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BRUTAL DEATH TECHNIQUE  |  STUDIO

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2011 The Embers Of Man
 

 Myspace (549)

FACE OF OBLIVION - The Embers Of Man (2011)
Par DARK MORUE le 15 Novembre 2011          Consultée 1862 fois

Ah ben maintenant il fait moins son malin le gros James Lee. Nan mais quelle idée aussi de raconter à ses fans qu'il avait découvert les compos de "Antithesis" le jour de l'enregistrement ? Hop, ORIGIN continue à 3, et lui il est tout seul comme un con. Bon ben va falloir retrouver un groupe maintenant. Et c'est là que FACE OF OBLIVION entre en jeu. L'art de la transition introductive. Magique.

Premier album, personne de connu dedans à part la superstar au micro, bref, des débutants rangés derrière une idole qui leur mettra un beau coup de pub. Une signature chez Comatose Music plus tard, "The Embers Of Man" débarque pour tenter de piquer des parts de marché à "Entity". Mais non, dans la réalité ça se passe pas vraiment comme ça.
En tout cas au moins c'est pas dépaysant, on quitte ORIGIN pour se fourguer dans un groupe qui joue... Du ORIGIN. Youpi, tralala pouet pouet, perspicacité à toute épreuve. Un court album d'une demi-heure, intense, au niveau technique aussi élevé que les tempos. Et évidement James Lee et son chant tellement caractéristique, son flow rapide et ses hurlements écorchés complémentaires. Il pousse même carrément plus dans le guttural limite vokillé qu'avant, plus salement et plus fréquemment. La petite babasse tricote à côté, les guitares sweepent et la batterie tente de blaster.

Oui, "The Embers Of Man" contient nombre de moments tout à fait sympas. Le tubesque "Dead To Me" qui ouvre bien l'album ou la plus blackcorisée "Panacea", aux lignes de chant super accrocheuses, font partie des moments forts. Et la "Lecherous Indignities" avec son passage lent bien ivôl porté par un James Lee qui nous fait carrément du chant black, ne passe pas inaperçue.
Mais... Mais ça passe pas vraiment. Blocage auditif.
Tout est bien exécuté, propre et rodé. Bien lissé. Bien plat aussi.

Le problème de ce genre de Death, c'est que maintenant, les groupes comme ça, on donne un coup de pied dans une benne à ordure et y'en a 10 qui sortent. Et dans le cas présent, c'est du sous-"Entity", qui n'est déjà pas franchement l'album de 2011. Si FACE OF OBLIVION a beaucoup travaillé, nous sort des plans techniques et accrocheurs dans tous les coins, groove dès qu'il peut pour garder l'auditeur, il a quand même franchement du mal à gommer ses défauts qui lui explosent à la face comme un abcès. Déjà ces foutus samples, juste chiants. Le groupe semble pas du tout avoir pigé l'ambiance de son album, vu qu'il tente de jouer du Brutal Death Cosmique mais qu'il fout quand même des extraits tristounets apocalyptiques et une pochette rouge Fukushimesque.

Ensuite, la batterie. Nan mais nan... Ce son pourri putain (écoutez les blasts de "The Dissection", je fais pareil avec des baguettes chinoises et un couvercle de poubelle). Mixé très en arrière, avec un son mat et des triggs foireux, carrément irritante et qui massacre allègrement les efforts du reste du groupe. Ce qui est bien dommage vu le boulot abattu par les cordes, ciselant des soli mignons tout plein et des lignes de basse franchement sympatoches. Mais la linéarité prend vite le dessus, les courts morceaux ayant du mal à dépasser les 3 mins, manquant de relief et de travail en profondeur. Le sweeping lolilol ça va un peu aussi, heureusement qu'on en abuse pas trop non plus ("Undesigned" vraiment rempli ras la gueule). Et notre chauve d'amour crie et grogne à moitié dans le vide sans trop se soucier de ce qu'il peut y avoir derrière...

Donc, la morale, c'est que quand on a un putain de groupe, on essaie de le garder. Oui, James Lee se démerde bien, oui ces petits gars savent jouer, nous ont fourni un album travaillé et intègre. Mais non, je risque pas de le réécouter de sitôt tellement la concurrence est rude. Le monde du Death est cruel ces derniers temps. Franchement dommage, on a un potentiel certain et si on arrive à ignorer cette batterie de merde on prend même souvent son pied. Une grande tape sur le dos et un sourire chaleureux, puis on tourne les talons et on va voir ailleurs.

La fin du mot : un album tentant de rivaliser avec ORIGIN virant à la pub virale pour les boîtes à rythme... A suivre néanmoins, potentiel détecté.

2,5/5.

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   DARK MORUE

 
  N/A



- James Lee (chant)
- Chris Hensley (guitare lead)
- Brandon Bohlman (guitare rythmique)
- Colf Gunther (basse)
- Ogar (batterie)


1. Dead To Me
2. Drowned In Blood
3. The Breaking Wheel
4. Panacea
5. Lecherous Indignities
6. Perpetuity
7. Undesigned
8. The Dissection
9. Torture Harvest
10. The Embers Of Man



             



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