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Judas Priest
Screaming For Vengeance
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le 27 Février 2020 par NATEAG666


L'album du changement pour JUDAS PRIEST.

Comme le signalait fort à propos Léo sur Forces Parallèles, c'est un nouvel esprit qui souffle sur cet album, le Hard Rock 70s fait place au Heavy Metal.
Surtout sur le début d'album avec "Electric Eye", "Riding On The Wind" et "Bloodstone", mes trois morceaux préférés, et aussi sur le titre éponyme. On lève son poing comme jamais auparavant chez JUDAS. Et ces riffs !
Le reste est plutôt dans l'ancienne veine.

Et le son ! À l'époque cela devait être une révolution technologique. Une pureté, une modernité, les années 70 sont loin. Il n'y a qu'à prendre, au hasard, ACCEPT la même année et comparer, ils ont dix ans d'avance.

JUDAS PRIEST revient donc en cette année 1982 rutilant, gonflé à bloc et très inspiré.

"Fever" est bien dans le style des morceaux doux-amers typiques PRIESTiens et très réussi et le reste est à l'avenant, beaucoup de maîtrise, de classe et tous sont dotés d'une arme de destruction massive : la voix du maître Halford qui refait son apparition dans sa forme la plus pure, haut-perchée et suraiguë.

Et oui, Rob se faisait timide sur les trois derniers albums et n'arrivait plus à me faire vibrer comme avant mais là, back to the future, il a de nouveau sa voix de corbeau, merci le Metal God.
Je trouve que la voix fait beaucoup pour la personnalité et la qualité de la musique chez JUDAS PRIEST. Et donc "Screaming For Vengeance" est pour moi un retour gagnant et dans la continuité qualitative de "Stained Class", il aura fallu attendre quatre ans.


le 14 Février 2020 par METALPROG84


Pour moi un des trois meilleurs albums du groupe (avec "Stained Class" et "Painkiller"). L'album est homogène, pas de ratage : tout juste un titre un peu en dessous ("Pain And Pleasure"). C'est pêchu, inspiré, parfois mélodique et relativement varié.

5/5 sans problème.

le 06 Novembre 2019 par FREDIAN


Après un "Point Of Entry" pour le moins contrasté et qui voyait le groupe ralentir la cadence (pas celle des sorties d'albums en tout cas puisque nous avons-là leur neuvième production officielle en huit ans !), JUDAS PRIEST passe la surmultipliée et enfonce définitivement le clou avec ce rutilant "Screaming For Vengeance". Dès la pochette, qui marque le début de la collaboration du groupe avec Doug Johnson (qui partagea le travail avec John Berg pour cet album), bien qu'un peu kitsch aujourd'hui, cet aigle robotique (le "Hellion", oui c'est aussi l'inauguration des pochettes-mascottes (*) conceptualisées par le groupe) qui semble effectuer un piqué ravageur sur sa proie, on est prévenu. L'imagerie "SF mécanique", dans l'air du temps en ce début des 80s (au ciné, c'était "Blade Runner", "New York 1997", "Terminator"), sera exploitée pendant une décennie et illustrera avec brio (**) le contenu Metallique des productions PRIEST-iennes. Et ici, l'agressivité du dessin se retrouve bien dans la musique. Le titre de l'album est d'ailleurs équivoque. Et ce n'est ni la production puissante et massive (pour l'époque, aujourd'hui ce son 80s peut dérouter/déranger - et encore il n'y a pas les synthés ici) de Tom Allom (comme le dira NOUGARO, "c'est pas du Ronsard là c'est du mastoc" (***) ; du mastoc mais pas du bourrin, e.g. les intros et passages en son clair dégagent une profondeur assez phénoménale je trouve) ni le diptyque d'ouverture, trônant aujourd'hui au panthéon du Heavy Metal, qui infirmeront cette impression.

"The Hellion" est une véritable intro épique. Véritable car ce n'est pas une composition orchestrale ou empruntée au Classique (ce qui n'est pas forcément un problème en soi, tout dépend du contexte, là, ça ne s'y prêtait pas) à laquelle on vient greffer un riff, un thème, une ligne de chant avec plus ou moins de cohérence, et parce qu'elle fait monter la pression pour exploser naturellement sur le riff d'intro de "Electric Eye". Naturellement car si le distinguo n'était pas référencé dans la track-list, on croirait qu'il s'agit de l’enchaînement de deux parties d'un même morceau. Et quel morceau ! Quel riff ! "Electric Eye" c'est un peu le "Smoke On The Water" du Heavy Metal. On touche à la perfection. Il n'y a rien de superflu. Les variations autour du génial riff principal, les soli incisifs mais parfaitement intégrés à la trame mélodique, les lignes de chant qui nous invitent, le refrain fédérateur. Même la thématique Orwellienne est intéressante (et précède de deux ans l'adaptation cinématographique de Michael Radford) ; on reste dans la SF même si ici elle est dystopique. Bref en 4:30, tout est dit, on sent déjà poindre le chef d'oeuvre.

Si le reste de l'album n'est pas tout à fait au niveau de cette mise en bouche de très haut vol, on y retrouve tout de même quelques classiques du groupe, tous porteurs de riffs mémorables et de soli percutants. Ainsi, le dynamique "Riding On The Wind" dévastateur en concert, le mid-tempo mélodique au refrain entêtant "Bloodstone", le speed title track ("Freewheel Burning" avant l'heure !) et son superbe riff médian, et (enfin ils le tiennent !) l'hymne stadier intemporel "You've Got Another Thing Comin'", qui fera passer un pallier au groupe en terme de notoriété, du fait de son succès retentissant, notamment aux États-Unis. Comme à son habitude, JUDAS PRIEST nous a réservé une petite curiosité, sa pépite cachée : "Fever", son intro mélancolique, son refrain fiévreux (elle était facile mais l'adjectif est assez représentatif je trouve) et ses jolis soli. À l'image de "The Rage" sur "British Steel", JUDAS PRIEST confirme qu'il excelle dans ce registre, plus posé, plus subtil et cela nous rappelle d'ailleurs que ça commence à faire longtemps qu'ils ne nous ont pas pondu une ballade dont ils ont le secret (depuis "Before The Dawn" sur "Killing Machine").

Ce qui fait la force de "Screaming For Vengeance", c'est aussi que ses titres moins forts voire plus anecdotiques (le Hard Rock mélodique de "Devil's Child" et le presque A.O.R. "(Take These) Chains", écrit par le rocker américain Bob Halligan Jr., qui fait le lien avec "Point Of Entry") se révèlent de vrais bons morceaux et que le "ratage" de l'album ("Pain And Pleasure" maladroitement achalandé entre sa rythmique pachydermique et son ouverture de refrain plus mélodique et enlevée) est somme toute un filler convenable.

La réédition 2001 de l'album propose un inédit issu des sessions de "Turbo", le lancinant "Prisoner Of Your Eyes", joli titre peut-être un poil long, et une version live de "Devil's Child" (avec un gros son de gratte) tirée du "World Vengeance Tour" 1982. Si on sent que Rob a la voix fatiguée (son chant éraillé est un peu poussif sur les couplets), il s'en sort à l'expérience et passe les notes plus aiguës du refrain sans problèmes.
L'édition anniversaire qui célèbre les 30 ans de l'album offre quatre extraits live ("Electric Eye", "Riding...", "... Another Thing Comin'" et "Screaming...") supplémentaires issus du même Tour ainsi que le DVD live de leur concert événementiel (~350 000 personnes, excusez du peu !) à la deuxième édition de l'US Festival à Devore Heights, San Bernardino, California, le 29 mai 1983. Une setlist de festival (douze titres seulement) façon Best Of (jugez plutôt : "Electric Eye", "Riding On the Wind", "Heading Out To The Highway", "Metal Gods", "Breaking The Law", "Diamonds And Rust", "Victim Of Changes", "Living After Midnight", "The Green Manalishi (With the Two Prong Crown)", "Screaming For Vengeance", "You've Got Another Thing Comin'", "Hell Bent For Leather").

Note: 4,5/5 arrondi à 5.

Le monument : "The Hellion"/"Electric Eye"
Le hit : "You've Got Another Thing Comin'"
Les classiques : "Screaming For Vengeance", "Riding On The Wind", "Bloodstone"
La perle cachée : "Fever"


(*) Le "Fallen Angel" de "Sad Wings Of Destiny", qui inspirera le "Painkiller" quatorze ans plus tard, pourrait être considéré comme la première (mascotte) d'entre elles. Mais, le concept, l'idée et l'ambition derrière n'étaient clairement pas les mêmes que pour les pochettes de Doug Johnson ("Screaming...", "Defenders..." et "Turbo") et plus tard Mark Wilkinson ("Painkiller", "Jugulator", "Angel...", "Redeemer..." pour ne citer que les "mascottes").

(**) Je mettrai cependant un bémol sur le logo 3D que j'ai toujours trouvé "déplacé" ; autant sur les pochettes de METALLICA de l'époque le logo 3D en jetait, autant pour JUDAS ça faisait artificiel.

(***) Claude se serait il inspiré de JUDAS PRIEST pour relancer sa carrière outre-Atlantique ? Blague à part, ma petite référence capillotractée est une excuse pour évoquer l'intention de JUDAS PRIEST de conquérir les States à l'époque. "You've Got Another Thing Comin'" y cartonnera. Et des titres comme "Pain And Pleasure" ou "(Take These) Chains", plus Hard Rock, rentrent totalement dans cette démarche. D'ailleurs, le mal nommé "World Vengeance Tour" confirmera cette volonté puisque ce ne sera qu'un "North America Vengeance Tour"! Ce qui, a posteriori, parait incroyable qu'un tel album n'ait pas été "défendu" sur les scènes européennes et asiatiques.


le 30 Juin 2019 par TONIO


Le priest redresse la barre après un "Point Of Entry" quelque peu mollasson malgré quelques très bons titres. Le groupe accentue le côté heavy, la prod est massive, l'inspiration est bel et bien au rendez vous, tout cela donne un superbe album. Mais pas parfait a mes yeux, car dans tous les albums du PRIEST certains morceaux m'ennuient. Je préfère le suivant, "Defenders...", que je trouve plus intense et encore plus abouti malgré là encore quelques titres dispensables.
Concernant le titre "You've Got Another Thing Comin'", il m'a fallu voir le groupe l'interpréter en live plusieurs années après l'achat du disque pour me rendre compte du potentiel du morceau et finalement l'adorer. Auparavant, la chanson sur disque me paraissait inoffensive et répétitive, comme quoi !
Autre détail qui a son importance, Dave Holland est tout sauf une quiche comme on peut régulièrement l'entendre. Que ce soit sur disque ou en live, le bonhomme est peu démonstratif mais redoutablement efficace et précis, bien plus technique qu'il n'y paraît. Pour avoir pratiqué la batterie quelques temps, je peux vous dire que le gars a (avait, snif...), un jeu de cymbales imparable, entre autres.
Disque essentiel du Heavy, c'est certain, car les quelques longueurs sont largement balayées par les qualités évidentes des compositions, par les riffs 100% heavy, les soli du feu de dieu et le charisme fascinant de Rob Halford. Ce groupe est irremplaçable !


le 29 Juin 2019 par VALEK


Le chef d'œuvre juste derrière "Defenders Of The Faith. Le chef d'œuvre suivant sera encore meilleur !













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