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TRENCH HELL - Southern Cross Ripper (2008)
Par CITIZEN le 21 Avril 2012          Consultée 2657 fois

Australie, Anno Metal 2008…
Non, ça va pas comme intro. L’Australie c’est Metal toute l’année, toutes les années depuis la fin des 80's vu l’agressivité constante des groupes foulant ces terres brutales, du coup c’est redondant pour les lecteurs attentifs…
Je reprends et contextualise un peu. 2008. Une longue vague de revival Thrash fait rage, déversant d’innombrables combos de Crossover de joyeux drilles des endroits les plus improbables, énergiques… et un peu bidonnés. Et puis, à côté de ces hordes de grandes gueules voleurs de riffs, certains combos portent le Thrash à son aboutissement. Celui-ci en particulier régurgite tout brûlant un gros morceau intact de Eighties avec une petite croute de maitrise et d’efficacité par-dessus, ayant parfaitement assimilé le Thrash de fond en comble, de ses bases les plus mélodiques à ses abysses les plus « in your face », proposant un condensé de fureur propre à en donner pour leurs dollars australiens aux fans du « Metal extrême » actuel comme aux amateurs de trucs moins jusqu’au-boutistes.

D’ailleurs, les commentateurs des fanzines ou du web comme les entrefilets des distros qui refourguent la chose, rivalisent dans la traque aux influences, allant chercher les inévitables HELLHAMMER, VENOM et MOTORHEAD, mais parfois aussi RUNNING WILD, DESTRUCTION ou ASSASSIN par exemple, ainsi qu’une autre comparaison, avec laquelle il est difficile de couper tant les groupes australiens doivent compter avec le poids de leurs illustres prédécesseurs : leurs compatriotes de DESTRÖYER 666 et GOSPEL OF THE HORNS dont a d'ailleurs fait partie Hexx- certains de ces combos qui fournissent au continent une excellente réputation que pas grand-chose ne pourrait égratigner.

C’est dire à quel point TRENCH HELL rappelle à tous leurs meilleurs souvenirs en matière de Speed/Thrash/proto-Black/whatever, indistinctement des scènes d’origine et tout le bazar. Le plus petit dénominateur commun entre ce gros tas de groupes c’est de sortir des riffs à la demande, et "Southern Cross Ripper" n’en est pas non plus dépourvu… TRENCH HELL c’est une grosse mine à ciel ouvert de riffs et d’ambiances macabres, la plus belle collection de riffs produite ces derniers temps. Je dis produite et pas exhumée, ces mecs ne se sont pas contentés de faire de la repompe et de se présenter comme un vulgaire pseudo-tribute band, ils ont encore les bottes plantées bien droites dans les années qui ont fait la gloire de leur style et… ça va tout seul !

Cet EP c’est du Thrash élevé à une science par des mecs qui ont compris un truc, que le meilleur chemin entre le début et la fin d’une chanson c’est un bon riff qui speede avec une batterie qui sonne comme un mur de cymbales froides comme une lame, ça s’écoute comme une décharge à travers la caboche à la vitesse de l’éclair (et l’écho du tonnerre !). Un ordre d’envoyer valser sa chaise, de briser des objets fragiles à portée de main (l’intro de "Iron Fist") et d’entamer une bonne vieille séance d'air-Flying V, jambes arquées, en duel si possible, et d'imitation synchro de cet avatar de Tom Warrior des antipodes, qui rythme ses compositions en plantant ses « URGH » retentissants. Ce qui se passe dans les 22 minutes de "Southern Cross Ripper" c’est la bande-son qu’on attendrait de la série Z qui prend place dans notre tête entre les premières secondes de l’introduction (bruit de chaines trainées au sol) et les dernières de la bien nommée "Infernal Screaming" (où la nana de la couverture finit par être rattrapée par son sort).

TRENCH HELL a par ailleurs sorti une démo comportant 2 titres originaux et une reprise d’HELLHAMMER (comme quoi) ainsi qu’une chanson en split avec leurs compatriotes d’ASSAULTER. Ces releases sont également excellentes mais trop inconsistantes pour faire l’objet de chronique ici.

Le groupe avait apparemment de quoi transformer l’essai : un album dans les rails fin 2011, au titre « Sadist Strike » à vous faire hérisser tous les poils dans l’attente du coup de Metal asséné froidement. Malheureusement le groupe est en hiatus pour une durée indéterminée, pour raisons personnelles, et l’enregistrement de l’album semble être reporté à un horizon incertain… et pendant ce temps les releases inutiles s’accumulent (tiens, MESHUGGAH existe encore ?)…


5 couilles (bien velues) sur 5.

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- Hexx (guitare, basse, chant)
- Kellhammer (chant, basse)
- Jarro (batterie)


1. Night Stalker
2. Southern Cross Ripper
3. Armoured Fist
4. Morbid Crimes
5. Last Rites
6. Infernal Screaming



             



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