Rien que le dernier morceau éponyme vaut à lui tout seul le détour. Mais, n'anticipons point, voulez-vous ? Mon pote FENRYL a supputé que j'allais hurler presqu'au génie et, en cela, tu as vu juste, m'fi ! Car au niveau du ressenti musical, on prend NEVERMORE avec soit ennui (beaucoup me disent que la voix dérange, ne va pas, etc...) ou en prenant une bonne grosse mandale dans la gueule (ce qui est mon cas).

Puissance de feu, justesse dans l'impact sonore et ce fameux organe vocal qui est aussi vindicatif et écœurant tout en le poussant à l'émotivité exacerbée de Sieur DANE. Nous avons mal pour lui, quasi !

Bon, je passe exprès l'excellentissime "Born" dont vous avez toutes et tous débattu. Je me pencherai donc plutôt sur "My Acid Words". Cavalcade puissance 13 avec alternative pratiquement "primsautière" dès que Warrel geint ! Avançons ensuite à "Sentient 6". Terriblement émouvant, aussi bien dans ses arpèges que dans le phrasé ; tout y est, la tristesse, la consternation, l'envie de savoir, la frustration de réaliser qu'il n'en sera rien et, finalement, le jugement du refrain. Pffft, et ça, c'est que la partie visible ("re-transcrivable") de la partie émotive de votre BIO préféré (ben ouais, y en a qu'un sur Nightfall, je suis forcément ton préféré... euh, à ma décharge, le soleil tape fort en ce moment...hum, bref, passons). Et ainsi de suite avec le panel très fourni pour cet album.

Toutes les palettes - entre la déprime et la hargne - défilent avec à propos dans la continuité des écoutes. Pas moyen de me lasser. Oui, c'est vraiment une histoire de gouts mais, par comparaison, souvenez-vous que les fans de l'album "Dreaming Neon Black" m'auraient juré le même discours lorsque je disais que je n'arrivais pas à écouter cet album-là en entier !

Le son aussi est énorme et... bon bon, ok, j'arrête.

P.S. : en revanche, l'album qui suit me laisse pantois (technique irréprochable mais je ne sens plus l'harmonie au sein du groupe or, pour moi, le feeling doit passer AVANT le savoir-faire... Nous en rediscuterons plus tard).

...

Hiiiiiiiiiiiiiii, une dernière ! L'intro de "The Psaum Of Lydia" me fait énormément penser à l'énormissime (en fais-je de trop ? !) "Inside Four Walls" (2000) !

Quoiqu'il en soit, je vous bise toutes et tous sans distinction, voilà la sentence ultime (que je dis).