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2011 The End
 

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GALLHAMMER - The End (2011)
Par FENRYL le 6 Octobre 2011          Consultée 2899 fois

Décidément, cette année 2011 est dramatique pour le Pays du Soleil Levant : après un terrible séisme, à l'origine par la suite d'incidents nucléaires massifs et dont les conséquences ne sont pas encore mesurées (mesurables ?), un typhon en ce moment et le dernier DEFILED ("In Crisis", tout un symbole !), on peut dire que tout n'a pas été rose... Et histoire de boucler la boucle (on en vient presque à le souhaiter pour terminer cette triste succession de drames pour le pays de mes rêves...), le duo GALLHAMMER est de retour !!

"Boudiou qu'il est méchant en guise d'introduction", éructent les furieux du fond de la salle...

Attendez deux secondes please : je vous parle ici d'un opus qui est sorti début mai 2011, soit un peu moins de 6 mois avant le début de cette modeste chronique.
Pourquoi cette précision ? Tout simplement car c'est le temps qu'il m'a fallu pour écouter, tenter de digérer ce "The End" et me farcir un écrit des plus "objectifs".

GALLHAMMER nous délivre ici son troisième effort après "Gloomy Lights" (2004) puis "III Innocence" (2007). Le combo présente de nombreuses originalités : c'est tout d'abord un duo composé de deux femmes et surtout qui œuvre dans le domaine peu commun du Black/Doom Metal (certains y ont vu également du Punk Crust).
Il faut alors envisager Vivian et Risa, rentrant un soir à la maison (en tenue d'écolière japonaise, allez, je vous voyais déjà le dire) et annoncer tout fièrement à môman : "Ouah, trop super, eh bien tu sais quoi, on a décidé de monter un groupe et on va faire de l'extrême" (même commentaire inutile de ma part bien évidemment si le groupe avait été composé d'hommes, ce qui n'est pas le cas, pour éviter tout commentaire nauséabond !).
J'imagine déjà la tronche de la famille aux premières notes de l'association des furieuses mais surtout quand elles décidèrent de joindre le "chant" à la musique.

En effet, dès les premiers instants, j'ai dû rapidement zapper carrément le groupe ! C'est pour cette raison que j'ai mis autant de temps à pondre quelque chose !
C'est une sensation peu aisée à décrire. C'est bien simple : je n'ai franchement pas l'habitude de plisser les yeux quand un son/un chant m'est désagréable, et encore, fort heureusement quand on aime autant le Metal !
Mais là, franchement, c'est difficile de résister : dès les premiers instants, on a l'impression de se trouver en présence d'une immonde démo, mal troussée. Le son est poussif et les growls quelconques, voire ridicules. Et les hurlements possédés que les deux nanas balancent ne sauvent en rien le délire présent ici.

Les riffs black sont d'une platitude affligeante, les plans doomesques sont quelques peu plus aguichants, mais en rien une réussite franche. Entre les 12 minutes de "Wander" puis le final de 10 autres trèèèèès longues minutes de "108=7/T-Na" (instrumental), le Doom perd un sacré paquet de lettres de noblesse tant la répétitivité est poussée ici dans ses derniers retranchements.
Le title track dans la même veine rajoute en plus un growl d'un troll des cavernes autant excitant que la photo nue de la grand-mère qui vous sert de voisine et qui vous casse les sacoches tous les jours. C'est dire !
La marque de fabrique du groupe : un plan, un riff, ou même deux notes et hop, on met en mode "repeat" et on obtient un morceau... Ouah !
On fait dans le grand écart avec l'ultra speedé "Rubbish CG202" qui travaille dans le Black Metal furieux, en tout cas sur le papier. Car pour le reste, on prend les mêmes caractéristiques et... On recommence !
"Aberration" porte elle aussi super bien son nom : on a le droit à des cris porcins en guise de chant. Les cochonnes (!) nippones se font égorger et cette erreur de la nature aura vite fait de vous faire saigner les tympans la première fois (vous ne pourrez pas résister et vous zapperez, c'est une évidence) puis si vous y revenez, vous n'arriverez toujours pas à saisir l'enjeu, l'esprit de ce titre. Des cris suraigus pendant 4 minutes, sur un riff unique, il faudra m'expliquer...

Je vous épargnerai "Sober" et "Entropy G35", insignifiantes et tout aussi "ridicules" pour simplement vous dire que "The End" se caractérise par une médiocrité affligeante du point de vue artistique et créatif.
Attention, je ne veux pas de malentendu : j'ai bouffé la galette un paquet de fois et même si les titres instrus font le taff en "easy listening" parfois (je dis bien parfois quand je fais des trucs super importants comme me couper les ongles de pied ou naviguer sur le net pendant de longues minutes sans aucun but précis...), le maitre mot de cet album est répétitivité... Comment cela je me répète ?!

GALLHAMMER est une sacrée énigme : comment avoir réussi à vendre à PEACEVILLE RECORDS un tel océan de médiocrité ? Comment avoir réussi à convaincre quelqu'un de miser quelque chose sur ce "quelque rien" ?
Je suis finalement parfaitement entré dans la musique du groupe et c'est pourtant bel et bien de l'ennui que j'y ai trouvé. Il ne suffit pas de dénoter dans le paysage d'un genre pour espérer pour autant rafler la mise : mesdemoiselles, il faudra se sortir les doigts du fût pour ne pas que votre futur se résume au titre de ce dernier opus...

Note réelle : 1,5/5.

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   FENRYL

 
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- Vivian Slaughter (chant, basse)
- Risa Reaper (chant, batterie)


1. The End
2. Rubbish Cg202
3. Aberration
4. Sober
5. Entropy G35
6. Wander
7. 108=7/t-na



             



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