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Guns N' Roses
Chinese Democracy
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le 29 Janvier 2010 par CARLITO


Adieu les rythmes punk et l'ambiance bar crasseux du Sunset Strip, puant la sueur et le Jack Daniels... Adieu les mélodies hargneuses au goût d'apocalypse imminent, à la tristesse remarquablement dissimulée mais toujours présente par touches subtiles, évoquant l'enfer brûlant des rues d'Hollywood, de sa gloire éphémère, de ses plaisirs opiacés mortels, de ses âmes perdues et suicidaires... Adieu le hard/blues chaud et bourré de feeling, au parfum de désert californien libérateur et expiatoire... Adieu les stades de football remplis de chevelus de la génération X en soif de sensations destructrices, prête à tuer pour voir ses idoles... Adieu la joyeuse bande de potes nourrissant le groupe de leurs influences diverses, lui conférant un charisme incroyable, le plaçant au dessus de tous les autres... AEROSMITH ? Lessivé, perdu dans son propre paradis artificiel. KISS ? Un groupe fun, marrant au mieux, mais dégoûtant, boursoufflé par tant de tentatives racoleuses de regagner un public plus aussi dupe que dix ans auparavant. AC/DC ? Le géant australien fait désormais du surplace, et son territoire, c'est les pubs de vieux bikers. Le CRÜE ? BON JOVI ? Du Hard pour minettes, qui a depuis longtemps quitté la rue, ou n'y a jamais mis les pieds tout simplement, pour MTV, vampirisant toute sincérité musicale...

Bonjour le son moderne et raffiné, poli à l'extrême durant ces nombreuses années, où chaque détail semble avoir été calibré à la perfection... Bonjour le nouvel Axl, plus torturé que jamais, absolument héroïque, divin, imposant sa voix unique, son talent incomparable, son don de faire mouche à chaque fois... Un réalisateur dont l'équipe technique restera gentiment dans son ombre, silencieuse et pourtant responsable de cette somme incroyable de travail.

Axl est riche, au sommet. Les rues sordides de Los Angeles sont loin. Seul, dans son manoir de Malibu, il réalise un voyage intérieur dans son âme électrifiée, c'est "Shackler's Revenge" : habitée par un rythme électronique et transpercée par un fulgurant, désagréable au premier abord, solo de guitare. Un morceau aventureux, très vite atténué par l'ambiance légère et mélancolique de "Street Of Dreams" : son solo planant, son refrain magnifique. Axl fait presque de la pop, libéré des personnalités étouffantes de ses anciens compagnons. Et non seulement il le fait bien, mais il réitère l'exploit quelques minutes plus tard avec "There Was A Time", qui évoque lui aussi les sonorités légères d'une musique à des kilomètres d'un "Appetite For Destruction", débutant par une boîte à rythmes audacieuse, imposant une ambiance citadine et sans prétentions, se terminant par un solo aérien et un court chœur angélique nous faisant décoller jusqu'au paradis selon Axl : le chef-d'œuvre "Catcher In The Rye" débute, l'air de rien, encore une fois gentiment popisé même si parcouru de riffs lourds et rassurants, de refrains quasiment enfantins qui font voyager au-dessus des collines de Malibu, bordées de palmiers, de plages, de l'océan pacifique et son bleu clair. Axl veut du théâtral, mais moderne : c'est "Madagascar". Inutile d'y chercher les traces des années 90 et de "November Rain", plutôt une utilisation originale de samples épiques.

La nuit commence à tomber. "Prostitute" débute. Couplets mélancoliques, refrains dantesques soutenus par des violons discrets... Le temps d'un dernier solo épileptique et le soleil a déjà presque disparu à l'horizon : les couleurs orangées chaudes envahissent le ciel vide de nuages, la mer opère son lent ressac, la plage est déserte, au loin sur la côte se distinguent les lumières vives et agressives de la ville bouillonnante, ancien territoire d'Axl... retentissent alors un calme synthé, un fugace piano, bientôt éteints dans la nuit... la solitude lui plaît davantage, sa jeunesse et ses excès sont terminés pour de bon. De même que "Chinese Democracy" : une fin en paix, telle une rédemption après tant d'excès du groupe et du frontman les plus marquants de notre époque.

le 15 Novembre 2009 par ETIENNE


Juste un petit mot quand aux ventes du disque, je lis sur différents forums, sur des coupures de presses ou ici même que "Chinese..." n'a pas rencontré un énorme succès.
Et bien pour un disque sorti sans aucune promotion (à part le contrat d'exclu chez WalMart outre-Atlantique), des ventes entre 2 et 5 millions d'exemplaires selon les sources dont plus de 500 000 aux États-Unis (certifié Platinum et non pas Gold grâce à sa durée dépassant les 70 minutes là ou un disque de durée plus raisonnable doit passé le cap du million d'exemplaire sur le territoire), par les temps qui courent c'est pas mal, on est loin des chiffres d'antan (ou d'un "Black Ice" et autre "Death Magnetic" qui ont eux bénéficié d'une promotion assez impressionnante), mais quand même ...

Sinon ma note n'a pas bougé, toujours 5/5.

Par Nightfall In Metal Earth

Donc pas la peine de remettre une note stp !

Les admins.


le 24 Août 2009 par CHIPSTOUILLE


Ce dernier Cru d'Axl Rose et Cie est indéniablement bon, tellement qu'on lui pardonne vite les quelques passages au chant trop liquoreux pour être honnête ou bien les quelques mesures d'un refrain carrément pompé sur ANTHRAX...

Les fans des GUNS pourront trouver le changement trop radical, les ex anti-GUNS de l'époque GUNS vs METALLICA y trouveront peut-être de quoi revoir leur jugement face au groupe. La voix autrefois insupportable d'Axl est devenue par magie l'un des atouts majeurs de cet album inespéré.

le 19 Juin 2009 par AERONTH


Un disque qui n'aura jamais de réel succès puisque absolument invendable aux hardos de base qui pense à Slash et au hard rock banal de Appetite quand on évoque GUNS N' ROSES.
Un disque qui n'aura jamais de réel succès puisque trop rattaché au hard dans la tête de ceux qui pourraient l'apprécier.
Et tout simplement, un disque qui n'aura jamais de réel succès puisque presque dépourvu de promotion.

Et pourtant...
Histoire de ne pas dire qu'il est parfait, on pourra éventuellement noter une très légère baisse de qualité au milieu du disque (avant les ballades).
Ceci n'est pas un disque de hard rock, mais c'est mon disque de hard préféré de la décennie.

le 17 Juin 2009 par GUEHLYN


Une bonne bouse surproduite... Encore plus mauvais que Use Your Illusion 1 c'est dire. Il est loin le groupe qui a fait Appetite...













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