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Sonata Arctica
Winterheart's Guild
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le 20 Mai 2012 par AKSVARN


"Winterheart's Guild", album de la continuité qui joue la carte de la sécurité.
Il est reproché à SONATA ARCTICA de se reposer sur ses lauriers sur cette nouvelle production, mais si l'album ne brille pas par son originalité (ce qui selon moi n'a jamais été un grand défaut), le talent de composition et d'exécution est toujours là.

Le ton est donné dès la première chanson, "Winterheart's Guild" possède un son particulier : une enveloppe sonore de claviers qui à l'image de l'artwork lui confère une ambiance magique.
Pas de chanson alambiquée ni longue à l'horizon ni de grande surprise, mais paradoxalement on se perd un peu parfois dans l'écoute, les compos étant moins directes. Ça participe à l'ambiance générale et ce n'est pas un point que je juge négatif.
L'écoute de cet album fait voyager. C'est un très bon cru. Et nous avons même le droit une nouvelle fois à un titre bonus (sur la version japonaise) à la hauteur des autres compositions.

4/5 pour rester assez objectif, pour la troisième fois consécutive SONATA ARCTICA nous offre du bonheur plein les oreilles !

Morceaux particulièrement bons :
- "Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited", morceau avec lequel j'ai découvert le groupe. Une incroyable baffe, une révélation. La meilleure introduction d'album du groupe à mon sens.
- "Victoria's Secret", la petite merveille mélodique, riffs excellents, duel clavier/guitare génial. Une excellente doublette avec la déjantée et imprévisible "Champagne Bath".
- "Broken" - semblable à "Sing In Silence", cette mid-tempo originale possède également une très belle ambiance, un gros coup de cœur

Je finis en citant le commentaire de Sacripan : "Un son paradoxalement sombre et lumineux, une atmosphère immersive nocturne et magique".
Je ne peux trouver de meilleurs mots pour décrire ce disque.
L'imagerie y est sans doute pour quelque chose... et tant mieux !

le 06 Mai 2012 par TIDUSHUGO


Grande déception.

La première fois que je l'ai écouté, je n'ai absolument rien retenu... Dommage, parce que certains titres commencent bien mais après ça devient plat.
Aucune envolée épique de Kakko.
Pas de break émouvant, les titres speed banales...
La seconde fois, j'ai remarqué "Broken" et c'est un titre à peine au dessus du reste, alors que sur "Silence", ils étaient quasiment tous excellents.
Alors on peux dire que c'est la suite de "Silence" mais sans l'inspiration et le travail, heureusement c'est l'album le plus mauvais de SONATA, une fois qu'on a accepté leur changement dans le Sympho...

Petit 3/5.

le 16 Février 2009 par SACRIPAN


Ne pas confondre « album pas révolutionnaire » et album ne méritant que 3 étoiles.

"Winterheart’s Guild", c’est "Silence" en mieux :
1° Compos bourrines moins carrées, enrobées de claviers, de soli, de mélodies, de chaleur
2° Compos épiques plus spontanées, déjantées, imprévisibles
3° Balades romantiques complètement assumées, plus langoureuses que jamais
4° Un son paradoxalement sombre et lumineux, une atmosphère immersive nocturne et magique

L’album le plus agréable à écouter, Sonata a muri et cela s’entend dans les compos et la production.

le 07 Novembre 2008 par FLIBI


SONATA ARCTICA est un nom qui a fait du bruit dans le monde du Speed mélodique; en deux albums, en deux années, la quintette s'est imposée comme un incontournable du genre. Deux bijoux, j'ai nommé "Ecliptica" et son successeur "Silence", entourés par deux EPs très bien fournis ainsi qu'un Live au Japon (terre fétiche des bandes du Speed-symphonique), voilà ce qui constituait alors la discographie de ce jeune (et populaire) groupe à la sortie de ce troisième album. Bon allez, j'arrête de faire comme si j'étais un historien du metal (dans le genre Powersylv ^^) qui était là quand Maiden était en pleine ascension et je vais raconter (un peu plus personnellement) comment J'AI vécu ce disque.
J'avais commencé à écouter Sonata avec ces deux premiers albums quasiment simultanément et la gifle que je reçu d'"Ecliptica" fut instantanément suivie du retour de claque que me donna "Silence". Je me repaissais de ces deux œuvres pendant un long moment, agrémentant des quelques EPs trouvés sur le net, et en essayant de découvrir des groupes semblables... Je découvris ainsi les Stratovarius, Rhapsody, Nightwish, bref des ténors du heavy mélodique qui m'introduirent définitivement dans le monde du metal. Après ces quelques découvertes, je me décidais enfin à me pencher sur ce troisième album de ces jeunes finlandais qui tenaient comme une place de premier amour métallique dans mon cœur un peu moins innocent.
Autant le dire tout de suite, les premières écoutes furent désastreuses... la pêche des deux premiers opus avait subitement disparu, je ne trouvais plus la fraîcheur d'"Ecliptica" ni les mélodies accrocheuses au possible de "Silence". Un grand désarroi s'empara de moi à l'écoute entière du disque. Comment une telle pêche pouvait disparaître ainsi ? Eh ben la réponse est que ce troisième album amorce un changement chez SONATA ARCTICA... ce que je nommerais l'appel de la maturité. Moins de fraîcheur, moins accessible... bref c'est pas top pour le moment ça explique pas les 5 étoiles du commentaire...(suspens). En gros au début je suis resté sur le cul, et j'ai vite viré les mp3 de mon baladeur pour remplacer toutes ces déceptions par un truc un plus couillu. Quelques mois plus tard, ma culture métallique s'était à nouveau élargi (merci Nightfall) et mon oreille s'était adaptée à des groupes à la musique plus alambiqué que celle de SONATA ARCTICA, j'avais notamment appris à écouter, non plus des titres piochés par-ci par-là dans la discographie d'un artiste, mais bien des albums du début jusqu'à leur fin [1], je remis donc la main sur "Winterheart's Guild", en espérant y trouver quelque chose de plus convaincants que la première fois. Résultat: wahouh ! Quelle bombe ! Dire que j'ai failli passer à côté de ça ! Mais que s'était-il passé entre la première écoute et la redécouverte, et surtout, qu'est ce qui m'enchanta dans ce disque (ça serait bien que j'en parle un peu quand même, au lieux de raconter ma vie) ? Bon alors on va vite répondre à la première interrogation, à force de découvrir d'autres groupes et d'élargir les horizons, on en arrive à mieux recevoir et comprendre ce qu'on a pas forcément apprécié la première fois, je pense que tout simplement je n'étais pas rentré dans l'œuvre lors de la première tentative, rien ne m'avait accroché...mais bon une seconde chance est toujours bonne à prendre, en tout cas ici elle est fortement conseillée !

Alors passons aux choses sérieuses, il y a quoi dans ce Skeud ?

D'abord, la variété des compositions: speederies pur-jus, mid-tempos plein de feelings et balades fortes en émotions, voilà le menu messieurs. Il y a sûrement de quoi séduire pas mal d'amateur du heavy-mélodique qu'on aime ou non le speed. La diversité des morceaux donne un rendu aéré à l'album, on a pas l'impression d'être devant une de ces galettes speeds linéaires au possible (et souvent sans grandes personnalités... y'en a des biens quand même hein !) où le batteur agite ses jambonneaux inlassablement pendant 50 minutes (spéciale dédicace à KNIGHTS OF ROUND si ma mémoire est bonne). Ici, la rythmique varie au plus grand plaisir de l'auditeur qui ne ressort pas avec une tête prête à exploser.

Après, ce qui bluffe et ravi à l'écoute du Skeud, c'est la technicité et le talent des musiciens. Une telle rigueur dans l'exécution des partitions permet de se régaler pleinement des mélodies et de la structure de chaque morceau. Une batterie parfaite (on pourra lui reprocher son jeu très classique même si il a tendance à être un peu plus varié que sur Silence, mais c'est une question de goût après), toujours aussi puissante et jouissive; des solos tantôt funs tantôt très Stratosphériques dans l'âme (le clavier sur "The Cage" c'est du Jens Johansson tout craché) avec la petite touche Malmsteenienne, mais toujours plein de feelings, de quoi vous faire levez la tête vers les cieux les yeux fermés en vous gratouillant le bide (mais si ! Quand vous vous imaginez avec une guitare à la main entrain de faire retentir les notes les plus aigus à votre gratte en agitant l'index... y'a pas que moi hein ?); j'utilise le Joker pour la basse, mais c'est pour mieux enchaîner sur la voix, magique, envoûtante à souhait ("The Misery"), démente quand le refrain retentit ("The Cage" bien-sûr, l'anecdotique "The Ruins of My Life" également), je parle bien sûr du leader Tony Kako dont l'organe a séduit tant de chevelus ! Bref, un quintette qui en restant très professionnel nous joue avec maëstro les compositions entraînantes écrites par Kako. Le tout servi par une production impeccable, une batterie qui ressort très bien, le relief est là et les claviers sont toujours autant à l'honneur.
Finalement, c'est le travail mélodique rendu par le génialissime Tony Kakko qui ressort comme le point le plus fort de cet album. L'appellation "metal mélodique" prend tout son sens avec de telles perles. Le compositeur a encore plus poussé son travail sur les mélopées, et cela se ressent au niveau des émotions que délivre cet album, les breaks rythmiques sont placés de façon à mettre en évidence les plus belles lignes de chaque morceaux (écoutez moi ce magnifique chant à la troisième minutes quarante-troisième secondes du premier titre). La rythmique sert d'ailleurs incroyablement bien les lignes mélodiques de chaque morceau, les refrains fédérateurs sont emmenés par une double pédale zélée, caisse claire à l'affût, tandis que les passages posés et les refrains en règle générale s'accompagnent allègrement du mid-tempo. Les ballades sont quant à elles toutes réussies (ah ce "Gravenimage", parfait pour faire l'amour), l'émotion dégagée est incroyablement forte, toujours ce mélange de mélancolie et de puissance auquel on peut facilement attribuer la patte de Tony Kako. A noter également les touches funs sur "Champagne Bath" qui confirment l'idée que ce groupe (surtout le chanteur) reste fort sympathique. Bref une élaboration intelligente mais surtout une incroyable inspiration de la part du leader du groupe.
Sonata ne nous ressert pas le bol d'air frais qu'était "Ecliptica" mais continue sur sur sa lancée embrayée avec Silence, à savoir des mélodies plus recherchées pour un capital émotion supérieur (ah ! C'est moche). D'ailleurs c'est ce qui m'a fait défaut lors de mes premières écoutes du CD... Sonata évolue dans un sens moins accessible et si je devais conseiller des albums pour appréhender SONATA ARCTICA, il se situerait sans appel vers les premiers opus... Cependant, ce disque reste encore assez facile d'accès, en grande partie grâce aux très belles mélodies que sait composer le chanteur. Ma première approche a sûrement foiré parce que les TRAGÉDIE et autres bouses de R'N'B qui passent sur NRJ berçaient mon quotidien musical.
Bref je mets un joli 4,5 (que j'arrondis personnellement à 5) pour un groupe à la forte personnalité qui se hisse sans difficultés bien au-dessus du lot.

La tuerie qui défonce tout: "The Cage"
Le morceau Speed-mélodique dans toute sa splendeur: "Victoria's Secret"
Le morceau tripant: "Champagne Bath"
La ballade à écouter trente-six milles fois: "Gravenimage"
Le morceau un peu touche à tout: "Broken"
Coup de cœur: "Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited"

PS: Bravo à tout ceux qui ont eu le courage de se taper le pavé ^^ (notamment à l'administrateur qui lui n'a pas le choix !!)

[1] Phénomène que j'observe partout chez les jeunes, on écoute plus les albums, j'ai l'impression qu'on écoute que des singles, il suffit de regarder le bordel que c'est dans les iPods des Radio's victims...


Par Nightfall In Metal Earth

Je confirme (pour la relecture) !! En tout cas merci de nous faire partager ton coup de cœur pour cet album !

A très vite sur NIME.

Fenryl.


le 28 Juillet 2008 par GUIGUI


Cet album souffre de la comparaison avec les autres productions du groupe mais il s'avère très plaisant à écouter.
Bon, il y a quand même 3 ballades ( "Draw me", "Gravenimage" et "The Misery" ) ce qui est pas mal pour 10 titres mais elles sont magnifiques, toutes simples et ne balancent pas dans la surenchère d'émotions ou la grandiloquence.
Ensuite, dans un registre plus rapide, il y a "Victoria's secret" et "Broken", de bonnes compos mais sans surprise, sans le petit truc qui aurait pu en faire de véritables tueries inoubliables. Heureusement, il y a "The Cage" pour cela. Pour moi, le meilleur titre du disque. Le chanteur y est impérial, tout comme le claviériste. Excellent titre donc, qui rehausse un ensemble un peu terne ( "Champagne Bath" est très oubliable ) et lent du fait des ballades.
Si on aime les belles ballades à foison en tout cas c'est un album à posséder. Le reste, quoique très bien foutu, n'atteint pas le niveau d'un "Silence" ou de "Ecliptica". Cependant, quelques tueries en font quand même un très bon album.













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