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Judas Priest
Jugulator
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le 09 Juillet 2015 par HEAVY METAL KID


JUDAS PRIEST s'est toujours adapté à l'évolution de la musique, quelle que soit son époque. Il faut créer ce qu'il plaît ! Voici une règle qui se vérifie bien souvent chez ce groupe qui n'oublie pas pour autant d'avoir du talent ! Et en cette décennie, après le puissant et mythique "Painkiller" qui flirtait avec le Speed et le Thrash, qui prouvait que les pépés pouvaient rendre à la pareille aux jeunots, "Jugulator" vient draguer les fans de nouveaux groupes comme PANTERA et MACHINE HEAD, sans oublier la dose de Thrash et l'inspiration des beaux jours !
Car oui, "Jugulator" est un très bon album, même sans Halford, même avec des guitares accordées différemment, même avec des soli un brin chaotiques, même avec l'habituel remplissage ("Brain Dead"), et avec des titres diablement efficaces et terriblement entêtants. Ce disque ne se veut pas bêtement brutal et bas du front, "Cathedral Spires" et "Bullet Train" le prouvent.

À redécouvrir pour les moins fébriles.

le 20 Novembre 2012 par JONATHAN HUDON


L'album n'est pas bon de bout en bout certes. Mais avec "Death Row", "Burn in Hell", "Bullet Train" et "Cathedral Spires", j'y trouve mon compte et je suis capable d'écouter l'album de bout en bout sans avoir envie de sauter des pistes.

Pour un PRIEST viré Power Metal, c'est pas si mal quand même !

le 30 Juin 2012 par TONTON CLEM


Bon, j'irai droit au but : j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce "Jugulator".

Cet album qui fait suite au culte "Painkiller" émerge après une longue période de troubles au sein de l'église Priestienne : le prophète Halford ayant quitté ses frères Downing, Tipton, Hill et Travis pour fonder FIGHT, les deux guitaristes engagent un nouveau vocaliste en la personne de Tim "Ripper" Owens. La nouvelle offrande baptisée "Jugulator" sort en 1997, période où le Metal extrême connaît son heure de gloire.

Extrême, ça, "Jugulator" l'est. La plupart des morceaux sont dans cet état d'esprit, avec sessions guitaristiques incroyablement lourdes et parfois des réminiscences indus (aïe) tout au long des 58 minutes qui composent ce disque. Le problème me concernant, c'est que dans cette optique il y a quelque chose qui manque cruellement : la mélodie. Effectivement, à part l'épique "Cathedral Spires" qui clôture cet album, tout ne me semble que bourrinage sans précédent pendant plus de trois quarts d'heure. Bref, j'ai l'impression que ça ne décolle jamais vraiment, tous les titres se ressemblent. Pourtant, j'accrochais plutôt bien à l'introduction du titre d'ouverture "Jugulator"…

En tout cas, ce disque est quand même une révélation en ce qui concerne Owens : en tant que successeur de notre Metal God Rob Halford, il s'en tire vraiment avec les honneurs car son chant occupe toute la place centrale de ce "Jugulator". Les autres musiciens, à côté, bah ils assurent comme ils peuvent… Mais voilà, ce treizième album de JUDAS PRIEST m'aura quand même laissé un goût amer. Peut-être que je suis tout simplement pas fait pour le Power Metal ?

Morceaux favoris : euh...

le 06 Mai 2011 par TYBO44


Un album au final pas si mauvais, mais la production est totalement foireuse.
Les bruitages au début de chaque chanson sont criants d'inutilité et les guitares forment une magnifique bouille sonore, pas franchement aidée par un accordage un ton plus bas.
La basse est désormais totalement absente à part pendant 3 secondes où elle joue seule (remarque déjà dans "Painkiller" pour entendre la basse il fallait le vouloir). La batterie est elle largement dominante au niveau du mixage.
Au niveau de la voix, le gaillard ne s'en sort pas trop mal, il aurait évité les phrasés rappés de temps à autres, j'aurais été totalement comblé. Par contre il est incontestable que sa voit rend beaucoup mieux quand il ne beugle pas ("Cathedral Spires"). Au final, c'est même lui qui apporte une pêche salvatrice à l'album. Il ne fait pas oublier Halford mais fait autre chose (ici du Heavy Metal très très trashisant) de bien bourrin qui permet aux PRIESTS d'explorer encore un autre univers (ce qui fait la force du PRIEST par ailleurs).
Le bémol par contre sont les soli pas franchement très inspirés, voire carrément bruitistes dans certains cas.
AU final, un petit 12/20 en essayant d'être objectif (j'ai connu JUDAS PRIEST à l'âge de 13 ans via cet album donc...). Pas indispensable mais agréable pour headbanguer de temps en temps.

le 10 Juillet 2010 par LUDOVICO


7 ans. 7 ans que la machine JUDAS PRIEST dormait dans son garage. Son ancien pilote, Rob HALFORD, ayant décidé de jeter l’éponge, estimant ne pas pouvoir aller plus loin que “Painkiller“, estimant en avoir tiré toute la substantifique moelle, allant tellement vite, tellement loin que les roues ne touchaient quasiment plus le sol, tutoyant les rails de sécurité à chaque virage, hurlant à s’en faire péter l’estomac, allant plus loin que le maximum possible à la grande surprise de ses concepteurs : K.K.Downing et TIPTON. C’est peut-être une des raisons de leur séparation : ils n’avaient certainement plus rien à se dire.

Remisée au garage, dépassée par d’autres machines comme le Grunge, la tâche de la paire de guitaristes s’avérait plus que délicate pour trouver un nouveau pilote digne de ce nom.

Et c’est pourtant ce qu’ils ont réussi à faire : trouver l’oiseau rare.

Le nouveau pilote se prénomme “Ripper“ Owens : il faut quand même avoir une sacrée paire de couilles pour choisir un surnom que porte le deuxième morceau du chef-d’œuvre “Sad Wings Of Destiny“ avant même la sortie de l’album.

1997, soit 7 ans après, la machine JUDAS PRIEST redémarre sur un morceau assez décevant, “Ripper“ Owens se cherche et son chant se calque mal sur la rythmique, surchante trop, le moteur cahote, tousse, crache, l’embrayage est collé et les vitesses craquent et passent mal, surrégime, fumée…

Puis au deuxième titre, tout se met en place, “Ripper“ Owens a apprivoisé la bête plus vite que prévu, les soli se font plus précis, incisifs, me percent l’oreille d’une douleur exquise. Les morceaux s’enchaînent et “Ripper“ Owens s’améliore de titre en titre et vient même titiller maître HALFORD sur “Abductors“ et “Cathedral Spires“.

Le pari est totalement gagné et on le doit bien entendu à K.K. Downing et TIPTON mais également et surtout à “Ripper“ Owens qui a mérité son surnom haut-la-main parce qu’il y a cru, sa relative infériorité étant largement compensée par une conviction sans faille.

“Ripper“ Owens m’a ému : il peut-être fier car il est un digne chanteur de JUDAS PRIEST, un digne pilote de cette machine diabolique.













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