-Quelle est la différence entre le bon et le mauvais metalleux ?
-Roohhheeeh (rire général)
-Tiens, je l’attendais celle là, je l’attendais, vas-y Dédé, réponds toi, elle est pour toi celle-là !
-Bon ben c’est simple euh je veux dire. Le mauvais metalleux… bon ben il écoute « The Prophecies » et il se dit « tiens encore un gratteux biberonné aux albums de Malmsteen qui nous a pondu un album sans intérêt »
-Ouais ouais c’est ça Dédé !
-Et le bon metalleux ?
-Ahhhh ben le bon metalleux, c’est le mec, tu vois, il va bien écouté le skeud et il va vraiment apprécier ce mix parfait entre un STRATOVARIUS sous amphet’ et un guitariste ultra-talentueux (Jarno Keskinen) fortement inspiré de Malmsteen, il est vrai, mais qui a su, grâce à des talents de compositeur indéniables, écrire un album d’hymnes de power metal (« The razor’s edge », « Eternity »). Le bon metalleux se délectera de la virtuosité d’un Brian Harris survolté qui mélange habilement vitesse et finesse sur des titres pourtant complexes lorgnant vers le prog(« The prophecies », « To live forever »). La voix de Stephen Harris, rauque et puissante à souhait, mais non moins parfaitement maitrisée, émerveillera écoute après écoute le bon metalleux qui ne trouvera de répit que sur les envoutants « Dimensions » et « Like a paradise » où Miko Harkin démontre toute sa maturité du haut de ses 19 ans. Le bon metalleux, lui, il reviendra constamment se prendre un coup de pied au cul à chaque fois qu’il se remettra « The Prophecies » dans les feuilles tu vois.
- Eeeeeet ouais ! Et le bon metalleux, il saura reconnaitre fastoche que cet album du finlandais est très certainement un des meilleurs albums de power metal des années 90 !
Il est 23h30 dans le bouchonnois et les chants imbibés de nos braves metalleux résonnent encore sur l’incroyable « The Prohecies ».