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BLACK ORIGINAL  |  STUDIO

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1995 1 In Times Before The Light
1998 1 Nexus Polaris
1999 1 Animatronic
2003 1 S.E.T.I..

REMIX/ARRANG.

2002 1 In Times Before The Light
 

- Style : Neurotech
- Membre : Nidingr, Winds, Troll, Shining, Mezzerschmitt, Den Saakaldte, Age Of Silence, God Seed, Dimmu Borgir, Mayhem, Arcturus
- Style + Membre : Cradle Of Filth

The KOVENANT [COVENANT] - Nexus Polaris (1998)
Par JULIEN le 8 Décembre 2003          Consultée 9098 fois

Eh ben, en voilà une sacrée association ! Après un album de Black Mélodique passé assez inaperçu, les deux seuls musiciens de COVENANT (futur THE KOVENANT), à savoir Nagash (alors dans DIMMU BORGIR) et Blackheart n’ont rien fait moins que de monter l’un des plus impressionnants line-up qui soit. Constatez : Astennu (alors également chez DIMMU BORGIR) à la guitare solo, Hellhammer (MAYHEM, ARCTURUS…) à la batterie, Sverd (ARCTURUS) aux claviers et Sarah Jezebel Deva (CRADLE OF FILTH) pour assurer les voix féminines. Ouch, pas vrai ?

Bon, c’est bien beau tout ça, mais les ego ont-ils su trouver la voix de l’entente, mettant cet incroyable vivier de créativité au service de la musique ? Oui ! Il est bien loin le temps du Black mélodique des débuts, COVENANT renouvelle ici sa garde robe, ne conservant de ses vêtements Black que l’un ou l’autre réflexe abrupt, et crée sans complexe un nouveau style de Black : très accessible, enlevé, construit sur des riffs de guitares franchement Heavy et possédant une patine leur donnant une consistance assez ronde, pullulant de claviers spatiaux, ce curieux mélange de Black, de Prog et d’esprit expérimental à la ARCTURUS - dont ce « Nexus Polaris » pourrait être une version très simplifiée et moins furieusement iconoclaste et géniale – s’avère une surprise assez réjouissante pour l’oreille.

Oscillant entre quatre et six minutes, les huit titres de « Nexus Polaris » s’y entendent pour parcourir un univers intersidéral avec une certaine désinvolture : architecture simple mais efficace, ménageant suffisamment de breaks pour que l’on ne s’ennuie pas, la musique de ce COVENANT est franchement novatrice, imposant un son intéressant : solos mélodiques typiques d’Astennu (écoutez le DIMMU BORGIR de « Godless Savage Garden »), claviers, orgues et pianos modernes branchés sur les nébuleuses spatiales, vocalises éthérées de Sarah, portées par un effet d’écho, et qui donnent à la chose un petit côté Space Opera pas désagréable : du tout bon !

Le reproche que j’adresserais à ce disque tient en deux points : D’abord, le chant de Nagash. Certes, le bonhomme se montre audacieux et module incessamment sa voix, ce qui n’est pas un mal. Mais il s’adonne sur « Nexus Polaris » à des vocalises souvent outrées (grimaçantes façon lutin malicieux, intonations grave dignes des méchants de Bioman), quand il ne beugle pas comme orc ! Bref, j’estime que son chant alourdit les morceaux d’interventions inopinées, parfois grotesques, et gâte un peu l’ensemble.

Mon deuxième reproche est plus subjectif : je trouve en effet que ce disque a trop tendance à se reposer sur une formule posée d’entrée de jeu sur le brillant « The Sulphur Feast » : riff excellent qui mobilise les troupes, prestation sans faille de Hellhammer, très bons claviers et pianos de Sverd, vocalises frissonnantes et enchanteresses de Sarah, breaks atmosphériques, variations de tempos et le solo qui va bien : bref, la recette idéale !

Seulement voilà, décliné à l’envie sur tout un album, ce soin d’homogénéité finit par juguler l’effet de surprise, et l’intérêt décroît progressivement. Seul le génial « Chariots Of Thunder » provoque un sursaut salvateur, et pour cause : voilà une composition pleine d’allant, au charme encore augmenté par une Sarah scandant le rythme ultra Heavy et écrasant (quel final !) des guitares et de la batterie, avec l’enveloppe spatiale qui assouplit l’aspect martial de la chose. Un morceau tuant ! Et entre les deux titres suscités, incontestables moments forts du disque, le groupe nous aura offert six compositions d’égal niveau, dont ne se détachent véritablement que le très bon « Bizarre Cosmic Industries » et son piano omniprésent et, dans une moindre mesure, l’épique « The last Of Dragons » - avec son saisissant passage enlevé orgue/chant féminin, pas si éloigné que ça du lyrisme sombre du NIGHTWISH de « Oceanborn ».

Au final, « Nexus Polaris » est donc un très bon disque de Black original et spatial, empli de passages mémorables, et que l’on pourra conseiller à ceux qui désirent s’initier facilement au Metal Extrême. Mais il risque bien, nonobstant son excellence, de lasser quelque peu les auditeurs plus exigeants, qui se rabattront plutôt sur les géniaux ARCTURUS.

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Par MEFISTO




 
   JULIEN

 
   AAARGH

 
   (2 chroniques)



- Nagash (chant, basse)
- Blackheart (guitare)
- Astennu (guitare)
- Hellhammer (batterie)
- Sverd (claviers)
- Sarah Jezebel Deva (chant)


1. The Sulphur Feast
2. Bizarre Cosmic Industries
3. Planetarium
4. The Last Of Dragons
5. Bringer Of The Sixth Sun
6. Dragonheart
7. Planetary Black Elements
8. Chariots Of Thunder



             



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