Revisiter un album en y apportant des modifications est toujours casse-gueule. Alors quand COVENANT doit plier juridiquement en se faisant renommé THE KOVENANT et qu’en plus, le duo magique se fend d’un virage plus indus et mécanique du Black, y de quoi suer à grosses gouttes perlées quand nous apprenons qu’en plus, ils ont relooké le fondamental underground "In Times Before The Light" de 1996 à coup de sampling et d’orchestration machinale (claviers électroniques principalement et cette saloperie de boîte à rythmes…) !

Oui, il y a un travail conséquent et déroutant dans l’apport électro de la Chose mais ce parfum sulfureux d’un Black naissant jadis, manque… ô, point cruellement mais bon, ou vous adhérez de suite parce que vous étiez contemporain de cette version ou vous re-découvrez un album que vous aviez apprécié, ré-habillé, certes froidement, mais l’inhalation auditive n’est plus si bestiale mais bien foncièrement mécanique d'entrée de jeu…

Que l’on se rassure quand même : le Black est mis en avant. La voix reste un summum de raclement crasseux jouissif ! C’est vraiment, pour le coup, un choix qui vous sera propre. Deux versions, deux conceptions différentes mais un résultat, au final, pas si éloigné que ça. Étrange, paradoxal presque et pourtant, Nagash (bon, ici, il se prénommera Lex Icon ; à nouveau, faites votre choix) reste un pionnier dans son genre et là, nous nous rejoignons tous sur cette évidence.

P.S. : préférence de votre dévoué chroniqueur pour la version de 1996, (nostalgie, nostalgie… j’t’en foutrai moi, de la nosta… SILENCE) ! Comparez, c'est tout !