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DEATH METAL  |  STUDIO

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2011 1 In The Flesh

E.P

2014 The Malefic: Chapter III
 

- Membre : Earth Electric, Mayhem, Mezzerschmitt, Ava Inferi, Aura Noir, RuÏm
- Style + Membre : Vltimas

NADER SADEK - In The Flesh (2011)
Par MEFISTO le 1er Août 2011          Consultée 6970 fois

Avant de commencer la lecture de cette chro, je vous conseille d'aller mater la vidéo du premier extrait de ce disque, "Sulffer". Réalisée par l'artiste égyptien… Nader Sadek, elle vous exposera en peu de temps l'atmosphère qui prévaut sur ce premier album du groupe réuni par Sadek lui-même. Le bougre ne joue pas dessus, mais il lui a donné son nom. Curieux comme concept… comme faire buter quelqu'un qu'on déteste ou copier Alan Parson… Sauf que Sadek, artiste visuel confectionnant notamment des masques pour des métalleux tels que MAYHEM, ne possède pas le talent musical des musiciens qu'il a engagés pour poser des notes meurtrières sur cet album-concept sur les dangers physiques et psychologiques du pétrole sur l'être humain… Allez, visionnez-moi ça !

Et puis ? Je sais… dégueux hein ? Mais ce n'est pas pour ça que je voulais partager ce petit moment de folie… L'atmosphère obscure, violente et acide qui en émane est ce que vous devez retenir.

Le line-up réuni par Nader est assez impressionnant et provoque un mélange absolument horrifique pour du Death Metal. Steve Tucker (ex-MORBID ANGEL) au chant, le batteur de CRYPTOPSY Flo Mounier et le guitariste et compositeur Rune Eriksen (AVA INFERI, ex-MAYHEM). Parmi les guests, on retrouve Attila Csihar (MAYHEM), Travis Ryan (CATTLE DECAPITATION), Tony Norman (MONSTROSITY), Descructhor (MORBID ANGEL), et Nick McMaster (de mon chouchou KRALLICE). Putain… Et qu'est-ce ça donne ? Certes, un geyser de pétrole dans la face, de la grosse violence sourde, du riff organique, explosif et possédé, juteux, et jamais brouillon (à part sur "Soulless", très avant-gardiste).

Ça fout les boules ce truc. Et dire que ça dure simplement 26 minutes… Une honte. Nader devra remettre ça, car on a déjà soif de pétrole. Et pourquoi pas une autre substance la prochaine fois ? Les effets de la coke dans le corps peut-être ? Ouf, je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait… À trois, on se déchire les entrailles !

NADER SADEK livre donc la marchandise sur tous les plans. Le all-star band rend hommage à sa réputation en accouchant de six bonnes pièces, sauvages, sombres, denses et saupoudrées de quelques soli nerveux qui sont les bienvenus… Oui, car le climat est hostile et austère sur "In The Flesh", exactement comme Nader le désirait. Un beau gros bouillon en ébullition avec des riffs et mélodies cauchemardesques, parfois absolument déjantés ("Soulless"), parfois contagieux et monstrueux ("Petrophila", "On This Flesh", "Sulffer" – trois excellents candidats pour des singles), parfois lourdingues ("Rusted Skin", "Nigredo In Necromance"). Vous sentirez vos tripes fondre comme de la cire torchée au chalumeau, vous sentirez l'acide tombant de ces stalactites vous perforer la peau… La nature se déchaîner et vous attirer dans son piège pour vous engloutir.

Et merde que vous passerez un moment intense. L'album est peut-être court, mais il contient suffisamment de venin pour gaver le plus affamé. Non seulement les instruments sont-ils surpuissants et auréolés de gras, mais les intermèdes s'insérant ici et là trahissent les origines du maître de piste et rappellent la thématique à coups de bruits de machinerie, de perforations, de souffrance… D'une noirceur je vous dis… Ce Death est une pure tuerie, une vraie plaie.

NADER SADEK est un projet original mené d'une main de fer par son initiateur, mais qui aurait pu déraper. Le trio et les guests ont semble-t-il une amitié profonde pour l'artiste, car ils ont tout donné pour le satisfaire. Et j'ai lu quelque part qu'ils remettraient ça avec plaisir. Voir si on va dire non, hein !

Un gros 4 donc, car un peu court, bien que "In The Flesh" s'écoute sans peine en boucle. Facilement même. On aime ça ainsi.

Un des meilleurs trucs en Death cette année. Quel coup de pied enflammé au cul !!!

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Par MEFISTO




 
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   (2 chroniques)



- Steve Tucker (chant)
- Flo Mounier (batterie)
- Rune Eriksen (guitare)


1. Awakening
2. Petrophilia
3. Of This Flesh (novus Deus)
4. Exhaust Capacitor
5. Soulless
6. Rusted Skin
7. Mechanic Idolatry
8. Sulffer
9. Nigredo In Necromance



             



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