Il y a eu "Kill", "Ride", "Master", "Justice". 4 pièces, 4 monuments.
Il y a "St-Anger", "Death", "Hardwire", "72 seasons" : 4 pièces, 4 tableaux d’un groupe qui tente de retrouver le mojo, qui y arrive parfois mais qui le reste du temps, caricature un style dont il a pourtant posé les pierres les plus fondamentales. Ils sont perdus. Il manque un type qui rentrerait dans le studio et qui viendrait mettre des claques à Lars pour lui apprendre que la production, le mixage, c’est un métier, qui filerait des mandales à Kirk pour qu’il sorte du circuit automatique, qui secoue Trujillo pour que ce dernier apprenne à se faire respecter, qui dise à James qu’il a droit de faire autre chose et troquer son ESP contre une folk si ça le détend.
Metallica a écorné sa propre légende.
Étonnamment, c’est quand l’album convoque des riffs et ambiances à la "Load" qu’il me touche le plus. "Innamorata" me plait bien. Le reste, qu’il tente d’accélérer ou de marteler du Heavy très lourd, ça ne m’atteint pas.
1,5/5 (pour "Innamorata").