Un album moins étouffant que l'insuportable ANATO, ca fait du bien. Mais bon, on reste loin d'un "NIME" ou "somewhere far beyond".
L'album commence moyennement avec "This will never end". "Otherland" est beaucoup mieux mais le jeu d'Olbrich est bourré de resucées de NIME, c'est qu'il peine à se renouveller le gratteux. "Turn the page" est assurément un des meilleurs morceaux ainsi que "Fly" qui m'avait pourtant laissé une impression plus que mitigé au début mais c'est un morceau assez difficile d'accés. "Carry the blessed home" est effectivement nul à chier, par contre j'aime bien "Another stranger me" et son feeling plus rock, c'est rafraichissant tout ça.
Gros passage à vide avec "Straight through the mirror" et "lionheart", Blind Guardian n'a vraiment pas grand chose à nous dire. J'aime bien "Skald and shadows", un morceau reposant et agréable, j'ai toujours trouvé Blind Guardian trop bourrin et ce genre de morceau fait du bien. "The edge" et "the new order" terminent l'album dans une certaine indifférence, ce ne sont pas des mauvais morceaux mais bon aussitôt écoutés aussitôt oubliés.
Il est évident que les meilleurs moments de la carrière de Blind Guardian sont derrière eux, et vu le faible rythme de sortie d'album du groupe je ne pense pas qu'ils puissent à nouveau nous surprendre à l'avenir. Bref Blind Guardian c'est du passé. Cet album me rappelle beaucoup le "Majestic" de Gamma Ray : pas désagréable sur la forme mais aucune étincelle. Reste que Blind Guardian est un groupe qui possède toujours une forte personnalité et c'est pourquoi je vais mettre 3/5 à cet album et non 2, enfin je suis quand même plus proche du 2,5 que du 3.