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BRUTAL DEATH TECHNIQUE  |  E.P

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PARASITIZED - Existence Unveiled (2012)
Par DARK MORUE le 28 Mars 2012          Consultée 2605 fois

Aïe. Mes joues.
Pfiou...C'est qu'il y a de quoi faire en ce début 2012 en Death là. Outre les nouveaux CANNIBOULE et TERRORIZER que franchement c'est pas que je m'en fous mais un petit peu quand même, on retiendra les sorties quasi simultanées du fantastique nouveau SPAWN OF POSSESSION avec les nouvelles ogives de chez GOROD et HOUR OF PENANCE pour le penchant moderne et ASPHYX revenant en même temps qu'AUTOPSY si on veut jeter un coup d’œil par dessus son épaule histoire de se rassurer par rapport à la santé des idoles éternelles.
Bref, mais avant toute autre chose, place à une autre belle claque reçue de chez le tout jeune Blast Head Records, j'ai nommé ce premier essai à mi chemin entre EP et LP de chez PARASITIZED.

Toute première sortie du combo, enregistrée fin 2009 dans un studio obscur appartenant à un certain Dan Foster (vous aussi ça vous dit quelque chose mais même via internet pas moyen de mettre le doigt dessus?), l'album était alors fin prêt mais la distribution plus que confidentielle, inexistante même. Sevared Records prend à moitié le demi-relais, mais c'est finalement en ce début 2012 que Paul Shaw de Blast Head Records prend les commandes et offre à cette œuvre une sortie digne de ce nom pour l'ouverture en fanfare du label. Plan galère, soit, mais au moins maintenant on peut tranquillement disposer d'un bien bel objet (j'adore carrément cette pochette, me rappelle la géniale BD "La Licorne").

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le début de cette nouvelle année est placée sous le signe de la technique. Une jolie intro acoustique un poil orientalisante et c'est parti pour se coller une fracture des neurones à déchiffrer la rythmique. Le titre éponyme part en trombe, sans fioriture mais avec un spectre sonore riche et complexe, changeant régulièrement de direction et n'oubliant jamais le groove. Bien évidemment le nom de DYING FETUS va revenir tellement c'était obligé. PARASITIZED pratique donc un Brutal Death technique essentiellement rythmique et épileptique truffé de riffs qui te prennent par les couilles pour mieux te surprendre en coup de boule dans les gencives histoire de devoir faire un puzzle avec tes dents. Si globalement tout défile à la vitesse du son, les ralentissements sont ici on ne peut plus jouissifs, brise-nuque (rah la seconde moitié de "Existence Unveiled", mon dieu comment ça bute) voir carrément écrasants (à la limite du Slam sur "Darkness Shall Purge") et toujours surprenants, rafraîchissants et arrivant à point nommé.

Parce que le reste du temps, ça y va pas du dos de la cuillère. Tout n'est certes pas dépourvu de mélodie et les enchaînements de plans de "Darkness Shall Purge" sont là pour le prouver, mais la boucherie totale est souvent d'une intensité et d'une fulgurance à en faire sauter la cervelle comme un vulgaire popcorn. Déflagrations de notes et de coups de baguette millimétrées et énervées, avec une basse magistrale qui jaillit sur le devant de la scène quand il faut broder un petit coup pour en foutre plein les mirettes avant de retourner s'enfouir sous l'assise rythmique. Mention à la production absolument excellente, le mix étant juste parfait et sonnant on ne peut plus fluide et naturel tout en disposant d'un son de guitares moderne et puissant. Tabassage en apnée d'une technicité terrifiante digne des grandes heures de chez ORIGIN, breaks de partout et changements de caps à toutes les sauces, avec l’extrêmement brutale et sans compromis "Flesh Harvest" comme apogée.

Gros défouloir certes, le chanteur lorgnant beaucoup sur Glenn Benton allant copieusement dans ce sens, mais pas dénué de touche personnelle. Que ce soient les soli impromptus mais particulièrement agréables et très lumineux de "Beyond The Frontiers Of Pain" où les passages plus clairsemés implantés ça et là. On retiendra surtout le dernier titre, "Feast Of The Hyperboreans" qui tisse un riffing plus cohérent et focalisé et surtout bien mélodique et mémorisable, partant beaucoup moins dans tous les sens et se gravant dans le crâne d'office via un certain nombre de gimmicks et de leads en clair/obscur, et ce malgré une structure pas forcément évidente. On dirait presque du ODIOUS MORTEM pour tout vous dire ! La célèbre loi du dernier titre de BDT...

Voilà une année qui démarre en trombe, avec une bonne révélation d'office. D'une maîtrise du sujet et d'une maturité impressionnantes pour un groupe aussi jeune aux membres sans passé apparent, aux influences piquées chez des petits joueurs comme ORIGIN, NILE et DYING FETUS parfaitement ingérées et digérées pour resservir une première sortie frustrante de par sa durée n'atteignant pas les 25min inhérente au statut de simple EP. Voyons voir s'ils tiennent la longueur en full-length avec un bon quart d'heure de plus, personnellement je suis plus que confiant et certifie qu'une nouvelle sortie leur permettra de se faire un nom !

Zboub : Débauche technique effarante ne manquant cependant pas d'accroche révélant de jeunes loups à la dent longue. On en reparlera sous peu, je le garantis !

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- Joel Haslam (basse)
- Leigh Mathison (guitare)
- Adam Blyth (guitare)
- Tom Blyth (chant)
- Tom Walker (batterie)


1. The Nausea
2. Existence Unveiled
3. Darkness Shall Purge
4. Beyond The Frontiers Of Pain
5. Flesh Harvest
6. Feast Of The Hyperboreans



             



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