Étouffant, rapide, crasseux - le premier d’entre vous qui dira "bourrin", je l’étripe (façon foie de volaille... Euh, de quoi parlions-nous déjà, au fait ? Ah oui), ce premier album du putride CARCASS, donc, est bien le plus gore qui soit dans ses rythmiques, ses beuglements, ses cassures au scalpel et surtout, ses ambiances faisandées qui pourraient faire office de Bande Son Olfactive pour un des films d'horreur "So" de derrière les fagots (celui que vous voulez, personnellement je préfère le 6. Pourquoi ? Parce que "Sau-cisse", mwarf ) !!!

Très précis, même si le son ne rend pas justice, les 22 titres pétrissent l’auditeur dans la torpeur et l’angoissante attente que le Boucher de votre rue faisant foi, passe son chemin (pffft...). Évidemment, galopins que nous sommes, y en a bien un dans la bande - putain, Kévin ! - qui va relancer le CD une fois de plus ! Ça dégouline et les voix sont odieuses dans l’interprétation (j’en bave d’extase). Bien pensé et surtout, sortant des tripes des musicos qui, sans le savoir, édifient une des racines essentielles du Metal extrême : le Gore. Comme pour le cinéma du même nom si ce n’est qu’il n’y pas de seconde, ni troisième voire dix-millième zone dans le cas de ce "Reek Of Putrefaction".

Un fondement nauséabond qui marine dans les abysses d’un porc mal léché ! C’est gras, grave, graveleux, bref "gra-gra-gra", pourvus que les soubassements remontent à la surface et qu’ils envahissent l’univers de ces proprets métalleux de pacotille !

Beueurkkkkkkkkk de circonstance,
Votre bionique Cra-cra poupoune qui vous fait une grosse lèche bien baveuse, ("Miam miam", dirent les Demoiselles de l'assistance) !

P.S. : y a un peu plus, j’vous laisse quand même, ma bonne dame?