totalement anarchique. Le final à partir du solo incompréhensible est un bordel sans nom, mais il donne une pêche finale énorme au titre. Quant à "Maggots", malgré ce bruit horripilant de mouche qui se manifeste de temps en temps sur les refrains, c’est un pur brûlot de Punk Hardcore, aux soli foireux et au break qui a du inspirer Devin TOWNSEND pour son "Far Beyond Metal" tellement la ressemblance est frappante.

Dans le genre titres catchy on trouve également, en moins agressif que "Maggots", "Vlad The Impaler" avec des chœurs qui vous resteront forcément en tête et des échanges vocaux entre les différents musiciens qui sont très sympathiques. D’ailleurs, sur cet album, c’est "Sick Of You" qui est une réussite dans le genre ping-pong vocal. La mélodie simpliste, les chœurs, la ligne de chant, le refrain appuyé, tout est fait pour que ce soit un hymne (ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est très souvent joué en concert), même cette sorte d’imitation de « chanteur lover » à la Coverdale (entre autres) est la bienvenue.

Évidement GWAR n’a toujours pas perdu son humour foireux, entre la reprise de "Gangsta Gangsta" de N.W.A sur "Salamanizer", "Slaughterama" qui semble être le récit d’un jeu télé auquel les membres de GWAR participent et doivent buter des skinheads, des nazis et des hippies, "The Horror Of The Yig" avec ses cornemuses too much, sa rythmique… Zouk ? Tribale ? qui vire au Punk, ou encore le pseudo solo d’un instrument inconnu mais assez déroutant sur "Love Surgery", je crois qu’on est servi niveau connerie.

Ah non ! Pas tout à fait, j’oubliais la superbe intro de "Black'N'Huge" : un beat New Wave/Eurodance sur lequel on a superposé des voix passées au moins 18 fois au vocoder ! Franchement quand j’entends ça j’ai des images affreuses qui me viennent en tête : j’imagine une sorte de porno futuriste avec des cyborgs, des chaînes, des combinaisons en latex et du poppers à foison ! Extravaganza !!!! Pour citer les SISTER QUEEN. Et le pire je crois, c’est que ces râles reviennent par la suite dans la chanson pour appuyer les « Huge! » évocateurs et les chœurs complètement dérangés. "Sexecutioner" aussi tient une bonne place sur le podium de la connerie ! Il y a trop de choses qui méritent un paragraphe dans cette chanson : les samples à la con (coup de fouet, rire de dessin animé, chèvre) qui sont placés de façon aléatoire, le synthé qui sonne kitsch, l’affreux accent de Chuck Varga et tous ses jeux de mots avec « sexe », et encore ses chœurs stupides…

Mais malgré ces moments fendards l’album comporte quand même quelques lourdeurs comme "King Queen" qui est beaucoup trop répétitif et lent, ou "Cool Place To Park" qui termine l’album très fadement. Et même "Slaughterama" qui est marrant 5 minutes, finit à la longue par être lourdingue. Enfin dans l’ensemble, cet opus est bien mieux que le premier, car moins brouillon. De plus au niveau son, il y a eu de gros efforts de fait, on a moins cette désagréable impression que le skeud a été enregistré dans une poubelle, ou au fond d’un garage. Un bon pas en avant de fait pour les raclures du GWAR.

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   CHAPOUK

 
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- Oderus Urungus (chant)
- Flattus Maximus (guitare, chœurs)
- Balsac The Jaws Of Death (guitare, chœurs)
- Beefcake The Mighty (basse, chœurs, chant lead sur 13)
- Jizmak Da Gusha (batterie)
- Slymenstra Hymen (chœurs sur 12)
- Sexecutioner (chant sur 12)
- Sleazy P. Martini (chant sur 4)


1. The Salaminizer
2. Maggots
3. Sick Of You
4. Slaughterama
5. The Years Without Light
6. King Queen
7. Horror Of Yig
8. Vlad The Impaler
9. Black And Huge
10. Love Surgery
11. Death Pod
12. Sexecutioner
13. Cool Place To Park



             



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