Et c’est reparti…
Les pseudo virtuoses de la brutalité, celle toute tracée sur le fil d’un style merdique, sont de retour. Non seulement je constate que TRIGGER THE BLOODSHED est transparent et que de plus, cette « Great Depression » ne peut pas être une « Great Deception » car pour ça, il faudrait avoir un quelconque sentiment à son égard.

Hélas… C’est le zéro absolu.
La musique des britanniques me frigorifie le sexe. Une nouvelle fois, une fausse piste vient d’être dessinée, faisant passer ce combo d’excités comme (soi-disant) le plus brutal de sa génération. De Deathcore il est passé au titre absurde de Brutal Death(core) technique (genre, on est les plus forts et on joue vite !). Je rêve. Le quiproquo est énorme car certains pourraient (par manque de discernement) comparer ce groupe à du Brutal Death. Ce qui est une grosse bavure et dans cet opus ça bave bien ! Ça s’y croit vraiment… Mais vraiment !

Bon, je n’ai rien contre cette formation, ni même sur leur travail. Les pauvres, ils croient dur comme fer avoir tout compris en se vautrant dans cette pisse next gen. Celle là qui inonde les bacs des disquaires ; Riffs pourraves, prod en plastique, aboiements débiles et j’en oublie le batteur obsédé par sa double pédale. Tout ça pour un résultat grotesque. Mais bon, il faudrait leur dire d’arrêter de se la jouer ultra brutal quand on est plastifié jusqu’au slip. Ce n’est pas sérieux… Hein.

Arrêtons le massacre.