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BRUTAL DEATH EPILEPTIQUE  |  STUDIO

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2008 On The Inexistence Of God
 

- Membre : My Dying Bride

BLASPHEMER - On The Inexistence Of God (2008)
Par DARK MORUE le 11 Août 2011          Consultée 2576 fois

C'est l'été, on s'enfile le dernier LIMP BIZKIT et autres SUM 41, concentrés de tubes qu'on se colle dans le crâne en une paire d'écoutes, on fredonne les refrains et on roule dans notre bled les fenêtres grandes ouvertes et le volume à fond, la banquette arrière bourrée de bimbos en bikini qui se roulent des galoches couvertes d'huile, la vodka-orange béante dans leur seule main libre.
Ben les albums comme ça, "On The Inexistance Of God" en fait absolument pas partie. Mais alors pas du tout du tout.

Ce que je veux dire par là ?
A chaque écoute supplémentaire du CD, on mémorise environ 1 seconde de plus dans le début de la première piste. Et l'interlude aussi, mais comme c'est le thème du Parrain on connaît déjà.
Musicalement, ça se traduit comment ?
Déjà, on expose les particularités. C'est brandi partout, dans le combo, tout le monde a un micro. Enfin non, le batteur c'est un sale traître. Bref, 4 vocalistes, putain, merde, ça doit envoyer grave la poutrelle de béton armé de sa mère, comme le dirait les monsieurs de l'intro. Eh bien, c'est assez drôle en pratique. On en a un qui fait "OUUUHOUUUU" de façon monocorde et franchement pourrie, un autre qui fait "GRUIIIIK MUIIIIK", un autre "YAAAAAYAAAA" et enfin le dernier qui growle normalement. Qu'ils sont mignons. Sauf qu'en fait, un seul BON vocaliste, ça peut faire tout ça.

Donc passé les constants et très bavards échanges entre des vocaux pas terribles qui font plus valeur ajoutée qu'autre chose, on se concentre sur la musique. Ou du moins on essaye. Oui, c'est super dur, je l'accorde.
Les riffs sont plus du tritouillage de cordes avec un effet de style qu'autre chose, le batteur met ses baguettes partout tout le temps, la basse est aussi audible que la guitare. C'est super brutal, mais c'est aussi un bon gros merdier. Rien ne reste en place, le fil conducteur nous scie les doigts dès qu'on tente de le saisir, la structuration est aussi visible que les couilles du pape, en gros on en prend plein les oreilles mais on sait pas trop ce qu'on est en train de subir. Par dessus, y'a le chant qui se renvoie la balle tout le temps, rajoutant à l'aspect tournoyant de l'objet. Et avec une durée parfaite de 28 minutes (ce genre d'albums se déguste pas sur la durée), cet opus des ritals est une bonne grosse grenade flash. PAF, ça tape d'un coup, fort, intensément et... et puis plus rien.

L'avantage, c'est que comme cet album a une forte tendance à s'effacer de la mémoire, on le redécouvre tout le temps. Plus de 2 ans après son acquisition, j'ai toujours aucun problème à l'écouter pour la 35e fois vu que c'est pareil que si c'était la 3e. Pratique, mais forcément déconcertant.
Par contre, les interludes, souvent c'est cool, là c'est une blague. Le titre éponyme est sympa mais pas plus que ça, la reprise du thème du parrain sur "The Killing Dogma" fait sourire la première fois mais c'est à peu près tout, et l'outro consiste en un mec qui dit des trucs pas intéressants sur une intonation monotone pendant 2 minutes. Oui c'est pour souffler un peu, comme les rares samples. Mais on veut pas souffler putain. On veut en chier. BLASPHEMER, c'est une putain de tornade sonique qui s'invite dans notre demeure, un éclatement de crâne technique continu qui booste tout au dernier degré de folie furieuse et lâche les chevaux constamment. On se fait happer par le maelström sonore, on peut plus se raccrocher à rien sans se déchiqueter les mains jusqu'aux tendons, et à la fin de l'album on est à terre, couvert de sang, la moitié de la peau sauvagement arrachée laissant apparaître nos os brisés.

BLASPHEMER, c'est l'opposé du tube de l'été. C'est un enchaînement illogique qui ne suit rien d'autre que l'ultraviolence contrôlée et canalisée agitée de spasmes. C'est particulièrement intense, ça en laissera plus d'un sur le carreau, absolument personne n'arrivera à dompter la bête tellement elle se débat et part dans tous les excès, mais au fond, c'est pour ça qu'on l'aime. Et on note aussi la magnifique cover de Marco Hasmann, qui, attention, joue même de la guitare et crie sur cet opus !

OUILLE : ça part en vrille, nos neurones aussi. Court, intense, inassimilable, à ressortir à toutes les sauces juste pour tester notre capacité d'attention...

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   DARK MORUE

 
  N/A



- Paolo Maniezzo (ourgh)
- Simone Brigo (guitare, mruik)
- Marco Hasmann (guitare, yaaaa)
- Claude De Rosa (basse grrrr)
- Alexander Solaro (juste la batterie)


1. Kuru - Laughing Death
2. Compulsive Obliteration
3. Ix Son
4. The Killing Dogma
5. 38-gauge Abortion
6. On The Inexistence Of God
7. Nihilist Preachers Of Death
8. Cloaca Of Iniquity
9. Dining Upon The Unburied
10. Outro



             



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