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Opeth
Ghost Reveries
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le 07 Octobre 2005 par MOX


Puisqu'on me questionne au sujet du chant clair, je vais essayer d'éclaircir la chose, en le faisant de tête:

Gnan-gnan dans "Beneath the Mire" et "Hours of Wealth". D'une manière générale, Mike bourre son chant de petits effets style "tremolo" (on en est loin, hein, mais je pense que vous voyez de quoi je veux parler) qui m'horripilent. J'appelle pas ça "chanter mieux". Dans "Damnation", Mike n'utilisait pas ces timbres-là.

Pour James LaBrie, je balançais une petite aiguille simplement, je ne connais que "Images and Words" et "Six Degrees.." sur lequel James a des intonations insupportables que j'ai retrouvées dès la première écoute de cet Opeth, dans "Ghost of Perdition", le passage:

"In time the hissing of her sanity
Faded out her voice and soiled her name
And like marked pages in a diary
Everything seemed clean that is unstained
The incoherent talk of ordinary days
Why would we really need to live?
Decide what is clear and what's within a haze
What you should take and what to give"

Bah, voilà...j'entends James. Ce passage-là aurait été autrement meilleur si instrumental: même scandale pour "Atonement", c'est quoi ce chant étouffé-radiophonique?? En instru, ça passait...à peu près.

Enfin, Samuel, la structure de "The Grand Conjuration" me rappelle "Deliverance" (le schéma musical dans son ensemble), et c'est, à mon goût, trop accentué ici (trop chiant aussi, disons-le, je la zappe aujourd'hui, ça ne m'arrivait pas jamais avant). Mais ceci dit, si telle l'idée qui te trotte derrière la tête, Opeth ne fonctionne pas à l'envers. C'est probablement Roadrunner ou n'importe quel type du label qui a vu dans ce morceau l'occasion de le mettre en images (morceau direct, pas trop compliqué à comprendre). Je ne crois pas posible qu'on ait pu demander à Opeth de retoucher, (ou pire, de créer), un format destiné au clip.

A part ça, vingt écoutes après la chronique, les riffs géniaux sont devenus fantastiques. C'est toujours ça de pris, et ça tourne toujours dans le mange-disques.

le 07 Octobre 2005 par MELMOTH


Aaaah, pour une fois on n'entendra plus dire qu'Opeth aligne perle sur perle... bien que ce soit toujours mon avis (confirmé après d'assez nombreuses écoutes de cet album). Quoi qu'il en soit, la déception m'a frappé à la première écoute (vu que Deliverance est mon préféré). "Ghost Reveries" figure maintenant parmis mes classiques d'Opeth, bien qu'il soit très déroutant. Le problème de l'album semble être le rythme et l'agencement des tracks... soit, mais n'oublions pas qu'on a là un concept album (bien qu'il me semble que la dernière track en soit écartée) axé sur le sacrifice progressif de l'individualité à une adoration iconoclaste. L'album retrace les méditations (rêveries ?) du protagoniste sans cesse balancé entre l'engagement et la mélancolie (Atonement). Pour simple exemple "Hounds" (les chiens) est une idée en elle-même, symbole d'une volonté qui n'est pas celle du protagoniste (évoquée sur "The Baying of Hounds" ainsi que dans le début de Harlequin Forest); l'album foisonne d'idées cachées pour servir un album pour le plus mystique et impénétrable. J'avoue n'avoir pas encore déchiffré tous ses symboles. Pour ce qui est du propose musical, je trouve cet album varié, beau, bien que trop professionnel (attention le feeling est toujours au rendez vous, mais il manque cet aspet torturé qui faisait tout le charme des albums précédents).

le 07 Octobre 2005 par SAMUEL

Merci de de ne pas être méchant, MOX!! Tu te montre peut-être ainsi plus pertinent.
Je voulais faire rapidement quelques remarques:
Je trouve que James LaBrie chante mal et fatalement un peu faux. Ca s'entend bien dans le live at budokan. Je ne connais pas les termes techniques concernant le chant ou la voix, faute de suivre la star-ac, mais la voix de LaBrie n'est pas ample, profonde, mais précaire, comme relancée sans cesse par un chanteur qui ne peut visiblement pas tenir une note. On dirait qu'il expire à chaque fois l'air enfermé dans sa bouche, et non dans ses poumons. Toutefois, je pense qu'il a un timbre original. Bref, je ne vois pas la ressemblance avec Äkerfeldt, dont le timbre très beau est quand même à mille lieux de celui de l'autre, et qui chante différemment, trop proprement sur cet album, d'ailleurs, pour insuffler des sentiments. Dans "Hours of Wealth", il est carrément irritant, mais le reste de l'album passe mieux.

Enfin non, "the grand conjuration" passe mal, d'autant plus qu'il fait partie des longs morceaux de l'album. J'aimerais te demander si selon toi un tel morceau n'a pas été "voulu" afin d'etre adapté facilement en clip (avec cependant des coupures qui rendent abrupts certains passages, mais je trouve que le morceau y gagne).
Non vraiment, ta chronique m'a agréablement surpris.

le 07 Octobre 2005 par CHIPSTOUILLE


Certes, le chant clair est plus présent qu'auparavant, surtout sur les passages heavy, mais mauvais? Gnan gnan? J'avoue être étonné (même si le commentaire dans la playlist nous avait déjà donné un avant goût de ton opinion sur cet album...)

Facile d'accès? Je mettrais plus ça sur le compte de l'aspect plus mélodique de cet album, comparé à Deliverance, ainsi qu'à la mixture, forcément plus variée, comparé à Damnation. J'ai eu autant de facilités qu'avec Blackwater Park pour ma part.

En ce qui me concerne, Opeth redore une fois de plus son blason, prouvant qu'ils sont encore capables d'étonner (Atonement et ses sonorités moyen orientales est venue de nulle part, et l'aspect assez répétitif du/des riffs de The grand conjuration a de quoi dérouter plus d'un fan)

Pour ma part, je ne partage pas vraiment l'avis de Mox concernant les défauts de cet album.

En revanche, il s'avère que quelques breaks sont assez étranges (trop prog?) et de nombreux solos donnent l'impression d'avoir été coupés en leur milieu, ne leur laissant pas l'espace suffisant pour conclure. On s'y fait, mais la première fois, j'ai ressenti une certaine frustration.
Autre point, l'entrée en matière de Beneath the mire laisse à désirer, bien que tout ça se rattrape par la suite.

Sur Reverie/Harlequin forest, Baying of the hound et Isolation years, je crois que nous sommes d'accord en revanche, 3 pépites qui valent à elles seules l'achat de l'album.
J'y ajoute Ghost of perdition et The grand conjuration (bien que déroutante) volontiers personnellement.

Pas leur meilleur album donc, étant donné la très grande qualité de leur discographie, mais ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas l'écouter.













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