Après avoir injustement assassiné un très noble "Endgame" de MEGADETH, vous vous attaquez aujourd'hui à un des piliers fondateurs de la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, j'ai nommé SLAYER. Comment peut-on écrire que sur "World", SLAYER ne fait pas du SLAYER ? Des riffs à la "Reign In Blood", des paroles assassines, un Tom Araya qui gueule plus que jamais et des soli qui sont juste là où il faut. C'est quand même dingue de passer à ce point-là à côté d'un tel album, surtout après le lonnnnnng mois d'attente que vous nous avez infligé avant de publier cette chronique qui, malgré le temps qu'elle vous a pris, n'a pas l'air d'être plus réfléchie que cela.
Il serait peut-être temps de vous dire que les groupes du Big Four ne vont pas vous ressortir des "Master Of Puppets" ou des "Rust In Peace" à chaque fois qu'ils vont faire un album. Ils sont déjà à l'origine de tout ce qui fait que le Metal existe, et refaire sans cesse le même album n'est pas très utile en y réfléchissant. Vous dites vouloir retrouver du SLAYER brut et qui tache, ne me faites pas rire. Vous qui vous êtes précipité sur le DVD de METALLICA à Nîmes pour lui mettre 4 étoiles alors que toutes les chansons sont désaccordées pour permettre à James Heitfield de les chanter et ouhhhhh quel plaisir de voir METALLICA taper dans des ballons géants sur "Seek And Destroy". Vous avez raison, ça, c'est du Metal...
J'aurais encore beaucoup de choses à dire. Je conclurai seulement en disant que oui, SLAYER Rules, oui, God Listens To Slayer, et oui, j'irai les voir au Bataclan et ce sera le pied intégral malgré tout ce que vous pourrez en dire.