Concernant le marché japonais, ce n'est pas tout à fait exact. La tradition du bonus track est née de l'essor du metal au Japon, des tirages faramineux du magazine Burn! et du potentiel de ce marché pour les années à venir. Censé devenir à terme le pays numéro un des ventes de disques de metal, les distributeurs japonais ont instauré cette tradition du bonus track. La crise économique de ces dernières années au Japon a échaudé quelque peu les groupes qui commencent à ne plus vouloir se plier à cette tradition devenue obligation.
Elle a désormais tendance à s'étendre à d'autres marchés, parce qu'ils commencent à devenir porteur (pays asiatiques ou d'amérique du sud notamment). Il n'est pas rare qu'un groupe enregsitre plusieurs versions d'un morceau pour tel ou tel marché.
L'autre alternative du bonus track, c'est la sortie avancée du disque au Japon. Généralement une ou deux semaines avant la sortie en Europe. Les téléchargements de plus en plus nombreux ont là encore refroidi les groupes qui voyaient leur disque déjà en possession des européens sous la forme de MP3 alors que le disque n'était pas encore sorti.
Enfin, il y a des groupes qui n'ont jamais cedé ni au bonus track, ni à la mise sur le marché avancée. C'est notamment le cas de RHAPSODY.