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DEATHCORE  |  STUDIO

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2009 1 The Great Depression
 

- Membre : Carcass
 

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TRIGGER THE BLOODSHED - The Great Depression (2009)
Par MEFISTO le 20 Mai 2009          Consultée 2808 fois

La scène extrême anglaise se porte décidément bien ! Je ne compte plus les combos sur lesquels je tombe depuis quelques mois qui s’enrubannent le lance-missile dans l’Union Jack. TRIGGER THE BLOODSHED était le suivant sur ma liste, où il dort d'un sommeil agité depuis plus d’un mois. J’avoue avoir eu de la difficulté à le cerner, ce deuxième opus en deux ans des déclencheurs de bain de sang. Je l’accusais de se vautrer dans une bouillie sonore trop cliché où les guitares sont certes violentes, mais trop nerveuses pour être apprivoisées. Mettant de côté ces à priori, je me suis jeté dans le moshpit et apprécié de façon brute ce que le combo peut offrir de plus crade à ses jeunes fans.

Le Deathcore est loin d’être ma tasse de thé, mais il faut avouer que ses avantages sont déjà légendaires : structuré comme du Death, mais aussi brouillon comme du Core parce qu’il a abusé des boissons énergétiques, défoulatoire et direct dans les dents, le style rebute les amateurs de cohésion. J’abonde d’ailleurs en ce sens, sauf que je suis assez objectif pour apprécier la rage quand je la rencontre. Surtout quand elle ne m’oblige pas à m’inoculer un liquide suspect censé me guérir…

Donc, du Deathcore « mastodontique » jumelé à un déjà obsolète message (« la Terre va mal ») nous avalons sur "The Great Depression". Une production en béton qui regarde vers l’avenir sans se soucier des modèles classiques du genre Death. Jusqu’ici, tout est normal. Le reste (riff, blastbeat, riff, blastbeat) l’est itou, en dépassant d’une tête son effort de baptême, "Purgation", à tous les niveaux.

Le groupe fonce dans le tas en écorchant tout ce qu’il est possible de maganer (*). De la batterie incendiaire de Max Blunos à la voix écorchée ou archi grave de Jonny Burgan, en passant par les trois accordés de l’enfer qui les accompagnent, "The Great Depression" balance une purée à forte teneur en fer. Proportion équivalente à l’écoeurantite aiguë de la planète envers les leaders actuels. La Grande Dépression, économiquement parlant ou pas, se ressent évidemment sur la galette si on a un tant soit peu d’imagination. Avec une moyenne de 180 secondes, les titres sont punchés et assassins ("The Infliction Of Tophet") en ne laissant que des cadavres sur son étroite route.

Or, ça ne bûche pas vraiment d’un bout à l’autre : TRIGGER THE BLOODSHED peut aussi être Mélo, même s’il est explicitement inscrit dans son contrat que le déchaînement total doit primer. C’est du Deathcore après tout, pas de la balade déguisée en char d’assaut. Par exemple : "The Dead World" ou "Warbound", qui se termine sur un long roulement de caisse bien à propos afin de repartir dans la tourmente sur "Sanctuary Of The Wretched". La guerre est lancée, son éclatement n’était qu’une question de tic-tac. Les grenades sont prêtes, le sang giclera.

"Contemporary Perception Narcotics", qui débute la deuxième partie, ou la non moins bourrine suite de quatre titres qui suivront, nous assomment. Et nous avons vu le coup venir comme un TGV, c'est ça le pire. Un wagon assez identique au premier dans lequel les sièges sont plutôt inconfortables. De toute manière, pas besoin de ouate quand on se colle du pur jus sur les pavillons ! Après le dernier morceau, "Terminus", vous ne prierez probablement pas pour un voyage de retour immédiat.

Les Anglais auront la chance de jouer avec CANNIBAL CORPSE et DYING FETUS lors des arrêts au Royaume-Uni de la tournée européenne d’octobre des Cannibaleux. Ils n’ont pas réussi, pour des raisons d’horaire ou autres (le talent ou le manque de peaufinage d’une identité de molosse indomptable), à se tailler une place pour la grande tournée européenne des Américains. Tant pis. Vous aurez quand même OBSCURA et EVOCATION à vous mettre sous la dent pour les shows à Paris et Lyon…

*When the deathly dust settles, only the true of word and deed will remain standing. On this evidence, TRIGGER THE BLOODSHED are indestructible*, peut-on lire dans la « section marketing » du groupe. Je suis d’accord avec la première partie.

(*)ndlr: maltraiter en français québécois !

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   (2 chroniques)



- Jonny Burgan (voix)
- Rob Purnell (guitare)
- Martyn Evans (guitare)
- Max Blunos (batterie)
- Dave Purnell (basse)


1. The Great Depression
2. Warbound
3. Sanctuary Of The Wretched
4. The Scouring Impurity
5. The Dead World
6. Interlude - I
7. Contemporary Perception Narcotics
8. Dessicate Earth
9. The Infliction Of Tophet
10. Disfigured Anonymity
11. Terminus



             



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