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89 commentaires notés [?]
Judas Priest
Painkiller
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le 07 Juin 2012 par GUEHLYN
Au risque de me faire lyncher, je ne vois vraiment pas ce que cet album a de spécial. Des morceaux comme "Hell Patrol", "All Guns Blazing" , "A Touch Of Evil" sont bourrins, peu mélodiques et insipides au possible. De façon générale, l'album manque de cette mélodicité qui était le point fort de JUDAS PRIES dont l'âge d'or se résume pour moi entre 1977 et 1982.
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le 15 Mars 2012 par FRED1987
"Painkiller" est la définition même de ce que doit être le Heavy Metal: c'est à dire mélodique, violent, puissant, technique et émouvant. Tout simplement magique et monumental.
P.S.Si vous n'avez pas encore eu la chance de les voir en spectacle, c'est le moment ou jamais.
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le 01 Novembre 2011 par ETIENNE
Il est marrant de constater qu'aujourd'hui cet album soit vu comme une œuvre majeure de l'histoire du Heavy Metal et de l'histoire de PRIEST. Marrant, car au moment de sa sortie, ce disque fut au même titre du Turbo un choc pour énormément de fans et de critiques, il a d'ailleurs mis un temps fou à décoller en termes de vente pour timidement finir disque d'or aux États-Unis après une longue période loin des charts.
Bref mon avis : ben ce disque est bon, ce disque est puissant mais ce disque n'est pas un chef-d’œuvre. Je lui préférerai toujours la grande période magique de "Rocka Rolla" à "Turbo" inclus (avec les chefs-d’œuvre "British Screaming", "Defenders" et "Turbo"). Néanmoins, il est bien plus convaincant que "Ram It Down", un peu foutoir, et "Point Of Entry", un peu plat par moments.
Bref, un bon 4/5.
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le 22 Décembre 2010 par FLO
Alors je préviens tout de suite, ce commentaire est celui d'un fan de JUDAS et est par conséquent dépourvu de toute objectivité. Je n'ai pas pour but de chroniquer l'album titre par titre comme c'est souvent le cas mais plutôt de mettre en valeur ce que cet album a apporté à notre monde.
Pour moi, JUDAS PRIEST fait parti des légendes du heavy metal. Mais alors que dire de cet album ? Il s'agit de l'album ultime de ce genre, celui qui l'a emmené au plus haut. Tellement haut, qu'il en a presque tué le genre. Après cet album, peu d'autres de heavy metal ont réussi à mettre la barre très haut (à part peut-être "Fear Of The Dark" de Maiden... et encore ! - pourtant vous lisez un très grand fan de la dame de fer). Bien sûr, le contexte de l'époque et l'apparition de nouveaux genres au premier plan y ont également contribué mais pour revenir sur "Painkiller", je le trouve incroyable de génialité. JUDAS PRIEST a constamment renouvelé son style, a contrario de Maiden qui est plutôt resté cloisonné dans le sien (mis à part les albums post années 2000, beaucoup plus progressifs). Si cet album a autant marqué l'histoire du metal, ça n'est pas pour rien. Je le trouve également génialissime par l'importance de chacun des membres du groupe à ce moment-là qui se donne à fond ; l'album en ressort complètement frénétique et peu de groupes peuvent se vanter d'avoir atteint un niveau aussi hystérique.
Pour tout cela, je mettrai carrément 6 étoiles pour cet album. D'ailleurs je suggérerai même au site la possibilité de mettre exceptionnellement cette note-là ne serait-ce que pour marquer le coup lors de chroniques d'albums aussi légendaires que celui-là. Un "Number Of The Beast" mérite 5 étoiles, "Painkiller" en mérite 6 !
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le 13 Juillet 2010 par EVILMAN
Attention mesdames messieurs, cardiaques et faibles d'esprits, je vous prierais de sortir par la petite porte que vous trouverez en haut à gauche. Nous allons ici discuter de JUDAS PRIEST, et plus particulièrement de l'album "Painkiller". Album décisif, que dis-je, ultime pour le Heavy Metal puisqu'il a en quelque sorte bouclé la boucle.
"Painkiller" a tué le Heavy Metal, voilà mon opinion. Quel disque post 90's peut être considéré comme meilleur en matière de Heavy Metal ? Voire peut-être de Metal tout court pour certains. Je n'en vois pas, honnêtement. JUDAS PRIEST atteint ici son paroxysme, le sommet d'un style dont il est l'un des plus dignes représentants. Cet album est un monstre de puissance et de technicité, le genre de truc impossible à imiter ou surpasser quant on l'a sorti.
Drogué à la sauce Thrash Metal, "Painkiller" est l'album le plus violent des Anglais, à tel point qu'il ne fut pas très bien accueilli par tous les fans dès sa sortie. Trop rapide, trop méchant, trop excessif, "Painkiller" est tout cela à la fois, mais il excelle dans son domaine. Ce qui est rare vu la démarche adoptée. En fait non, pour faire simple ce disque est hallucinant, voilà c'est dit.
Oui, hallucinant, c'est le bon mot. Comment des musiciens de Heavy Metal traditionnel peuvent, du jour au lendemain, sortir un tel concentré de violence et de punch ? Écoutez-moi ces soli dantesques, tout droits sortis du cul d'on ne sait quel dieu. Non mais franchement ! Je ne citerai pas de passage particulier, sinon c'est l'album entier qui serait passé au peigne fin, mais penchez-vous sur ces petites merveilles pour mieux comprendre.
Et ces rythmiques du tonnerre ? Le riff principal de la piste éponyme ne vous a-t-il jamais donné envie de hurler les paroles en choeur et de frapper du poing en direction des cieux ? Et la power ballade cultissime, "A Touch Of Evil", ne vous a-t-elle jamais glacé le sang à l'écoute de ce refrain puissant et mélodique ? Ou encore même, ce déferlement de rage présent sur "Metal Meltdown", ne trouvez-vous pas cela complètement ahurissant pour un groupe qui signait ici bientôt vingt années d'existence ?
Le line-Up ici donne ici tout ce qu'il a, que ce soit Rob Halford qui n'a jamais chanté aussi aigu en compagnie du PRIEST, ou encore même Downing et Tipton qui nous servent ici des distorsions et des riffs d'enfer sur un plateau d'argent. N'oublions pas Scott Travis à la batterie qui signe ici l'une des introductions les plus marquantes du Metal. Comment peut-on oublier ce mythique solo de batterie en guise d'introduction à cet album plus qu'étonnant ?
Nous sommes en 1990, année de sortie de monstres incommensurables dans tous les styles de Metal ("Rust In Peace", "Seasons In The Abyss", "Cowboys From Hell", "Spiritual Healing", "Left Hand Path" et bien entendu "Painkiller") et JUDAS PRIEST nous offre ici le summum d'un genre usé et abusé. Tout bonnement incroyable et rivalisant de virtuosité, le prêtre à ici prononcé son ultime messe, les fidèles et les partisans peuvent désormais partir le coeur léger et leurs souvenirs en tête. Le Heavy Metal est mort en 1990.
Tout bonnement incommensurable.
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